Heidegger et la métaphysique

du temps ET l’unité formelle et fixe de celui-ci. Heidegger (élève de Husserl) oppose le temps vulgaire (celui des horloges) au temps authentique : ce dernier est lié aux aspects fondamentaux de l’existence humaine (le souci, l’ennui, la peur de la mort, l’angoisse). L’auteur de Sein und Zeit propose trois éléments centraux, unis : rétrospection vers la situation originelle, pro-jet de soi dans l’existence et présence à l’autre. Heidegger définit le temps comme le mouvement de temporalisation

Être Le concept d'être désigne en général ce que nous ressentons exister d'une manière ou d'une autre dans la perception, qu'elle soit sensible ou intelligible. L'étude de l'être est appelée ontologie ou métaphysique. On peut analyser l'être par différentes méthodes (en suivant des distinctions classiques, cf. Parménide, Aristote, Thomas d'Aquin, Pascal, Descartes, Kant, etc). • Une analyse du mot (einai, esse, sein, to be, essere, etc.) permet de distinguer deux sens fondamentaux : être tel ou

propos de la position de Robin (Platon, Paris, PUF, p. 239 et 241 de l’édition de 1988 ; 1ère éd. 1935) qui en arrive, selon lui, à rendre problématique l’idée d’un système platonicien (p. 165 de l’édition française) 4 « La causalité du Bien et la métaphysique du Mélange platonicien », RMM, I, 1962, p. 65-109. 3 4 – document www.europhilosophie.eu ésotériste de Platon »5, L. Brisson (p. 491-492) signale au contraire que rien n’indique que la participation des formes entre elles s’accompagne d’une

PHILOSOPHIE L1 E.C. : LLPHI101 Philosophie générale Le concept de métaphysique Mme MALABOU Catherine Corrigé du devoir Avertissement : Cette oeuvre est protégée par le Code de la propriété intellectuelle. Toute diffusion illégale peut donner lieu à des poursuites disciplinaires et judiciaires. LLPHI 101 La métaphysique Corrigé du devoir. Catherine Malabou Sujet : La philosophie peut-elle avoir un sens en dehors de la métaphysique ? Introduction La complexité de cette question tient au statut

La métaphysique est une branche de la philosophie et de la théologie qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes1. Elle a aussi pour objet la connaissance de l'être absolu comme première cause, des causes de l'univers et de la nature de la matière. Elle s'attache aussi à étudier les problèmes de la connaissance, de la vérité et de la liberté2. L'ontologie est une branche de la métaphysique3 qui étudie les propriétés de l'être d'une manière générale, telles que l'existence, la

repos. Le beau est éternel. Ainsi, pour Platon, s'éloigner de la réalité amenait à se rapprocher de l'erreur (( L'esthétique contemporaine s'inscrit dans la préoccupation du langage. L'oeuvre d'art est un dévoilement de l'être (de l'étant, pour Heidegger) / (Aujourd'hui, si on parle de lien entre création et beauté, la modernité artistique s'est définie par le rejet de la beauté. Mais comme le disait Baudelaire, il faut "extraire la beauté du mal". Ainsi, les collages de Braque, les couleurs de

connaissance, la science du sensible, de ce qui est donné aux sens dans l'intuition ou dans la vision, c'est-à-dire dans l'espace et dans les temps, par opposition à ce qui relève de l'intelligible, de l'entendement ou de la raison pure, soit la métaphysique. Dans le langage courant, l'adjectif esthétique est synonyme de beau. Et comme nom, esthétique est une notion désignant l'ensemble des caractéristiques qui déterminent l'apparence d'une chose, souvent synonyme de design ou d'aspect physique du

| |Platon, Aristote | |La philosophie est réflexion critique, mais elle tend vers ce qu'on appelle la métaphysique : une connaissance intégrale de la réalité; elle est également | |un discours pratique, la question du bien vivre est leur fil directeur | | 

ouvrait le bal et entendait ainsi distinguer la philosophia de la sophia (la sagesse), censée être réservée aux seuls dieux. A peu près à la même époque, on parle de la philosophie comme « étonnement » — (thaumazein repris par Platon et Aristote , Métaphysique, A2), une manière d’inviter à sortir de l’espèce de familiarité qu’imposait la vision mythologique, traditionnelle et religieuse du monde. Il y aura aussi : la philosophie comme théoria (de theo orao – je contemple le divin … avec mes yeux d’humains)

qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique, l'éthique, la philosophie de l'art et la politique. Diogène Laërce dit de lui qu'il est de six ans plus jeune que son ami Isocrate2. Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d'une grande richesse de style et de contenu, et