Glose

l'objet proprement dit (considéré comme un tout) ; - la désignation de ses parties et de ses sous-parties ; - ses spécifications globales (du tout) ; ses spécifications locales (expansion explicitante des parties et des sous-parties au moyen de la glose, par exemple) (Reuter, 1998 ; voir aussi notre article, Q u é b e c français, n° 117, printemps 2000), Il identifie ensuite ces composantes avec ses élèves dans deux textes : un portrait littéraire et une annonce classée (annexe 3, corrigé). Écriture

Justinien. C’est d’une maniere le modele de premiere université portant sur le droit. Leur méthode d’enseignement est la « glose » d’où leur nom de « glossateurs » : il s’agit d’expliquer les mots et les concepts juridiques au fil de la lecture des textes. Cette école connaît son apogée avec Accurse qui rassemble toutes les gloses antérieurs en une seul et meme « grande glose » (achevée vers 1230). Ecole des glossateurs s’est effondré car elle etait trop analytique. Ecole française : école d’Orléans :

d'or du décrétale. C'est ceux qui avaient commencé à travailler sur les décrétales de Grégoire IX mais pas exclusivement, et savait faire appel aux notions présentées dans le décret de Gratien. Les décrétalistes vont se détacher de la méthode de la Glose qui est un commentaire très littéral, qui les poussera vers une commentaire plus général. Ils chercheront à résoudre les contradictions, à dégager les idées communes et à détaillé leur raisonnement propres sur les textes. Ils intéresseront beaucoup

Principe de nudité intégrale, Jean-Marie Gleize écrit ceci : Je n'écris pas français. Je ne sais pas le français. Je ne suis pas français. Belle contradiction, Jean-Marie Gleize fait ce qu'il dit qu'il ne fait pas et qu'il n'est pas. En guise de glose : "je refuse de faire le français, je ne tomberai pas dans les clichés du français". Etre fraçais ou écrire en français ne doit pas définir l'auteur ni son écriture. Ici, Jean-Marie Gleize se débarrasse d'une éventuelle catégorisation ou d'éventuels

à la déclaration. C’est dans cet exercice d’équilibrisme verbal que les tournures indirectes prennent un relief singulier. Ainsi, dans la scène 7 acte II : Je dis que vous me haïssez ; je vous l’ai dit, vous n’en disconvenez point. Cette formule glose une séquence de la réplique précédente dans laquelle, à propos de l’interprétation du billet, la comtesse précisait qu’il ne signifiait pas : « haïssons-nous, soyons-nous odieux. » et ajoutait « Si vos dispositions de haine, ou pour toutes les femmes

qu’il ne prend pas compte du premier, et de la contrainte quotidienne qu’il représente. Toutefois, la définition discutée fait mention de « la signification du discours libertin », et évoque par là que le discours du libertin doit être au préalable glosé pour être compris. Cela apparaît dans toutes les œuvres licencieuses : le libertin parle par métaphore, use de codes, signifie une chose en en disant une autre. La Fontaine est sur ce point le maître du genre. Il est en effet le premier à trouver un

doit les considérer comme structurés au même titre qu'elle 3. De l'autre côté du texte, mais liés à lui par la pratique sociale de la lecture, qui rend un texte indissociable des formes de culture ou d'enseignement par quoi il est transmis, la glose des « scholiastes », tous les méta-langages ou médiations qui le font « littérature ». Il n'y a pas de texte « pur ». Toute rencontre avec l'oeuvre, même sans prélude, dans l'espace absolu entre livre et lisant, est déjà orientée par le champ intellectuel

en dessous de 300 qui était alors le nombre habituel de sénateurs. Non content de faire entrer de nouveaux sénateurs pour compléter l’effectif, Sylla procéda à un doublement de celui-ci, l’assemble sénatoriale passant à 600 membres. On a beaucoup glosé sur cette réforme de Sylla. Ses détracteurs l’accusèrent d’avoir noyauté le Sénat avec des hommes à lui, parfois choisis sans respect du système censitaire, parmi les centurions de ses légions ou même parmi de simples soldats indignes du rang de sénateurs

il donnait une explication détaillée du texte, linéaire et à cette issue il proposait une synthèse, résumait les principes juridiques dégagés : les brocards, des règles générales. Le fruit de ces leçons étaient par la suite conservé par écrit : la glose, qui est un bref commentaire du texte de Justinien. Lorsqu'elles semblaient importantes ou dégageaient un principe nouveau, on le reportait à même le texte. Les copistes, chargés de reprendre les compilations pour les diffuser inséraient en marge du

dans les salons : La poésie galante regroupe le rondeau médiéval, l'épigramme, le madrigal et le blason. Sa fonction principale est de complimenter, de célébrer les qualités physiques et morales d'une dame. La poésie ingénieuse : On y recense la glose, l'énigme, l'anagramme, le bout-rimé. Cet exercice de style sert surtout à illustrer et à mettre en avant l'ingéniosité, la subtilité et le talent de son auteur. La poésie psychologique concerne les portraits, les allégories et les métamorphoses.