Grandeur Déchue

la condition de l’homme après la chute. Dans plusieurs de ces fragments pour montrer la misère ainsi que la grandeur de l’homme il utilise beaucoup le rapport entre l’homme et la bête. Pascal affirme dans le fragment 112 : «  Il est dangereux de trop faire croire à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre, mais il est très avantageux

misérable réalité. Conception résumée par Baudelaire dans le vers »Tu m’as donné de la boue, et j’en ai fait de l’or » Quid de la valeur du singulier « le mal » ? Le mal vise toutes les formes de souffrance et de misère : Le mal social (les êtres déchus peuplent l’univers de Baudelaire) Le mal moral (sadisme et goût du crime hantent les âmes) Le mal physique (souffrance du corps et des nerfs du poète) Le mal métaphysique (celui d’une âme angoissée par l’absence de Dieu et assaillie pourtant par

transfigurer par le travail poétique l'expérience douloureuse de l'âme humaine en proie aux malheurs de l'existence (Baudelaire dit : " tu m'as donné ta boue, j'en fais de l'or "). Le mal fait référence à quatre types de mal :     - mal social (être déchu)     - mal moral (goût pour le crime et le sadisme)     - mal physique     - mal métaphysique (âme angoissé car il ne croit pas en Dieu) Oxymore : Fleurs/mal Structure : Les Fleurs du mal est composée de six sections et d'un poème préliminaire

Baudelaire, Les fleurs du mal Introduction : -Dans la première partie du recueil, Spleen et Idéal. Rapport avec la vie de l'auteur en 1841 voyage vers les îles Bourbon (Maurice) où il serait intervenue entre des hommes d'équipage et un oiseau. La grandeur du poète : Métaphores + Personnification = Comparaison La vie de l'albatros ---------> une parabole qui définit l'existence du poète dans la société et dans le monde. *Image du poète dit génie méprisé, incompris, et solitaire -------->héritage

possédant des terres. Par l'espace l'univers me comprend et m'engloutit comme un point : par la pensée je le comprends. -La grandeur de l'homme. La grandeur de l'homme est si visible qu'elle se tire même de sa misère, car ce qui est nature aux animaux nous l'appelons misère en l'homme par où nous reconnaissons que sa nature étant aujourd'hui pareille à celle des animaux il est déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois. Car qui se trouve malheureux de n'être pas roi sinon un roi

« L’Albatros », Baudelaire 1857 Introduction Présentation : - Dans Les Fleurs du mal = thème du voyage très présent  Composition considérée comme un long voyage organisé 6 sections = étapes d’un voyage section Spleen et Idéal = section fondamentale : grandeur/misère – ciel/terre Situation : - L’A. = section spleen et idéal = souvenir d’une scène vécue par Baudelaire en 1841 mais trouve sa source dans le malaise d’un poète. - au delà de l’anecdote + caractère dramatique, on découvre la signification

son métier ou la guerre. Mais c'est l'agitation. Sa grandeur Pascal reconnaît à l'homme une véritable grandeur qui fait sa supériorité sur l'animal (96) et la matière . Puis aussi en quoi il se sait misérable. La conscience de sa misère Il y a de la grandeur parceque il est conscient de sa misère. Il s'agit d'une réflexion avec du recul. L'homme "habiles" connaît les "misères d'un roi dépossédé" (107), car il compris qu'il est "déchu d'un meilleure nature qui lui était propre autrefois" (108)

l'investiture aux ecclésiastiques, et il en vient à établir la suprématie de la papauté sur toute la chrétienté grâce aux Dictatus Papae. En 1076 l'empereur Henri IV le déclare déchu et l'excommunie. Un an après, Henri IV s'humilie en lui demandant son pardon. Mais en 1084, par son entré à Rome Henri IV déclare Grégoire VII déchu à nouveau et reconnaît Clément III. Grégoire est libéré grâce l'action de Robert Guiscard qui emmène le pape à Salerne, où il meurt en exil en 1085. La période est très néfaste

Apparemment ce poème parlera de cet oiseau  qu’est l’albatros  IV. Nature et thème principal • L’albatros: un oiseau aux grandes ailes qui ne  sait voler ‐> la mer, le voyage • La moquerie des êtres humains face à un  animal inadapté.  • L’élévation: l’espace aérien ≠ la terre, la  grandeur de cet oiseau, sa majesté. Analyse détaillée • Lexical:  ‐ champ lexical de la mer (équipages v.1, mers,  navire v.4, planches, tempête v.14, etc.) ‐ registre de langue: courant, certains  termes soutenus (indolents v.3,  prince des  nuées v

genèse des FdM, le sens du titre et l’architecture particulière qui construit ce recueil. « L’Albatros » appartient à la première section intitulée « Spleen et idéal » : la 1ère partie commence en fait par l’idéal développé selon un cycle de l’art (grandeur du poète élu I à VI ; misère du poète VII à XIV ; idéal de beauté XVII à XXI). Poème constitué de 4 quatrains d’alexandrins, respectant l’alternance rimes masculines / rimes féminines. Selon les critiques différentes sources sont possibles dans