Harmonisation Des Legislations Et Reconnaissance Mutuelle

Droit de la famille ю Cours du mercredi 28 janvier 2009 INTRODUCTION Le Droit de la famille est un domaine dans lequel la législation est évolutive et contingente. Influencée par trois éléments : évolution de la société (la mobilité des individus, l’indifférence religieuse), par l’évolution des mœurs et par les progrès scientifiques (le prolongement de la durée de vie, la maîtrise de la fécondité). Nos règles juridiques dépendent étroitement de la conjoncture politique, économique, sociale ainsi

leur Parlement national. On peut donc parler de double légitimation démocratique (l’une issue du Parlement et l’autre du Conseil), même si celle-ci diffère de celle que l’on connaît dans les systèmes nationaux. Il reste vrai qu’actuellement les législations nationales (civiles notamment) découlent très largement des directives européennes quant à leur contenu. Les Parlements nationaux n’ont donc dans ce cadre qu’une marge de manœuvre limitée. La réponse à ce problème se trouve peut-être dans la création

capitaux) - intégration comme zone de liberté douanière, tarifs communs intérieurs et extérieurs - harmonisation voir unification des politiques économiques B. La création du Marché Commun Le Traité de Rome en 1957 institue le Marché Commun qui est : - Une zone de libre échange avec les 4 libertés - Un tarif douanier commun mis en place en avance en 1968 - Harmonisation, communautarisation de certaines politiques (PAC et politique commerciale) Le traité a deux exceptions :

régionale 1) De l’Union douanière au grand marché unique Le Livre Blanc de 1985 a montré à quel point l’Union douanière pouvait être suffisante. Il évoquait le coût successif de la « non-Europe » : réservation des marchés publics, faible harmonisation technique, contrôles frontaliers… L’Acte Unique (AUE) de 1986-1987 a posé près de 300 directives dans le sens de la réalisation d’un vrai marché intérieur, avec en vue les « 4 libertés » : • libre circulation matérielle • libre prestation

prendre part aux décisions européennes. Le Conseil des ministres siège en public lorsqu’il délibère et vote la législation européenne. La transparence et la publicité des travaux du Conseil facilitent la participation de la société civile. Les journalistes peuvent informer les citoyens des débats qui ont lieu au sein du Conseil. En matière sociale, le dialogue est affirmé avec la reconnaissance de diverses possibilités de consultation, notamment le sommet social tripartite entre les partenaires sociaux

internationales (au sens interétatiques) ; ainsi, si le fait de pouvoir extrader c’est reconnaître la souveraineté de l’autre, la contrepartie de pouvoir demander l’extradition (et l’obtenir) en est le corollaire stabilisant. C’est le principe de reconnaissance mutuelle qui fonde le relatif équilibre exprimé dans les conventions d’extradition. Chaque Etat cherche à protéger ou punir (donc à juger) ses propres citoyens où qu’ils se trouvent et les non nationaux ayant porté atteinte à l’intérêt de la Nation

intégré aux systèmes juridiques des Etats membres »2. Il s’applique immédiatement et confère 1 Comme précisé ci-dessus 2 CJCE, Arrêt Costa contre ENEL du 15 juillet 1964 qui consacre le principe de primauté du droit communautaire sur les législations nationales. Au sujet de la nature juridique de la CEE, la Cour déclara qu' « à la différence des traités internationaux ordinaires, le traité de la CEE (aussi appelé traité CE ou Traité de Rome) a institué un ordre juridique propre intégré au

l’expression « famille légitime », cette notion a disparu depuis l’ordonnance de 2005 qui a réformé le droit de la filiation. Fortement concurrencé par d’autre mode de vie en famille qui ont acquis une reconnaissance sociale et même une reconnaissance juridique. Il s’agit des familles hors mariage auquel les législations principalement européenne accorde désormais un statut légal, le « civil partnership » en Angleterre, le « partenariat enregistré » aux Pays-Bas, « alliance » en Allemagne, « cohabitation légale »

qui ne le sont pas. Dans tous les cas, les Etats ont dû agir par des regroupements bilatéraux, régionaux, avant d’atteindre les organisations mondiales à l’image de l’OMC. Aujourd’hui, la création de l’UE mais aussi du GAAT témoigne de cette harmonisation. B- Quelques exemples de regroupements Sur le continent européen on à l’Union européenne. Sur le continent américain on a en Amérique du nord l’accord du libre-échange nord-américain (ALENA) dont le but est de favoriser le libre échange

propre, intégré aux systèmes juridiques des Etats membres »2. Il s’applique immédiatement et confère 1 Comme précisé ci-dessus 2 CJCE, Arrêt Costa contre ENEL du 15 juillet 1964 qui consacre le principe de primauté du droit communautaire sur les législations nationales. Au sujet de la nature juridique de la CEE, la Cour déclara qu' « à la différence des traités internationaux ordinaires, le traité de la CEE (aussi appelé traité CE ou Traité de Rome) a institué un ordre juridique propre intégré au