Emma Et Le Bovarysme

du XIXe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary, roman qui fondera le bovarysme, puis L'Éducation sentimentale ; il se place entre le roman psychologique (Stendhal), et le mouvement naturaliste (Zola – Maupassant, ces derniers considérant Flaubert comme leur maître). Fortement marqué par l'œuvre d’Honoré de Balzac dont il reprendra

du xixe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary, roman qui fondera le bovarysme, puis L'Éducation sentimentale ; il se place entre le roman psychologique (Stendhal), et le mouvement naturaliste (Zola – Maupassant, ces derniers considérant Flaubert comme leur maître). Fortement marqué par l'œuvre d’Honoré de Balzac dont il reprendra

rencontres de Charles et d'Emma Rouault Une nuit d'hiver, Charles est appelé à la ferme des Bertaux. Le père Rouault, le maître des lieux, un paysan qui paraît assez aisé, vient de se casser la jambe. L'officier de santé est sensible au charme de Mlle Emma, sa fille. Il multiplie les visites aux Bertaux, jusqu'au jour où son épouse jalouse lui interdit d'y retourner. Au 11 REVISIONS DES EXAMENS ORAUX DE FRANCAIS  2011  début du printemps, le notaire de celle-ci disparaît en emportant ses fonds

Le réalisme de Flaubert et de Maupassant libère au fond le roman de cette fonction de miroir, dont Zola reste encore prisonnier. Mme Bovary décrit la province normande et une petite bourgeoisie assez écoeurante. Mais le bovarysme est de tout temps et dépasse ce siècle étouffant. Emma Bovary pourrait être une jeune fille de notre époque ! Aujourd’hui encore, les mauvaises lectures, les illusions un peu sottes, l’aveuglement existent. lls sont de toute époque, éternels peut-on dire tout comme sont éternelles

vulgaire et choquant de la peinture des caractères, Dénonce le Romantisme. Problématique vu en classe : En quoi ce texte présente-il une vision démystifié de l’amour ? : Lettre de Rodolphe : Arguments-leur amour et leur fuite aurait causé le malheur a Emma- Il comprend dans sa lucidité qu’il la menait à sa perte- Leur Passion ce serait émousser avec le temps- Ce n’est pas lui qui cause son malheur, c’est la société- elle aurait aussi causé le malheur de sa fille. Image qu’il veut donner : -Homme responsable

doit entre autre d’obéir à deux disciplines corollaires : l’observation scientifique et l’impossibilité de l’observateur. Cette impossibilité cède souvent le pas, à une ironie féroce, tant à l’égard des personnages excessivement romanesques, comme Emma Bovary qu’aux opportunistes sans scrupules. Lien avec le courant littéraire : On a souvent fait de Flaubert, et cela de son vivant, le chef de file du Réalisme. Il est vrai que comme Balzac il a étudié la réalité sociale et historique. Mais Flaubert

Elle est sensible à la beauté (à Étretat, en Corse) : «Trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l’espace et l’eau». Elle goûte les bains de mer et les promenades dans la campagne normande. Au départ, elle est, comme Emma Bovary avec laquelle la comparaison s’impose, victime de l’aliénation qui est produite par une éducation qui, aux filles, donnait de la vie une vision romanesque, naïve et stéréotypée. Elles ne réussissent pas à faire coïncider avec leurs rêves une

littérature du xixe siècle. À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary, roman qui fonde le bovarysme, puisL'Éducation sentimentale ; il se place entre le roman psychologique (Stendhal), et le mouvement naturaliste (Zola – Maupassant, ces derniers considérant Flaubert comme leur maître). Fortement marqué par l'œuvre d’Honoré de Balzac dont il reprendra

Charles Bovary, après de médiocres études, s’est établi comme médecin à Tostes, un village de Normandie, où il a épousé une veuve «laide» et «sèche» (chap. 1). Il rencontre, lors d’une consultation, Emma Rouault, la fille d’un fermier et, peu de temps après la mort de sa femme, il épouse la jeune fille (2-4). Emma, au contraire de son mari, n’est pas heureuse: cette union ne correspond pas à ses rêves d’adolescente romanesque (5-7). Après un bal au château de La Vaubyessard, fugitif mirage de luxe et de

paroles et les gestes, et laisse dévider la bêtise (c’est « l’objectivité flaubertienne »). Le roman est aussi une étude profonde de la femme, et – à travers le personnage principal – l’étude d’une maladie psychique qu’on va appeler désormais « bovarysme » et qui sera définie plus tard comme « l’état d’esprit de tout sujet maladivement porté à se nourrir d’illusions sur lui-même, sur ses talents et ses capacités, qu’il imagine comme étouffés par la platitude de la vie ». Cette forme dégradée du « mal