Emaux Et Camées

pour l’art. Contesté par de nombreux poètes novateurs (symbolistes), il s’éteint en 1876 en tant que mouvement, même si les poètes parnassiens continuent de publier par la suite. Les grandes figures du Parnasse Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées. Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares. Banville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses La littérature engagée On dit d’une œuvre qu’elle est engagée lorsqu’elle présente certaines opinions

mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Les grandes figures du Parnasse Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées. Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares. Banville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses. B)      Le surréalisme 1-      Guillaume apollinaire et « l’esprit nouveau » Il illustre

selon la théorie de l'art pour l'art des parnassiens.Il se fait également connaître en tant que critique d'art, domaine où il excelle. Il écrit des pièces de théâtre et même un opéra, qui est un grand succès. Il publie un recueil de poèmes, "Émaux et camées" en 1852, qui lui apporte la reconnaissance de ses pairs. Arthur Rimbaud, né à Charleville-Mézières le 20/10/1854 ; Mort à Marseille le 10/11/1891, enfant précoce et élève brillant, il remporte des prix de littérature dès son adolescence

monde où la temporalité est éternelle. V12 « pâment longuement » = à la césure v20 « éternelle » v31 « Longtemps ! Toujours » = lgt devient tjr → monde de la créat° poétique v24 « féconde paresse » = calme, le fait d'écrire v32 « Émaux et camées » = allusion à un auteur, Théophile Gautier → un accès à l'idéal menacé c'est J. qui porte son rêve, son souvenir. Le dernier vers : « Où je hume à longs traits le vin du souvenir ? » pas de réponses. = il craint qu'elle ne soit sourde à ses

poursuit ses études à l'internat du lycée de Nancy. Il y reçoit un « enseignement qui éveille sans exciter », et passe sa vie entre les cours de morale et la lecture des lyriques modernes. En 1878, Stanislas de Guaita lui apporte en cachette les Émaux et Camées, les Fleurs du Mal et Salammbô. L'année suivante, il obtient d'être externe et partage sa chambre rue de la Ravinelle avec Stanislas de Guaita. « Toute la journée, et je pourrais dire toute la nuit, nous lisions à haute voix des poètes... En même

romantique. La poétique de ce mouvement se décompose en trois parties qui sont la religion du beau, le lyrisme impersonnel, et le culte du travail. Ce courant se reconnaît aussi par trois grandes figures qui sont Gautier, Théophile (1811-1872) '' Émaux et Camées'' ; Leconte de Lisle, Charles (1818-1894) '' Poèmes antiques, Poèmes barbares''; Banville, Théodore (1823-1891) '' Les Stalactites, Les Princesses''. Ainsi à travers, ces différents mouvements et l' usage de règles éthiques, le lecteur n'est

avec bonheur le désir de partir, d’aller « loin, bien loin » dans la nature, qui a toujours été si vivace chez Rimbaud. * 6ème poème : « Bal des Pendus » Rimbaud s’y est souvenu de la ‘’Ballade des pendus’’ de Villon, de deux pièces d’’Émaux et camées’’ de Gautier et peut-être aussi de ‘’L’homme qui rit‘’ de Hugo, pour l’intervention des corbeaux. Mais le poème n’est pas dépourvu d’une certaine veine moqueuse, renforcée par le choix des rythmes et les recherches d’allitérations. * 7ème

également à la sculpture. L'accumulation au v 53 « Sculpte, lime, cisèle » fait du poète un sculpteur de mots. Or la sculpture, tout comme l'orfèvrerie évoquée par les mentions de « l'émail ; émailleur », mais aussi le bronze, »la médaille » et les camées du titre du recueil, a pour fonction essentielle la beauté, sans aucun souci d'utilité. L'art est ainsi autonome. Il s'agit pour le poète d'inscrire sa poésie dans la matière et indirectement dans le temps : « poursuis dans le filon »/ « éternité » »demeurent »

beauté. Le but de l’artiste et notamment du poète, n’est pas de retranscrire sa pensée ou de partager une idée, son seul but est de fournir un travail acharné et minutieux. Théophile Gautier a écrit dans son poème « L’Art » tiré de son recueil Emaux et Camées : « Oui, l’œuvre sort plus belleD’une forme au travail        Rebelle, » « Point de contraintes fausses !Mais que pour marcher droit        Tu chausses, ». Cependant cette recherche de l’esthétique est également un moyen de se libérer, et

très grandiloquente (cf. p. 53). Or, la forme de la « Mendiante rousse » ressemble étrangement à celle de « L’art » de Gautier : 14 quatrains constitués de vers courts et irréguliers… Même si le poème de Gautier paraît en 1852 dans le recueil Emaux et Camées, on peut se demander si Baudelaire n’en a pas eu connaissance auparavant. Quel serait l’intérêt de ce rapprochement entre les deux poètes ? Gautier, poète parnassien, théoricien de l’Art pour l’art, préconise une rigueur dans le travail poétique