En Attendant Godot La Cantatrice Chauve

Sartre, les dramaturges de l’absurde voyaient, selon le mot d’Eugène Ionesco, « l’homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (la Cantatrice chauve, 1951 ; Rhinocéros, 1959) et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l’absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication du langage pour le restreindre à une fonction purement ludique, et à réduire les personnages à des

Lecture analytique : En attendant Godot, Beckett Problématique : En quoi ce passage, à travers son oscillation entre tragique et comique, permet-il de réfléchir à la vanité de la condition humaine ? I. Eléments clownesques * Jeux sur la langue : répétition, situation mécanique. Dialogue de sourd : les réponses ne correspondent pas toujours avec les questions. Et jeux sur les sonorités proches : paronomase (Enlève, relève). * Situation : 2 personnages qui attendent sans but sur une

1) S. Beckett, En attendant Godot, I [début de la pièce jusqu’à : « Vladimir :  C'est long, mais ce sera bon. Qui disait ça ?»  ] 2) N. Sarraute, Pour un oui ou pour un non [début de l pièce jusqu’à « H.2 : (…) ce n’est pas sans importance »] 3) B.-M. Koltès, Combat de nègre et de chiens, scène I (entière) Pour l’entretien : • Autour de En attendant Godot : le théâtre de l’après-guerre ; le « théâtre de l’absurde ». – Visionnage de La cantatrice chauve (mise en scène J.-L

existante. Il voulait réveiller le révolte chez les patriciens. Quand il a vu qu'ils organisent la rébellion (faire la révolte), il a réalise qu'il a succède comme un pédagogue et il leur a permis de le tuer. LA CRISE DU LANGAGE DANS LA CHANTRICE CHAUVE Il va montrer comment le langage est devenu stérile dans l'utilisation qu'on en fait. Le comique et l'absurde servent ici à dénoncer la folie des humains qui cantonnent l'usage du langage à quelques jeux de mots ou à des clichés mortifères. Quand

Beckett (En attendant Godot, 1953), Fin de partie, 1957) ou Jean Vauthier (Capitaine Bada, 1950) introduisirent l’absurde au sein même du langage, exprimant ainsi la difficulté à communiquer, à élucider le sens des mots et l’angoisse de ne pas y parvenir. Ils montraient des antihéros aux prises avec leur misère métaphysique, des êtres errant sans repère, prisonniers de forces invisibles dans un univers hostile (La Parodie d’Adamov, 1949 ; Les Bonnes de Jean Genet, 1947 ; La Cantatrice chauve d’Eugène

En attendant Godot première partie. Après la seconde guerres mondiales, la société de la seconde moitié du XXème siècle aspire au changement dans une volonté de s'éloigner de la violence et des barbaries. Ces changements se traduisent dans un nouveau genre théatrâle venant briser les codes du théatre antique. Les grands auteurs de cette époques sont Ionesco (la cantatrice chauve, le roi se meurt), Adamov (L'homme et l'enfant), ou encore Samuel Beckett. Ce dernier a écrit En attendant Godot en

développaient le thème dans un ordre rationnel. Les auteurs reconnus comme les pionniers de l'Absurde sont: Eugène Ionesco avec la Cantatrice chauve, apparaissant comme un ensemble de dialogues décousus mettant en évidence l’absurdité de la répétitivité quotidienne de la vie ; et Rhinocéros dénonçant les montées extrémistes. Samuel Beckett avec En attendant Godot où la pièce laisse une impression de vide associé au but de la vie. Tous les écrivains de l'absurde étaient extrêmement individualistes

II) L'intérêt de la pièce réside-t-il vraiment dans la fin ? OU une fin à plusieurs ouvertures A) Lorsque l'on connaît déjà la fin : A LA PLACE - Une réflexion • En attendant Godot : ? A- Une réflexion Il peut également offrir au lecteur ou spectateur une réflexion. Comme on peut le voir dans En attendant Godot, où Becket met en scène deux héros, Vladimir et Estragon, qui sont des clochards. Il oppose donc la vie misérables de ces deux personnages à leur importance dans la pièce. Ils

que par leurs paroles : ils parlent beaucoup sans se répondre véritablement, chacun poursuivant son idée en dialogues parallèle (Lonesco, La Cantatrice chauve). Dans le langage, actes et scènes ont souvent disparu : le texte se déroule continûment avec alternances entre stichomythie et tirade parfois inattendus (monologue de Lucky dans En attendant Godot, de Beckett, 1952). Tous les registres de langue sont utilisés (parfois d’une langue à l’autre) et tous les jeux de mots sont permis. Pour accompagner

romantiques tendent à abolir la frontière existant entre ces deux types de pièces. Ex : Hernani de V. Hugo relate le destin tragique non plus d’un héros de sang noble mais du peuple à travers la figure du proscrit Hernani. Au XX°, Beckett dans En attendant Godot évoque la destinée tragique de la condition humaine par le truchement de Lucky, personnage enchaîné pouvant s’apparenter à un esclave. B) Le mélange des registres Le théâtre contemporain va au-delà de l’abolition de la distinction