Emaux Et Camées

la poésie, qu’ils jugent au contraire profondément utiles. Enfin, nous montrerons que l’opposition entre ces deux visions antithétiques de la poésie est trop schématique.    Le recueil de poésies le plus célèbre de Théophile Gautier s’intitule Emaux et camées : les poèmes y sont donc présentés comme autant de pierres précieuses : le titre reflète bien la conception esthétisante de la poésie qu’il revendique. Les textes poétiques sont pour lui avant tout des objets d’art, leur but est surtout d’être

publié dans la revue L'Artiste. L'année suivante, Gautier y répondit par son célèbre manifeste, L'Art (« Oui, l'œuvre sort plus belle / D'une forme au travail / Rebelle, / Vers, marbre, onyx, émail ...»), qui deviendra le dernier poème d'Émaux et camées.   Quand sa chasse est finie Le poète oiseleur    Manie L'outil du ciseleur. Car il faut qu'il meurtrisse Pour y graver son pur    Caprice Un métal au cœur dur. Pas de travail commode ! Tu prétends comme moi,    Que l'Ode Garde sa vieille

perception directe de l'œuvre d'art. Il fait partie des romantiques montrant une sensibilité passionnée puis montre la voie du mouvement Parnassien. Œuvres principales : Mademoiselle de Maupin (1835 ) La morte Amoureuse (1836) Emaux et camées (1852) Poèmes Le roman de la Momie (1858) Roman historique Le capitaine Fracasse (1863) Roman Historique Honorée de Balzac (1859) Biographie Poésies (1830) Giselle (1841) Ballet Voyage en Russie (1867) récits de voyages Les Grotesques

Et pour l’échauffer dans sa crèche L’âne et le bœuf soufflent dessus. La neige au chaume coud ses franges, Mais sur le toit s’ouvre le ciel Et, tout en blanc, le chœur des anges Chante au berger : « Noël ! Noël ! » Théophile Gautier, Emaux et camées Automne La rivière s’écoule avec lenteur. Ses eaux Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes Qui se teignent de sang ; de haut peupliers jaunes Sèment leurs feuilles d’or parmi les blonds roseaux. Le vent léger, qui croise

mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXème siècle. Il prône la retenue et l'impersonnalité, et rejette l'engagement social et politique de l'artiste. Le poète Théophile Gautier est un de ses précurseurs. En 1852 il publie Emaux et camées qui est un recueil de 37 poèmes octosyllabiques. José-Maria de Heredia est aussi un des maîtres du mouvement parnassien. Il n'a écrit qu'un seul recueil, Les Trophées, composé de 118 sonnets retraçant l'histoire du monde. Mais certains poètes

Maupassant. Théophile GAUTIER (1811 ñ 1872). Poète, critique dramatique, chef de file de l'école Parnassienne, la carrière de Gautier est multiple. Il devient l'ami de Baudelaire, de Dumas fils et de Flaubert. Son oeuvre majeur est sans doute Emaux et Camées (1852), mais il s'essaie également au fantastique avec des nouvelles comme La cafetière. Victor HUGO (1802 ñ 1885). Cet auteur français trouve sa vocation très tôt. Ses premières oeuvres, parues dès 1816, sont couronnées par l'Académie française

dans la revue L'Artiste. L'année suivante, Gautier y répondit par son célèbre manifeste, L'Art (« Oui, l'œuvre sort plus belle / D'une | |forme au travail / Rebelle, / Vers, marbre, onyx, émail ...»), qui deviendra le dernier poème d'Émaux et camées. | |  | |Quand sa chasse est finie

«  au roi, pour le délivrer de prison » groupe du Parnasse = poésie froide, sans sentiments – ce qui est impt = virtuosité technique, formes très contraignantes ( sonnet ) - formalisme rigoureux cf titre d'un recueil de Théophile de Gautier Emaux et camées ( idée d'un objet ciselé, d'un travail minutieux ) José-Maria de Heredia Les trophées «  soir de bataille » = sonnet parfaitement régulier (alexandrin – alternance rimes masculines et féminines ) construction d'une véritable ekphrasis – caract

1862, et Delacroix (mort en 1863). Persistance dans la musique avec Liszt, Wagner ou Verdi. subjectivisme, abus du lyrisme et excès d'imagination = réaction de rejet du romantisme dès le milieu du XIXe. Nouvelle doctrine (Théophile Gautier, Émaux et Camées, 1852) : l'art pour l'art, perfection de la forme et culte de la beauté, exclusion des sentiments de l'artiste. École des Parnassiens (Leconte de Lisle, 1866) et symbolisme ( annoncé par Baudelaire, Les fleurs du mal, 1857; s'épanouit avec

Chateaubriand(Mémoi- -res d’Outre-tombe, 1848) Balzac (La Comédie humaine,1842 – 1848) ; Stendhal (Le Rouge et le Noir 1830) ; Flaubert (Madame Bovary, 1857) ;Maupassant (Une vie,1883) Leconte de Lisle (Poèmes antiques, 1852) ;Théophile Gautier (Emaux et Camées,1852). Théodore de Banville (Odes funambulesques,1857), José Maria de Heredia (Les Trophées 1893) Zola (Les Rougon-Macquart (1871 – 1893) ; Goncourt (Germinie Lacerteux, 1865)