Freres De Sang

Président Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers Quand j'étais prisonnier On m'a volé ma femme On m'a volé mon âme Et tout mon cher passé Demain de bon matin Je fermerai ma porte

passe vite onze ans Vous vous étiez servi simplement de vos armes La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants L'affiche qui semblait une tache de sang Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles Y cherchait un effet de peur sur les passants Nul ne semblait vous voir français de préférence Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants

leur mère. Les tonalités dominantes sont tragique et pathétique et l’intérêt de ce passage consiste à montrer justement comment est mis en scène le dilemme des deux frères. Pour répondre à cette problématique nous verrons tout d’abord le portrait de Cléopâtre, une mère monstrueuse, et nous analyserons ensuite le dilemme des deux frères. Cléopâtre est absente de la scène mais le dialogue tourne autour de son personnage. Elle apparaît comme une mère cruelle et aveuglée par sa haine. Le discours

1980. Léopold Sédar Senghor continue à écrire et reçoit d’innombrables prix littéraires. Il meurt en 2001. HOSTIES NOIRES POEME LIMINAIRE Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang ? Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux Je ne laisserai pas – non ! - les louanges de mépris vous enter- rer furtivement. Vous n’êtes pas des pauvres

Je ne veux pas la faire Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens C'est pas pour vous fâcher Il faut que je vous dise Ma décision est prise Je m'en vais déserter Depuis que je suis né J'ai vu mourir mon père J'ai vu partir mes frères Et pleurer mes enfants Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe Et se moque des bombes Et se moque des vers Quand j'étais prisonnier On m'a volé ma femme On m'a volé mon âme Et tout mon cher passé Demain de bon matin Je fermerai

de malheurs ? Mes frères somme nous donc contraint , restreint a cette roue de la chance ? Nos destins,nos vie sont elle écrite par le choix du sort de la déesse Tyché? Elle est souvent belle et joyeuse, mais parfois elle nous fait mal et nous frustre. La vie et témoin de nos succès et de nos joies, mais aussi de nos échecs nombreux . Nous avons connues des années ou nous avons triompher glorieusement de nos ennemis et malgrès tout cela en contreparties nous avons perdu des frères d'armes ! La vie

l’Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs. Il fait une brève pause en silence. Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; Oui j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. Puis le célébrant fait la prière pour le pardon : Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; Qu’il

POÈME LIMINAIRE À L.-G. DAMAS Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes, votre frère de sang ? Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux Je ne laisserai pas — non ! — les louanges de mépris vous enterrer furtivement. Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur Mais je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France. Car les poètes chantaient

de l’extérieur) Il peut arriver des choses importantes en dehors de l’espace scénique, mais elles sont toujours rapportées. Comme dans La Thébaïde lorsque Créon raconte à Antigone le combat mortel de ses deux frères (acte V, scène III), il fait revivre la scène aux spectateurs par l’intermédiaire de son récit fondé sur une hypotypose marquant le réalisme de la scène du combat qui est dépeinte. Ou bien dans Mithridate , dans l’acte II

se présente parmi les plus beaux poèmes que j'ai lu . Il m'a particulièrement beaucoup ému, notamment cette rivalité qui nait entre ces deux frères pour subsister, comme on peut le montrer au vers 4 à 6 : " [...]à force de coups, d'ongles, de poings, de pieds, il brise le partage, dont nature donnait à son besson l'usage [...] " De si petits frères se battant déjà . Leur première dispute parmi les milliers d'autres . Bien sûr, c'est une personnification du catholicisme ainsi que du protestantisme