Eluard Picasso Dessins

création, que ce soit à travers la pratique de l’autoportrait ou à travers celle du paysage, projetant dans l’espace théâtral de sa terre natale l’histoire mythique de ses origines. Représentations de soi Quittant en 1922 l’École municipale de dessin de Figueres, sa ville natale en Catalogne, Dalí part à Madrid étudier la peinture, la sculpture et la gravure à l’Académie des Beaux-arts de San Fernando. Il rapporte qu’on y encourageait les étudiants à trouver leur propre manière. Paradoxalement

après plusieurs expositions en Espagne, il effectue son premier voyage à Paris muni de 2 lettres de recommandation destinées à Max Jacob et André Breton. D’après lui, ce voyage fut marqué par 3 visites importantes : Versailles, le musée Grévin et Picasso. Picasso avait déjà reçu des commentaires élogieux concernant Dalí de la part de Jean Miró. Ils passèrent la journée à admirer mutuellement leurs toiles et restèrent en contact tout au long de leurs vies. Dalí revint à Figueres et pour se consacrer à

nature, mais de l’exprimer ».Ainsi en art, écrire n’est pas décrire et peindre n’est pas dépeindre. Exemple Van Gogh Le public doit être éduqué à voir et à entendre. Le baiser de l’hotel de ville, 1950 Robert.D. L’art « donne à voir » Paul Eluard Pour travailler cette idée : texte de Bergson Texte de H. Bergson L’artiste est un révélateur d’après Bergson. Il nous montre des choses pas explicites=> dans la nature, hors de nous et => dans l’esprit, en nous Exemple Baudelaire :

d’un Prévert ou d’un Reverdy, eux-mêmes « contestés » par les poèmes en prose (par exemple ceux d’Aloysius Bertrand) qui sont pour Baudelaire les plus aptes à la « description de la vie moderne », jusqu’à l’apparition du calligramme, mi-poésie mi-dessin. Mais les poètes s’en prennent aussi à la langue. Soucieux de faire de la poésie un langage pour tous, Hugo, dans Les Contemplations, fait entrer en poésie les « mots […] mal nés […] tas de gueux ». Prévert et Queneau se rebellent contre le dictionnaire

apparaissent au cours de la lecture sont des figures proches, ou faisaient partie du mouvement surréaliste. On y distingue notamment des auteurs fréquentés par Breton, comme Benjamin Péret, Robert Desnos ou Paul Eluard. Tristan Tzara et Philippe Soupault sont cités. Des peintres comme Picasso, Duchamp, Ernst, Chirico sont mentionnés, certaines de leurs œuvres étant commentées (Chirico p. 14-15), voire reproduites dans le livre. À ces personnalités s’ajoute un certain nombre de personnages pittoresques

s’exprimer en l’absence de tout choix, c’est ce que permet de faire la technique du cadavre exquis, sa technique est expliquée dans le Dictionnaire abrégé du surréalisme, je cite : « jeu de papier plié qui consiste à faire composer une phrase ou un dessin par plusieurs personnes, sans qu’aucune d’elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. L’exemple devenu classique qui a donné son nom à ce jeu, tient dans la première phrase obtenue de cette manière : le cadavre

. . . . 104 AUTOUR D’UN THÈME Des valeurs par-delà les frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 AUTEUR D’UN AUTEUR Paul Eluard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 CORRIGÉ DES QUESTIONNAIRES ET

valeur qui représentaient des demoiselles allemandes avec des oiseaux dans les mains — voilà à quoi se réduisait l’ameublement[1]. Que l’esprit se propose, même passagèrement, de tels motifs, je ne suis pas d’humeur à l’admettre. On soutiendra que ce dessin d’école vient à sa place, et qu’à cet endroit du livre l’auteur a ses raisons pour m’accabler. Il n’en perd pas moins son temps, car je n’entre pas dans sa chambre. La paresse, la fatigue des autres ne me retiennent pas. J’ai de la continuité de la

d'estampe (ou de gravure) sur plaque de cuivre ou de zinc utilise l'acide nitrique comme médium atta-quant le métal. Celui-ci est rongé là où le vernis protecteur, étalé au préalable sur la totalité de la surface, est enlevé par le passage d'une pointe à dessiner. Lorsqu'il est sous forme de cristaux, le vernis est alors saupoudré puis fixé sur la plaque chauffée. L'acide glisse entre les cristaux et attaque sous forme de points plus ou moins réguliers le support métallique. L'effet obtenu tient de la surface

d'estampe (ou de gravure) sur plaque de cuivre ou de zinc utilise l'acide nitrique comme médium attaquant le métal. Celui-ci est rongé là où le vernis protecteur, étalé au préalable sur la totalité de la surface, est enlevé par le passage d'une pointe à dessiner. Lorsqu'il est sous forme de cristaux, le vernis est alors saupoudré puis fixé sur la plaque chauffée. L'acide glisse entre les cristaux et attaque sous forme de points plus ou moins réguliers le support métallique. L'effet obtenu tient de la surface