Emaux Et Camées Analyse

rencontres du "petit cénacle", groupe d'artistes et de sculpteurs. Il y fait des amitiées avec Nerval et Petrus Borel. Dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1835), Gautier manifeste sa théorie de l’art pur, suivie ensuite dans le recueil Émaux et Camées (1852) où il présente ce que doit être la poésie. Gautier s'y fait précurseur du Parnasse et de la doctrine de « l’art pour l’art » selon laquelle « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid »[3]

morale et de l'utilité : pour le poète parnassien, l'art est tourné vers un seul culte : celui du Beau. La langue tentera d'approcher de la perfection par la précision du vocabulaire employé, l'éclat du style, la richesse des rimes. La poésie: Emaux et Camées de Théophile Gautier Les Stalactites, Odes funambulesques de Théodore de Banville Médailles antiques de Leconte de Lisle Trophées de José Maria de Heredia |LE REALISME | Essentiellement littéraire et pictural (Courbet

du poète, insister sur la mélancolie, relier la souffrance personnelle à des paysages torturés ou au contraire majestueux. Théophile Gautier, auteur du 19ème siècle va faire partie de ce romantisme exacerbé avec par exemple l’œuvre poétique Emaux et Camées. Néanmoins il va se démarquer de ce courant avec Le Capitaine Fracasse, œuvre écrite à la fin de sa carrière en 1863 qui est un pastiche du Roman comique de Scarron. Dans ce roman, Théophile Gautier va mêler les genres et introduire de l’ironie

sentimentaux Et voulaient rompre avec les théories du poète inspiré guidant le peuple vers la lumière → Leconte de Lisle (1818 – 1894) offre une véritable doctrine poétique aux idées de Gautier Dans son poème “L’Art”, paru en 1858 dans le recueil Emaux et Camées et qui devient le manifeste de cette génération, Gautier expose cette théorie qui prône le primat de La forme sur le message Et le travail de l’artiste sur l’inspiration Ils préconisent donc une poésie pure, dégagée de toute allégeance à

rupture avec la génération précédente : il publie dans L’Artiste un poème provocateur, « L’Art », véritable manifeste : les civilisations, les idées et les hommes passent, seule la beauté plastique est éternelle. Le poème sera rajouté en 1872 à Emaux et Camées, recueil de pièces à mètres courts, dont le ton frivole, gratuit, impersonnel allait bientôt faire école. D’autres se tournent vers le positivisme scientifique. C’est le cas de Leconte de Lisle, qui dans ses Poèmes antiques (1852) et ses

amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues. Lecture : Méditations poétiques, 1820 - « Le Lac » p. 255 Analyse  - Omniprésence de la première personne - Adresse directe à son amour passé - La « nuit éternelle […] sans retour » fait référence à la mort, à la fuite du temps - Présence marquée de la nature, complice du poète. ➢ Les

où ils révèlent un "goût de l'intérieur" de la part du poète, le désir d'une poésie de la maison, indiquée déjà dans "Las de l'amer repos" : "A nous qui ciselons les mots comme les coupes". Ce sont là les mots de THIBAUDET qui fait une très jolie analyse de ce goût de l'intérieur chez Mallarmé: "Goût fervent de la maison, qui est autour de lui comme un cerveau extérieur. Je vois en lui une âme septentrionale. Peut-être se la fit-il un peu dans l'atmosphère de Londres, où il passa des mois de jeunesse

caractérisé pas la finesse des descriptions et des évocations, des rimes riches, des sonorités rares, une virtuosité verbale et la volonté de maîtrise d’une esthétique formelle. Théophile Gautier trace les contours du mouvement dans son recueil Emaux et Camées. Les constantes de ce mouvement formaliste sont le refus du moi, le culte de la beauté à travers l’évocation de l’Antiquité et de sa mythologie et l’évocation de mondes disparus ou lointains. De grands poètes tel que Théophile Gautier bien sur

devait s'embarquer pour l'Europe, et qui, prêt à mettre à la voile, attendait à l'ancre la fin du calme. A cette vue, elle se troubla, et détourna la tête pour que Paul ne la vît pas pleurer. (…) ------------------------------------------------- ANALYSE On remarque dans cet extrait l’incarnation du rêve et d’une autre vie, qui relate la vraie nature de Bernardin. Dans son livre, la nature à un rôle tout aussi important que les personnages principaux. Ce roman est partagé entre le côté pastorale

autres saisons se fait ensuite chronologiquement au rythme d’une année normale. Nous terminerons ainsi avec l’automne, saison privilégiée par les romantiques tant elle est riche en symboles. Chaque poème vous pourrez le constater est accompagné de son analyse, tant au niveau des figures de styles, qu’au niveau du sens de celui-ci ou encore que de la biographie de l’auteur, tout est fait pour que vous soyez le plus à l’aise pour profiter de chaque poème. Une peinture est également attachée à chacune de