Horace Tirade Tragique

Molière, 1670 C.Les fonctions de la comédie Divertir le spectateur A un premier niveau d'analyse, la comédie vise à faire rire les spectateurs. Le jeu des acteurs est alors très important. EXEMPLE Dans Don juan (1682), pièce de Molière, la tirade faussement docte de Sganarelle dans la scène 1 de l'acte 1 vise à amuser le spectateur. EXTRAIT D'ŒUVRE [...] je t'apprends, inter nos, que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien

pièce Dom Juan s’inscrit tout à fait dans le genre de la farce gaie et bouffonne, de l’arlequinade innocente lors des deux premiers actes, puis s’assombrit avec la progression de l’intrigue, se teinte d’inquiétant, d’une atmosphère dangereuse, de tragique. La farce se transforme en ironie de plus en plus sèche, le rire en grincement… pour finalement s’achever gravement avec la mort du héros. Cette gradation qui fait passer la pièce du comique au drame, ce changement de registre au profit du sérieux

enrichir une connaissance de la comédie et de ses principes, le débat très ancien sur l'interprétation de L'Ecole des Femmes peut favoriser une véritable discussion au sein de la classe. Les élèves seront-ils sensibles au jeu pathétique, voire tragique que l'on donna à Arnolphe dès le XIXème siècle ? Feront-ils d'Arnolphe un personnage digne de pitié, de sympathie ou au contraire retrouveront-ils les racines comiques et farcesques du personnage ? Feront-ils d'Agnès une vraie innocente ou une

Blas est annoncé dès le premier vers ; Gudiel au vers 4 et Don Salluste, « chef de la maison des Bazan » (v. 17), est le titre éponyme de ce premier acte. De même, la répartition des paroles suffit à comprendre les rôles de chaque personnage : les tirades de Don Salluste soulignent sa suprématie sur les valets, qui sont identifiés tels que grâce à la manière dont ils s’adressent à Don Salluste (« monseigneur » vers 23, 31, 51 par exemple) ou même à travers la seconde didascalie : « Ruy Blas obéit »

avait du succès au moment où les troupes espagnoles menaçaient sérieusement les frontières de la France. Réponses aux questions Observation 1. La tirade s’adresse à un interlocuteur qui regarde Matamore comme s’il était le spectateur d’un étonnant numéro. Les expressions injurieuses qui désignent Clindor (« poltron », « traître », v. 2) lancent la tirade dont le premier mouvement s’amorce et s’achève par le même mot « armée » (v. 2 et v.13). Clindor se voit ensuite directement menacé de mort (v. 14-16)

la pièce", Corneille évoque en détail ces problèmes de mise en scène, de vraisemblance et de bienséance ; cette dernière exige que le duel n'ait pas lieu sur scène mais soit censée se dérouler en coulisse : "J'achève par une remarque sur ce que dit Horace, que ce qu'on expose à la vue touche bien plus que ce qu'on n'apprend que par un récit. C'est sur quoi je me suis fondé pour faire voir le soufflet que reçoit don Diègue et cacher aux yeux la mort du comte, afin d'acquérir et conserver à mon premier

ait vu. Il l'emmène ensuite comme esclave. Un prophète prédit à Nabuchodonosor qu'il sera puni pour cet excès de méchanceté. Il ne se passe donc presque rien sur la scène, on apprend simplement le malheur. Garnier fait cependant évoluer le genre tragique de plusieurs manières : Le sanglant, il est influencé par les pièces latines de Sénèque. (Dans sa version d'Antigone, la mère se suicide sur la scène devant le public). L'accumulation des modèles. Garnier reprend souvent plus d'une pièce

Dom Juan est cynique, il satisfait ses besoins naturels. ___- Un « pourceau » est un porc (→ sale). Épicure était un grec qui a fondé le principe du Carpe Diem ____(principe de la philosophie épicurienne) basé sur la satisfaction des désirs. Mais Horace a détourné la ____devise du Carpe Diem et n'a retenu de l'épicurisme que le luxe et le dévergondage (débauchage). Il a ____traité les épicuriens de « porcs » car ils cédaient à leurs instincts naturels. ___- Sardanapale était un roi légendaire d'Assyrie

quitté déjà ses terres pour jouer son seul paraître à la Cour, sans voir que c’est par ce jeu sur un paraître de plus en plus coupé du réel que le pouvoir étatique le piège de plus en plus ? Le personnage de Dom Juan revêt ainsi une dimension tragique, parce qu’il est un des derniers représentants d’un ordre guerrier qui n’a plus sa place dans un nouvel ordre moral, étatique et religieux auquel son père s’est déjà soumis, ce qui fait que Dom Juan ne partage plus qu’avec le Commandeur et les

(ou catharsis). Elle souhaite inspirer la pitié et la terreur aux spectateurs en ayant un dénouement fatal, funeste. La pièce débute lorsque les personnages sont heureux et se terminent sur le malheur et parfois la mort qui les touche. La pièce tragique se déroule le plus souvent dans des lieux prestigieux et clos comme une salle commune d’un palais et dure maximum 24 heures afin de respecter la règle des trois unités. Les personnages joués sont issus des classes sociales les plus élevées et appartiennent