Henri Sauvage

où l'on se place. En "retard" dans le sens où il rejette les avancées de son temps, prône un retour à un état plus proche de la nature, dénonce une société artificielle par opposition aux indiens d'Amérique, et établit une sorte de mythe du bon sauvage Mais en avance, dans le sens où il est plus portée sur le coeur que sur la raison, sur l'expression de son Moi intérieur, et qu'il fait office de précurseur du mouvement romantique. (cf, les rêveries du promeneur solitaire, ou Les Confessions.)

Montaigne, ecrivain et philosophe du 16eme siècle partage sa reflexion sur l’homme dans son essai Les Cannibales (livre I Chap 31) ou il fait rappel au mythe du bon sauvage. Quelques siècles plus tard Jean Jacques Rousseau philosophe des lumieres fait un discours a l’Academie de Dijon en 1755 dans lequel il mentionne aussi le mythe du bon sauvage , cepandant sa reflexion est plus approfondi que celle de Montaigne car celui-ci renvoie a l’homme de la pre-histoire. Nous pouvons donc nous demander quelle strategie

corriger dès l'enfance ce mauvais penchant mais Rousseau n'est pas cet avis, il pense au contraire que l'homme est naturellement bon et que c'est la société qui le perverti donc il ne peut pas adhérer a ce type d'éducation car lui croit au mythe du bon sauvage donc il ne peut corriger jeune ce qui pour lui n'existe pas. Rousseau réfute également l'argument qui dit que les enfants ont des sentiments moins forts que les adultes (on effectue un rapport entre leur taille et leurs capacités)

et exprimer ses capacités. Sans milieu, l’individu ne peut même pas devenir un individu. Il suffit de voir ce que donnent les enfants sauvages. Leur équipement génétique semble intact et pourtant, ils marchent à quatre pattes, ils sont déformés et ne savent ni parler, ni communiquer, ni même regarder les autres. Lévi-Strauss(1) pense que les enfants sauvages illustrent ce que donnerait la nature humaine s’il n’y avait pas de culture. Pour un éthologue(2), c’est mal poser le problème que de

ne le font pas ou peu. Le fait de se cultiver pour l'Homme est primordial car c'est déterminant afin de posséder les caractéristiques humaines. Ainsi, un homme qui ne se cultive pas reste un animal. Dans l'enfant sauvage de François Truffaut, le personnage principal est un enfant sauvage d'une douzaine d'années coupé de toute relation sociale depuis son plus jeune âge. Il est découvert dans la forêt par des chasseurs et est confié à un docteur: Il se retrouve confronté à la vie en société. Ayant

1580-1595 Texte étudié Montaigne s’intéresse avec curiosité à la découverte de l’Amérique. Il se passionne pour les récits des colons ou des missionnaires et les témoignages directs : inaugurant un discours d’anthropologue, il décrit la vie des sauvages en s’efforçant de dépasser les préjugés. Non seulement leur civilisation soutient la comparaison avec la nôtre, mais elle remet en question la notion même de civilisation : les plus barbares ne sont pas ceux que l’on croit ! L’examen de la vie de

comme l’image même de la perfection puisqu’elle agit avec générosité et sagesse et semble égale aux dieux. Pourtant, si on retrouve chez la princesse de nombreux points communs avec Artémis, contrairement à la déesse elle ne représente pas le monde sauvage mais la civilisation dans le sens où elle permet à Ulysse de renaître en homme civilisé. Nausicaa va en effet permettre à Ulysse de renaître, de par ce fait, elle fait office de figure maternelle pour le héros. Cette seconde naissance est à recherchée

littérature engagée. Les romans utopiques : création d’une nouvelle société idéale pour amener à s’interroger sur les défauts de la notre (l’Abbaye de Thélème chez Rabelais), ou dystopiques (1984 de George Orwell). Voir aussi l’utilisation du mythe du bon sauvage, dans les Lettres Persanes de Montesquieu par exemple. Vision réductrice du genre romanesque ? Après avoir été considéré pendant des siècles comme le genre bas, le genre populaire, il faut veiller à ne pas en faire de la littérature politisée

blâme des moeurs et de la morale des sociétés européennes, avant enfin d'étudier le fait que cela soit une réflexion à travers le mythe du bon sauvage. Plan du document : 1. Eloge de la sexualité dans la « société naturelle »et de la procréation 2. Blâme des moeurs et de la morale des sociétés européennes 3. Une réflexion sur le mythe du bon sauvage

de vue des cannibales, c’est le regard étranger, c'est-à-dire distancié sur la société française. Ce regard inspirera la « révolution sociologique » qu’adopteront de nombreux philosophes du siècle des lumières. 3. Les origines du « mythe du bon sauvage » : - Après avoir exposé les renseignements que son interlocuteur cannibale lui a donné sur son statut, Montaigne note : « tout cela ne va pas trop mal ». Cette litote plutôt élogieuse est le seul jugement de valeur explicite qu’il formule sur