Germinal Personnification De La Mine

GERMINAL Première partie chapitre 4 : La mine infernale De "C'était Maheu..." à "...la pluie des sources." [pic][pic][pic] Introduction       Le texte que nous allons étudier se trouve au début du chapitre 4 de la 1ère partie, consacrée à l'exposition des personnages et de leur situation. Etienne Lantier est engagé à la mine et y remplace Fleurance, ancienne hercheuse. Il y fait donc un travail de femme.      Le texte décrit les conditions de travail des mineurs. Le lieu est vécu comme

appartenant au champ lexical de la destruction : débris, miettes, défoncées, brisées, morceaux, broiement, écrasement, fendues, volaient en éclats, arrachés, crevés, tombées, rompu, tordues, cassés, écrasés + une comparaison : « comme sous un coup de mine » l. 10 (= charge explosive). Autant de termes qui insistent sur « la violence du choc » (l. 21) et sur la force de l'impact sur tous les éléments du train (sauf les derniers wagons), qui a perdu toute forme normale (il est devenu « informe » l. 4)

LE ROMAN ET SES PERSONNAGES, VISIONS DE L’HOMME ET DU MONDE Extrait de Germinal (1885) D’Emile Zola (a créé le courant naturaliste : courant qui fait percevoir une âme collective chez ceux qui partagent la même détresse) Introduction : - Contexte : Le courrant naturaliste du XIX siècle qui s’intéresse aux déterminations sociales, aux classes sociales et au monde du travail. - Genre littéraire : Le roman, texte narratif. - Types de texte : Début du roman. - Contenu : Il s’agit de Maheu

réalité humaine dans toute sa complexité. Il rétablit l’unité de l’homme, fouillé jusque dans les ressorts les plus secrets de son corps, avec son époque et son milieu. Zola ne fait pas appel à son imagination lorsqu’il écrit Germinal. En effet, il est descendu au fond de la mine d’Anzin, il a visité les corons pour écrire ce roman. Il est monté aux cotés du mécanicien sur la ligne Paris-Mantes pour préparer La Bête humaine, il a aussi passé toute une nuit aux Halles pour écrire le Ventre de Paris.

valorisantes : « elle avait des qualités rares de brave femme ». La personnification est en soi déjà une valorisation. Lantier dira même qu’elle possède « une âme, une personnalité », ce qui n’est pas le cas de toutes les machines. La Lison devient alors une machine quasi « fantastique », qui sort de l’ordinaire car un mystère est lié à sa fabrication. (A rapprocher sous cet angle de l’alambic dans L’Assommoir ou du Voreux, la mine dans Germinal) Les qualités vont être à la fois physiques et morales et

Zola et le Naturalisme : Germinal Zola Ses idées évoluent vers le socialisme, influencé par ses amis et ses enquêtes sur le monde ouvrier. Il ne s’engage dans aucun parti : la justice guide ses choix idéologiques. Il s’inspire de Balzac. Diff= personnages /classes sociales + 1 membre d’1 famille est développéCitation : « je regarde et j’observe pour créer, non pour copier)DéfinitionsPositivisme  : la seule connaissance possible est fondée sur l’expérience et l’étude des faits

Gervaise. En effet, de nombreux termes se chargent de connotations maléfiques : Au début, la couleur " cuivre rouge " de l'alambic suggère quelque chose d'inquiétant (connote le sang, la violence) ; " forme étrange ", " mine sombre ", " puissant et muet " : personnification de l'alambic. La simple machine devient un travailleur mystérieux, étrange (" un travailleur morne, puissant et muet ").  La terreur : A la fin, la simple crainte de Gervaise se transforme en terreur : " Gervaise, prise

indiquant du doigt, avec un gros plan sur un détail technique l’énorme cornue. Le recours aux sensations – visuelle avec les formes : ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux et les couleurs : cuivre rouge, vitrage clair, mine sombre, reflets éteints de ses cuivres-, auditive souffle, grondement, sourdement- , tactile vitriol encore chaud , et de manière implicite gustative filet limpide d’alcool … permet de s’en faire une représentation tangible et vivante (couleurs, bruitage

termes de son compagnon parce que ceux-ci se chargent de connotations maléfiques. La couleur « cuivre rouge » de l’alambic, qui connote le sang et la violence, suggère quelque chose d’inquiétant. De plus, la personnification de la machine, mise en valeur grâce aux expressions « forme étrange, mine sombre, puissant et muet », transforme la machine en un monstre effrayant, un « travailleur » mystérieux et étrange. Enfin, la simple crainte de Gervaise se mue en terreur, « prise d’un frisson », elle recule

Gervaise. En effet, de nombreux termes se chargent de connotations maléfiques : Au début, la couleur " cuivre rouge " de l'alambic suggére quelque chose d'inquiétant (connote le sang, la violence) ; " forme étrange ", " mine sombre ", " puissant et muet " : personnification de l'alambic. La simple machine devient un travailleur mystérieux, étrange (" un travailleur morne, puissant et muet "). La terreur : A la fin, la simple crainte de Gervaise se transforme en terreur : " Gervaise, prise d'un