Esclavage en Grèce antique

juste droit de ses honneurs jaloux. Tout dieu veut aux humains se faire reconnaître : On ne voit point les champs répondre aux soins du maître, Si dans les jours sacrés, autour de ses guérets, Il ne marche en triomphe à l'honneur de Cérès. La Grèce était en jeux pour le fils de Sémèle; Seules on vit trois soeurs condamner ce saint zèle. Alcithoé, l'aînée, ayant pris ses fuseaux, Dit aux autres : «Quoi donc ! toujours les dieux nouveaux ! L'Olympe ne peut plus contenir tant de têtes, Ni l'an

condition, cela relève, certes, d'anciennes traditions carnavalesques. Mais c'est en même temps s'intégrer dans un mouvement de critique profond, qui laïcise et relativise l'ordre social et politique. L'assimilation de la servitude moderne à l'esclavage antique, les résonances de ce mot d'« esclave » dans un pays dont l'économie et la société coloniales se sont édifiées sur le commerce triangulaire, ne pouvaient que frapper le lecteur ou le spectateur modernes. En exprimant un ressentiment social puissant

jusqu’à la mer Noire. L’étude des nécropoles montre une société dominée par une aristocratie guerrière. L’expansion géographique débouche sur l’invasion de la Gaule et de l’Italie (prise de Rome par Brennus vers 390 avant J-C), ils envahissent la Grèce en 279 avant J-C, mais échouent devant les Delphes, certains s’établissent en Asie mineure où ils fondent la Galatie. Dans un même temps, de nouveaux arrivants s’installent au nord-ouest de la Gaule : les belges. Dans la Guerre des Gaules, Jules César

formes littéraires, en même temps qu’il a suscité de nombreuses reprises des personnages de ce récit et de ses thèmes. I. L’Odyssée et la littérature antique 1. La tragédie et le drame satyrique Compte tenu de l’importance qu’elle accorde au DD (discours direct) et à la forme dialoguée, l’Odyssée d’Homère a pu inspirer directement la tragédie antique. Ulysse fait dans la tragédie grecque quelques apparitions qui mettent bien en valeur son habileté rhétorique : sa mêtis trouve ainsi son emploi sans

sociales de l’Antiquité * Claire Lovisi : Introduction historique au Droit * Jean-Marie Carbasse : Manuel d’introduction historique au Droit ------------------------------------------------- PROLEGOMENE HISTORIQUE L’Histoire du monde grec antique s’étend sur deux millénaires et est divisée en trois grandes périodes. 1. La période archaïque (du début du 2ème millénaire au VIIème siècle avant JC). C’est un période méconnue dont on a peu de traces. On la connait surtout grace à Homer et à

------------------------------------------------- 3.3 Antiquité L'impôt coexiste longtemps avec des pratiques proche du pillage : réquisition, corvées, esclavage... Il repose surtout sur l'impôt foncier et la capitation, c'est également l'apparition des droits de douane. La fiscalité dans l'Égypte antique touchait lourdement les paysans. La fiscalité de la Grèce antique est principalement indirecte. Elle introduit le système de la ferme dans certaines citées. Les plus riches devaient s'acquitter de la liturgie

Moyen-âge. * 15e siècle : fin du Moyen-âge. * Du 15e siècle à 1789 : L’Ancien régime ou l’Histoire moderne. * De 1789 à 2009 : l’Histoire contemporaine. ------------------------------------------------- PARTIE 1 : LES LEGUES JURIDIQUES ANTIQUES (-3000 - +476) DE LA LOI DES DIEUX A LA LOI DES HOMMES. Chapitre 1 : les droits orientaux : droits relevés et casuistiques. →Nous allons étudier deux civilisations orientales : les mésopotamiens et les hébraïques entre -2500 jusqu’à l’an 0

il existe un tel appareil administratif et où il oriente durablement le comportement des individus vers des mœurs ou une compétition pacifique entre les individus pour le pouvoir. On aurait pu considérer l’existence d’Etats primitifs comme la Grèce Antique, l’Egypte ancienne… Les individus cherchent à conquérir ces administrations de façon pacifique et non plus armée, ce sont des rivalités pacifiques entre groupes sociaux égaux, dès le XIVe siècle. De cette définition dynamique de l’Etat résultent

autrement dit sur l’idée que l’histoire se dirige vers un certain but prédéterminé. Cette idée est d’abord une idée religieuse, qui s’exprime pour la première fois, dans la culture européenne, chez Saint Augustin (354-430). Le 24 août 410, le monde antique s’écroule car Rome est pillée par les troupes du roi wisigoth Alaric. Or Rome était chrétienne depuis un siècle. Augustin répond à l’opinion publique païenne qui y voit la responsabilité du christianisme. Il explique que le monde est constitué de

pour un modèle politique décrié et qui n’est pas vraiment appliqué sereinement, pourrait-on rétorquer… Mais un Modèle qui reste une référence pour la réflexion des politistes cultivés et ayant conscience de l’importance de la prégnance des analyses antiques. Il est possible de citer Julian Freund et son L’Essence du politique, où il écrit dès la première page qu’ « on trouve dans toute collectivité politique, quelle qu’elle soit et sans en excepter aucune, des constantes et des réalités immuables »