Hannah Arendt Responsabilité Et Jugement Explication De Texte

ce e théorie : tout être humain confronté à un mystère a un roir analy que qui s’ouvre immédiatement. C’est son ins nct de survie, il lui faut une explica on. Notre travail consiste à ce qu’il referme ses tiroirs analytiques, muni d’une fausse explication. En ce sens, nous sommes obligés de dépersonnaliser l’autre, l’interlocuteur. Non pas dans un sens néga f, mais en le plaçant à un étage très élevé, en le considérant comme supérieurement intelligent. Ce qui nous permet de créer la démarche intellectuelle

cause de son infériorité numérique, car, sauf exception, il est normal que les petits bataillons reculent devant les gros. L’histoire ne dépasse jamais ce niveau d’explication très simple : elle demeure fondamentalement un récit et ce qu’on nomme explication n’est guère que la manière qu’a le récit de s’organiser en une intrigue compréhensible. » L’explication narrative ne met en œuvre aucune compétence propre. L’historien qui explique les origines de la guerre de 1914, par exemple, ne raisonne pas

ordinaires) et un échelon intermédiaire (les intellectuels). Nous pouvons résumer l’interaction entre ces trois acteurs par le tel-00511284, version 1 - 24 Aug 2010 graphique n°1.                               1 Pour des explications, le lecteur pourra se reporter au chapitre 1 où cette question sera reprise dans le détail. 30 Graphique n° i.1 : Analyse politique de la diversité publique et segmentation de la  conception contemporaine de l’Etat en République populaire de Chine

duvaliéristes. L’année 1986, deuxième indépendance. Une indépendance qui n’aurait pas dû signifier seulement l’affranchissement total du joug des miliciens et des macoutes mais qui devrait essentiellement sous-entendre l’héroïsme d’assumer les responsabilités ainsi que les contraintes qu’imposerait la communauté en vue d’aujourd’hui et de demain. Etre indépendant, alors c’est être responsable. Sachant que la souveraineté nationale est la somme des souverainetés individuelles, sur cette base la

CHAPITRE 2 Le langage politique ................................................................... 67 Maurice Charland 2.1 La rhétorique, une nécessité pour la politique .................... 2.1.1 Les éléments de rhétorique, le combat et le jugement ............................................................ 2.1.2. Le statut épistémique du discours politique .............. 2.2. La place du pouvoir dans le discours .................................. 2.2.1. L’idéologie, le mythe et la constitution

professionnelle, nous dit-on. Car sous nos latitudes, s’il pèse encore des menaces pour la liberté de penser, ce n’est plus tant du fait de forces politiques oppressives que par rétrécissement des moyens de penser par soi-même, par renoncement du jugement face à la complexité. Les causes en sont nombreuses : difficultés à s’abstraire du contingent, de l’urgence, de la technique, fussent-elles portées VI Préface par la pensée que la mode rend dominante ; dévalorisation de la science davantage

professionnelle, nous dit-on. Car sous nos latitudes, s’il pèse encore des menaces pour la liberté de penser, ce n’est plus tant du fait de forces politiques oppressives que par rétrécissement des moyens de penser par soi-même, par renoncement du jugement face à la complexité. Les causes en sont nombreuses : difficultés à s’abstraire du contingent, de l’urgence, de la technique, fussent-elles portées VI © Groupe Eyrolles Préface par la pensée que la mode rend dominante ; dévalorisation

professionnelle, nous dit-on. Car sous nos latitudes, s’il pèse encore des menaces pour la liberté de penser, ce n’est plus tant du fait de forces politiques oppressives que par rétrécissement des moyens de penser par soi-même, par renoncement du jugement face à la complexité. Les causes en sont nombreuses : difficultés à s’abstraire du contingent, de l’urgence, de la technique, fussent-elles portées VI © Groupe Eyrolles Préface par la pensée que la mode rend dominante ; dévalorisation de

Elle s’était placée de telle sorte que la table de cuisine était entre nous ; son regard, sa voix, ses gestes me traitaient en intrus et m’invitaient à partir. Je m’assis sur le canapé. Elle m’avait maltraité, et j’avais voulu lui demander des explications. Mais je n’avais pas réussi à l’atteindre. Au lieu de cela, c’est elle qui m’avait agressé. Et je commençais à perdre mon assurance. Peut-être avait-elle raison, pas objectivement, mais subjectivement ? M’avait-elle mal compris, éventuellement 

fonder leur organisation sur la confiance et apprendre à investir dans son moteur qui est la collaboration. Il leur faudra aussi accepter de payer le prix de cette stratégie en transformant le système de management et en développant le sens de la responsabilité collective. Contact : martin@mopsos.com © Groupe Eyrolles Blog : www.mopsos.com 1. L’expression est de Sam Palmisano, P-DG d’IBM. Avant-propos Depuis le début de ma carrière professionnelle il y a vingt-quatre ans déjà, j’ai eu la