En Quoi Phedre Est Elle Un Monstre

essentielle mais elle ne nous dit pas quel doit être ce traite­ ment. L'accord se fait sur une conception purement formelle de la 5 justice, le désaccord se manifeste quand il s'agit de passer à l'appli­ cation. Quelles sont les raisons de ce désaccord, de quoi dépend-il, peut-on espérer aboutir à un accord sur ces deux questions con­ troversées, voilà ce qu'il importe maintenant d'examiner. Chacune des six formules de justice que nous avons examinées précédemment, met l'accent sur un autre élément qu'elle

fausset. Rien n’y manqua. La chose fut on ne peut plus pathétique et pitoyable. La séance de nuit surtout fut tendre, paterne et déchirante comme un cinquième acte de Lachaussée. Le bon public, qui n’y comprenait rien, avait les larmes aux yeux*. De quoi s’agissait-il donc ? d’abolir la peine de mort ? Oui et non. Voici le fait : Quatre hommes du monde, quatre hommes comme il faut, de ces hommes qu’on a pu rencontrer dans un salon, et avec qui peut-être on a échangé quelques paroles polies ; quatre

▶ Identifier le registre lyrique Devoir n° 6 ▶ Éléments de versifications ▶ Formes fixes et formes libres lecture analytique ou entretien Oral obligatoire : lecture analytique ou entretien CONSEILS généraux De quoi se compose une séquence ? Une séquence est conçue d’abord selon des objectifs, et s’inscrit dans les perspectives et les objets d’étude au programme. Chaque séquence se composera suivant ce modèle et contiendra : – une entrée présentant les objectifs

garçons. En réalité, on ne sait rien de précis sur cette période de la vie de Guillaume, sinon, par ce qu'il en a dit lui-même. Vers l'âge de sept ans, il fit un premier voyage à Paris. Sa mère avait loué un appartement en face de l'Élysée, grâce à quoi il eut la chance de voir de ses yeux le président de la République, Jules Grévy. Elle revint à Paris avec Guillaume et Albert en 1889, année de l'Exposition. Guillaume était depuis un an élève des Maristes au collège Saint-Charles, de Monaco. Il y

du laid et du mal" (Pl. I, p. 118). Il note également, dans Fusées (XI, Pl. I, p. 660): "[...] les satans n'ont-ils pas des formes de bêtes?". Mais Baudelaire, peut-être influencé par la tradition gothique qui représentait démons et vices par des monstres ou des animaux (C.B.), reprend aussi, à sa manière, la théorie romantique d'une emblématique animale des passions: voir notamment J. Pommier (1932), p. 77 et suiv., 109. On considérera dans ces diverses perspectives la modification du v. 2, dans

symbolise le stimulant nécessaire à l’amour et peut-être à l’inspiration poétique, à la pensée, tourment humain par excellence, la pensée qui engendre la pensée. La même allégorie se retrouvera dans “L'âme et la danse” ; alors que Socrate vient de parler, Phèdre s'écrie : «Comme si de ta bouche créatrice, naissaient [..] l'abeille et l'abeille.» Au vers 3, la «tendre corbeille» est la poitrine. Au vers 4, le «songe de dentelle» est un voile léger. Au vers 7, «un peu de moi-même vermeille» est un peu de sang

symbolise le stimulant nécessaire à l’amour et peut-être à l’inspiration poétique, à la pensée, tourment humain par excellence, la pensée qui engendre la pensée. La même allégorie se retrouvera dans “L'âme et la danse” ; alors que Socrate vient de parler, Phèdre s'écrie : «Comme si de ta bouche créatrice, naissaient [..] l'abeille et l'abeille.» Au vers 3, la «tendre corbeille» est la poitrine. Au vers 4, le «songe de dentelle» est un voile léger. Au vers 7, «un peu de moi-même vermeille» est un peu de sang

D’en effacer jamais l’agréable peinture ; Lieux qui donnez aux cœurs tant d’aimables désirs, Bois, fontaines, canaux, si parmi vos plaisirs Mon humeur est chagrine, et mon visage triste : Ce n’est point qu’en effet vous n’ayez des appas, Mais quoi que vous ayez, vous n’avez point Caliste1, Et moi je ne vois rien quand je ne la vois pas. François de MALHERBE, Œuvres, 1630 (orthographe modernisée) 1. Caliste, vicomtesse d’Auchy. Questions B : Étude synchronique du texte de français moderne

point d'aventure dans Atala. C'est une sorte de poème [Je suis obligé d'avertir que si je me sers ici du mot de poème, c'est faute de savoir comment me faire entendre autrement. Je ne suis point de ceux qui confondent la prose et les vers. Le poète, quoi qu'on en dise, est toujours l'homme par excellence, et des volumes entiers de prose descriptive ne valent pas cinquante beaux vers d'Homère, de Virgile ou de Racine. (N.d.A.)] , moitié descriptif, moitié dramatique : tout consiste dans la peinture

strict qui nous intéresse ici et qui est le propre de tout homme. Est-il un homme qui ne l’ait jamais éprouvé, qu’il se soit jamais exclamé : « Oh que c’est beau ! » ? Un tel homme, s’il pouvait exister, ne serait ni plus ni moins qu’un monstre. Et même un monstre jouit nécessairement du beau. C’est autant dire que l’homme est fondamentalement un être esthétique. Nous pouvons le montrer aussi bien dans la trame de son existence (analyse ontologique) que dans le parcours de son histoire. L’existence