Furie

synesthésies : " Les parfums, les couleurs et les sons se répondent "est ici totalement mis à l'écart. Ce macabre enterrement est sans parfums, sans couleur de par le côté sombre, et sans " tambours ni musique ". Seuls subsistent les bruits de " cloches en furie ", mais qui connotent le moment apocalyptique. Le poète est donc ici perdu et trahi, seul. Conclusion Pour traduire le " Mal de vivre ", le poète a exprimé la déchéance humaine à travers un décor macabre triste, cloitré et angoissant, lent.

fâcheux démon, durant les nuits entières, Rassemble ici les chats de toutes les gouttières ? J'ai beau sauter du lit, plein de trouble et d'effroi, Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé

accompagnent la beauté. Une autre métaphore, dans la même strophe - “Dans son œil, ciel livide ou germe l’ouragan...” - illumine encore non seulement la personnalité sombre de la femme mais aussi le regard qu’elle donne à l’auteur; plein de la furie. Cette association paradoxale nous fait comprendre l'importance du regard dans ce poème. Ce même œil, renvoie des sentiments contradictoires - “La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.” - un plaisir et une souffrance qui mènent à la mort ; la

Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient

tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure

-L’effritement du sentiment d’identité personnelle. -La pénalisation de l’homme face à sa perte d’identité, sa vision comme personne véritable. -L’absence de ritualisation de la mort qui, de nos jours, est devenue une absurdité de par la perpétuelle furie technologique qu’exerce une société sur tout individu. Les « folies », comportements déviants, ne sont pas foncièrement irrationnelles comme on pourrait le penser au premier abord. Elles peuvent être une issue à la réalité hostile du fou qui, en

rentrer pour aller prendre le petit déjeuner. Même si je m’amusais mon ventre criait famine, il eut donc raison de moi et je rejoignis mon père. Mon père leur prêta mon ballon pour qu’il puisse jouer même après mon refus. Je suis rentré comme une furie et après avoir mangé comme une fusée, j’ai donc dévalé les escaliers avec mon père pour rejoindre mon ami. Je suis arrivé à la piscine en trombe et je le vis sans mon ballon. Je suis venu en courant en lui disant que je ne lui parlerais plus jamais

entre l'espérance (v.6), l'espoir (v.19) et l'angoisse (v.20). La majuscule (Espérance, Espoir, Angoisse) marque la représentat° allégorique. La seconde opposit° I e I le vacarme et le silence final comme au vers 2 « gémissant » et au vers 13 « Avec furie », « bruit sourd » indique le bruit assourdissant des cloches et au vers 14 « un affreux hurlement » marque à la fois le vacarme et la douleur. Tandis que la dernière strophe marque le silence. On a des tens° I e I le ciel et la terre ou le bas et

III Je n’ai pas dormi. Comment aurais-je pu dormir ? le sang battait dans mes tempes avec furie. Je veux me replonger dans ces fanges. Quelle boue !..... De quelle boue aussi je l’ai tirée.... Elle aurait dû le sentir, juger mon acte à sa juste valeur !.....Plusieurs considérations m’ont amené à ce mariage : je songeais par exemple que j’avais quarante et un an et qu’elle en avait seize. Le sentiment de cette inégalité me charmait. C’était doux, très doux. J’aurais voulu, toutefois, faire un

sourde des premiers quatrains. • Réseau lexical des sons, vifs et violents : cloches, hurlement, geindre opiniâtrement • La violence de l crise est rendue par l’expression « tout a coup », qui met en valeur l’absence de contrôle, renforcé par « furie » • Sonorités violentes v.13 : harmonie imitative en L, T, V, qui miment les cloches • Les cloches lancent un appel vers le ciel, un hurlement (v. 14). Cet appel au ciel est opiniâtre (= obstiné), c'est un gémissement d'esprit condamné à l'exil