Emma Et Le Bovarysme

Ainsi le réalisme de FLAUBERT apparaît aussi bien dans le tableau d'une luxueuse soirée que dans la description d'un intérieur sordide ou dans l'évocation des derniers moments d'EMMA BOVARY torturée par le poison. II. LES CARACTÈRES, LE « BOVARYSME». Sur le plan psychologique, le réalisme consistera à observer les hommes selon une parfaite objectivité afin d'imaginer avec le maximum de vraisemblance les idées, les sentiments, le langage même des personnages. La médiocrité de BOVARY, la bêtise

rêver et imaginer induise une participation du réel alors que rêvasser coupe de la réalité et peut entrainer l’addiction. Gustave Flaubert à écrit madame Bovary en 1857, Emma s’ennuie avec son mari, elle trouve refuge dans les livres romantiques et dans l’adultère qu’elle s’imagine correspondre à ses fictions. Le bovarysme : comportement qui consiste à fuir par le rêve une réalité insatisfaisante. Elle finit par préféré la vie onirique à la vie réelle. Roger caillois « l’incertitude qui vient

le flux de conscience est celui d'une nouvelle Emma Bovary. B - Une criqtique virulente contre les hommes Blâme vis-a-vis des hommes. Epoque de féminisme exaserbée. Insultes, champs lexicaux faux/vide. Impossibilité de trouver un homme sérieux. Episode lesbien. Les femmes sont valorisées = elles vont jusqu'au bout de leur passion. C - Eloge d'Emma Bovary Dans ce roman, Sollers montre qu'Emma est devenue un type littéraire. Il dit : " UNE Emma". Connotation de l'importance du personnage. Femme

l'oeuvre. Exemples de focalisations et discours rapporté Mme Bovary : http://www.weblettres.net/spip/spip.php?article206 s'interroger sur le titre de l'oeuvre.  Bien que le titre du roman nous indique a l’évidence que le personnage principal est Emma Bovary, le sous-titre ‘’mœurs de province’’ nous apprend que l’auteur voulait brosser le portrait de la France provinciale du milieu du XIXe siècle. reconnaître la présence de différents genres dans l'oeuvre et s'interroger sur la perspective choisie

sensible au charme de Mlle Emma, sa fille. Il multiplie les visites aux Bertaux, jusqu'au jour où son épouse jalouse lui interdit d'y retourner. Au début du printemps, le notaire de celle-ci disparaît en emportant ses fonds, la laissant à demiruinée. Elle meurt brusquement une semaine plus tard. Ainsi s'achève la première expérience conjugale de Charles. Chapitre 3 / La demande en mariage Peu après, le père Rouault l'invite aux Bertaux, pour le distraire... Il revoit Emma et, durant l'été, prend conscience

mort de celle-ci, Charles épouse une jeune femme, Emma Rouault, élevée dans un couvent, vivant à la ferme avec son père (un riche fermier, patient du jeune médecin). Emma se laisse séduire par Charles et se marie avec lui. Fascinée par ses lectures romantiques d'adolescence, elle rêve d’une nouvelle vie, méprisant son mari, délaissant son rôle maternel et elle fait la rencontre d'amants méprisables qui vont faire basculer sa famille. Résumé Emma Rouault est la fille du riche fermier M. Rouault

le curé Bournisien et la mort d'Emma". Néanmoins, Flaubert sera acquitté. Emma, personnage de l'ouvrage de Flaubert, rêve de moments romantiques, elle imagine des salles de danse, des journées rythmées par des airs de musiques entendues dans les théatres. Elle revait d'un homme qui lui ferait partager des danses où le parfum des salons parisiens la ferait voyager vers des sentiments de légèreté et d'aventures. Cependant, Emma est mariée à Charles, autre personnage de l'oeuvre de Flaubert, qui est l'illustration

condamnation de cette propension de l’esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l’imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l’invraisemblance et haine des lieux communs. Il se moque de la littérature dont Emma se gorge au couvent : « Ce n’étaient qu’amours, amants, amantes, dames persécutées s’évanouissant dans des pavillons solitaires, postillons qu’on tue à tous les relais, chevaux qu’on crève à toutes les pages, forêts sombres, troubles du cœur, serments

la vie de celle-là. Emma, une jeune fille romanesque, faisant ses études au couvent attend une vie à travers ses lectures romantique: passionée, pleine de sentiments, romantique. Ses désirs, ses images et ses rêves ne s’acomplissent pas, d’où sa déception et sa tendance à céder à la lassitude, au mensonge, à l’infidelité conduisants au suicide. Peu de temps après le mariage Charles Bovary déménage à Yonville pour arracher sa femme aimée à l’ennui qui altère sa santé. Ici Emma noue une relation sentimentale

de luxe, de fausse poésie et de fausse passion que développent les éducations mal assorties à l'existence future, inévitable. » Pensez-vous comme elle que la lecture de Madame Bovary est moralement édifiante ? 3 ) George Sand décrit ainsi Emma Bovary : une femme « dédaigneuse du réel », « folle et méprisable ». Ce jugement vous paraît-il rendre compte de la totalité du personnage d'Emma ? 4) Sainte-Beuve écrivait : « Madame Bovary est un livre avant tout, un livre composé, médité