Fordisme Inconvénients

présentation de Smith, restée célèbre à travers l’étude du fonctionnement d’une manufacture d’épingles, préfigure ce que sera beaucoup plus tard l’organisation scientifique du travail (OST) avec ses deux modèles historiques que sont le taylorisme puis le fordisme. Dans les deux cas on retrouve une double logique organisationnelle déjà illustrée par Smith en 1776, celles de la division verticale et de la division horizontale du travail. Pour Smith, l’intérêt de la division du travail va au-delà du seul

Les grands principes de l'organisation taylorienne et fordienne ont pris leur expansion pendant la croissance des années 1950-1970 et l'accroissement de la « société de consommation » des Trente Glorieuses. A la fin des années 1970, on constate une remise en cause de ces principes d'organisation de la production symbolisés par la « révolution toyotiste », remettant en cause les principes de Frederick Taylor et Henry Ford. Mais y a-t-il effectivement disparition de ces organisations scientifique

Cette hausse de ventes est elle-même facteur d'économies d'échelle et engendre de nouveaux gains. La crise de 1929 a montré la limite à la production de masse lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'une consommation de masse. C'est pourquoi, après 1945, le fordisme s'est imposé incluant des hausses régulières de salaire dans les entreprises et l'intervention de l'Etat par la sécurité sociale et la redistribution pour régulariser les revenus et permettre les ventes. Les nouveautés permises par le progrès technique

bases méthodologiques de l’invention de la chaîne de production, cette dernière est plutôt le fait de Henry Ford et de ses ingénieurs. Il vaudrait donc mieux parler à son propos de « fordisme ». Nous ne nous intéresserons pas ici au bilan humain, physiologique, social et culturel du taylorisme et de son rejeton, le fordisme. Ce bilan est toujours discuté (voir Montmollin, 1981, et surtout Montmollin & Pastré, 1984, pour un point de vue récent et la présentation et la discussion d'autres points de vue

productivité, a permis la production et la conso de masse. Par extension, on appellera fordisme, un mode de régulation macro-économique fondé sur l’articulation vertueuse d’une production de masse et d’une consommation de masse. Hausse des gains de productivité permise par l’OST = l’aug simultanée des profits et des salaires. Se qui entraîne une conso de produits standardisés qui alimentent la croissance. Le fordisme en Europe : après la seconde guerre mondiale ce qui explique la forte croissance de

permettant de mieux satisfaire la demande. Ces nouveaux modèles d’organisation du travail s’inspirent des procédés développés principalement par les entreprises japonaises et sont regroupés sous l’appellation de « Toyotisme » (en opposition au « fordisme »). 2. la recherche de la qualité totale L’entreprise de type « Toyotiste » s’inscrit dans une logique de qualité totale qui consiste à développer un processus continu d’amélioration du processus de production à partir de la mobilisation

des tâches qui se traduira par une déqualification des travailleurs). Ce système a été efficace pour augmenter la productivité. (Taylor est vu par les ouvriers comme l’esclavagiste des temps modernes.) Henry Ford : le fordisme : un approfondissement du taylorisme Le fordisme est appliqué à partir des années 20 aux E-U et après la 2nd Guerre mondiale en Europe. Les principes sont : le travail à la chaine : le convoyeur évite les déplacements inutiles des salariés (suppression des temps morts)

responsabilités effectives ds la définition du travail. 4) Les contradictions du fordisme : Fordisme minée par une contradiction interne : travail pénible donc ouvrier peu motivés (absentéisme) mais dépendance du tout et de l’assentiment des parties. Solution : le « five dollars day » (Ford dira qu’il n’a jamais autant réduit ses coûts de production que le jour où il a doublé le salaire ouvrier). Un autre ressort du fordisme : la théorie du salaire d’efficience : on peut accroître la productivité d’un

importante ? Une formation technique élevée ? Une main-d’œuvre capable d'adaptation, d'innovation ? En fait, selon les secteurs les périodes, le niveau et le type de qualification les plus favorables à la productivité sont variables. Le taylorisme le Fordisme avait considérablement accru la productivité -- pourtant ils s'appuyaient d'abord sur une main- d’œuvre peu qualifiée et même parfois illettrée. L'idée du travail comme valeur en voie de disparition est plutôt de l'ordre du souhaitable - souhaitable

produire plus, grâce à la baisse des coûts de transport. 2/ Toyotisme : Le toyotisme ou ohnisme (du nom de Taiichi Ono, ingénieur chez Toyota) est une organisation du travail d'origine japonaise, qui s'impose comme l'amélioration du taylorisme et du fordisme. Il a d'abord été appliqué dans l'entreprise Toyota. Le toyotisme serait le modèle idéal de l’organisation de l’entreprise du point de vue de la productivité. Mais sa mise en place au Japon a pris plusieurs dizaines d’années et n’a probablement