Femme Soumise

Sujet : Les inégalités des relations hommes à femmes ont-ils changé depuis le 18ème siècle? Ce corpus de texte contribue à répondre à cette problématique. Comprendre les conceptions de la femme dans la société par deux auteurs masculins du 18ème et par deux auteurs féminins du 20ème siècle sera la première partie du devoir. Ensuite à l’aide des textes nous verrons comment se traduisent ces conceptions dans les relations d’hommes à femmes. Jean Jacques Rousseau dans Emile ou de l’éducation

il n’hésitera pas à porter son poing à la figure de sa femme si l’envie lui en prend. Il est rare de retrouver sous un même toit un couple heureux partageant un amour véritable, puisque l’homme s’assure avant tout une épouse pour que l’ensemble des tâches ménagères soient effectuées, les repas préparés, les enfants gardés et que toutes les autres corvées qu’il ne juge pas réservé au gendre masculin soient complétées. La femme est donc soumise, elle n’a d’autre choix que de faire ce que lui ordonne

la misogynie exagérée des hommes au XVIIème siècle. Dans scène d'exposition de l'acte I scène 1, Arnolphe fait le portrait de la femme idéale tout en gardant un esprit comique. Extrait du document: Les vers 2 à 5 «Je crois, en bon chrétien…les leurs avec trop de talents» sont composés d'éléments qui situent le contexte : la place de la femme dans le mariage («une femme habile» serait un danger pour Arnolphe et les époux en général), et qui préparent l'action à venir : Agnès occupera-t-elle cette

comme Mme de Gouge qui a participé à la déclaration des droits de la femme ou Mme de Scudéry , une romancière qui a donné lieu à la pièce de Molière « les précieuses ridicules » .Vers 1600, c’est le règne des contes, des farces et des fabliaux : l’on s’y moque des femmes et de leurs multiples défauts, et des maris trompés. Cela reflète une société où la femme est le jouet de l’homme. De plus pour l’Église, depuis le péché d’Ève, la femme est un objet de tentation et elle est vouée à la perfidie. À cette

certaines désirent. Cette identification de la femme à la communauté familiale dépouille la femme de son individualité. La femme est le principe spirituel (l'âme) du foyer, l'homme en est le principe juridique. Les mentalités sont forgées de croyances anciennes, sur les femmes notamment. Au 18ème siècle, même si la société chrétienne européenne a quelque peu évolué depuis le Moyen-Age, il est des mythes qui perdurent. Ainsi en est-il du mythe de la femme créée non en même temps que l'homme, mais à partir

objet d'art exceptionnel (une statue de femme en ivoire) ; il se prend de désir pour son œuvre ; la statue à l'apparence de la vie ; Pygmalion fait une offrande rituelle à Vénus et lui adresse une prière ; Vénus entend la prière ; Pygmalion revient à sa statue et son vœu est réalisé. Effet Pygmalion  Pygmalion était un roi légendaire de la mythologie grecque. Il était roi de Chypre. Sculpteur à ses heures, il tailla dans la pierre la statue d’une femme superbe et finit par en tomber amoureux

1 ) Date publication : 1750 , siecle : 18 eme = mouvement des lumieres 1 ere représentation de l’œuvre : tres peu de succes 2) Structure de l’œuvre : - Scéne d’expo ( info : peuple sur iles desertes , femme veulent + de pouvoir ) - Nœud de l’intrigue scene 2 homme vont créer les lois ou athernice mme sorbin font vœux de se battre pour la cause des femmes ( scene 6) - Peripeties :  Athenice et Mme Sorbin veulent abolir la servitude du mariage ( scene 5)  femmes pretent serment de se battre

mariage, Agnès, n'est pas un badinage: A d'austères devoirs le rang de femme engage; Et vous n'y montez pas, à ce que je prétends, Pour être libertine et prendre du bon temps. Votre sexe n'est là que pour la dépendance: Du côté de la barbe est la toute-puissance. Bien qu'on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité; L'une est moitié suprême, et l'autre subalterne; L'une en tout est soumise à l'autre, qui gouverne; Et ce que le soldat, dans son devoir instruit

passé (avec ses failles) et un présent/avenir (avec ses espérances et ses failles aussi) Cela sur plusieurs points : 1. SANS le consentement de ses parents Désormais, la jeune femme marocaine promue au mariage, peut se marier librement, sans l’autorisation de son père : la règle qui soumettait la femme à la “wilaya” dans le mariage, à la tutelle d'un membre mâle de sa famille, que ce soit un père, un frère ou un oncle fait partie du passé ! On ne fait plus appel aux douze témoins au cas

« Là où tant d'hommes ont échoué, une femme peut réussir. » Talleyrand Table des matières : Introduction.......................................................................................................................................... I° La femme soumise............................................................................................................................. II°L'émancipation de la femme..........................................