Eloge Du Libertinage Dom Juan

Dom Juan de Molière (1665): les ambiguïtés de la pièce et sa dimension contestataire Problématique : Vous avez dit classique ? Vous avez dit une comédie ? Quelles sont les relations entre maitre et serviteur ? Lecture analytique : a) Portrait de Dom Juan par Sganarelle (I,1) [fiche n°1] b) Tirade de l’inconstance (I,2) [fiche n°2] c) Dom Juan, le séducteur entre deux proies (II,4) [fiche n°3] d) Le dénouement (V,5 et 6) [fiche n°4] Documents complémentaires : Corpus de textes

Dom Juan, ou le festin de Pierre Molière Acte I, Scène première Introduction. Don Juan (1664) est une pièce créée par Molière (1622- 1673) pour permettre à sa troupe de vivre au moment où son Tartuffe avait été interdit suit à la cabale de la Compagnie du Saint Sacrement. Comme pour se disculper de toutes les accusations dont on l’a accablé et notamment l’athéisme, Molière tente de faire amende honorable en vouant aux enfers un libertin, un athée qui défie les puissances

Séquence sur Dom Juan Un mythe littéraire entre texte et représentation Sommaire Cours - Séance - Séance - Séance - Séance - Séance - Séance I- Découvrir le personnage de Dom Juan II- Une scène d’exposition paradoxale III- L’autoportrait de Dom Juan IV- La tentation du pauvre V- Le dénouement et la mise en scène du surnaturel VI- Bilan : Une pièce mêlée Questions d’analyse : questions de préparation et éléments de correction - La structure de la pièce - Maître et valet - Les personnages secondaires

Dom Juan de MOLIÈRE L’œuvre à l’examen Par Romain Lancrey-Javal Petits Classiques Larousse -1- Dom Juan de Molière Corpus bac : Réécritures de la fin de Dom Juan. Objet d’étude : réécritures, section L - sujet type 3 : l’écriture d’invention : trois pages de traitement Texte 1. Le Trompeur de Séville et le Convive de pierre (1630), Tirso de Molina. Traduit de l’espagnol par M. Espinosa et C. Elsen. Fin de la dernière scène (sixième tableau, scène 20). DON GONZALO Donne-moi la

l’hypocrisie. Elle est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses note . Il s'attaque principalement à toute forme d'hypocrisie, que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. En présentant un libertin foudroyé par la vengeance divine, il espère convaincre les spectateurs et les autorités de la moralité de ses intentions. Certains ont cru voir dans le personnage de Dom Juan un contemporain de Molière ; on cite ainsi

Dom Juan Acte I sc 2 Eloge paradoxal de l'inconstance : a. Le thème de la fidélité condamné : • Image fidélité dévalorisante : 'se lie (enchaînement), 1er objet, piquer faux honneur, la belle chose... • Idée privation tous autres plaisir avec expressions - : 'qu'on renonce, qu'on n'ai plus' • Fidélité comparé sorte de mort : s'ensevelir pour tjrs, être mort : perdre désir amoureux, passion • A fin, reprise par métaphore sommeil 'endormons dans tranquillité'

Fiche n°26 NOM : Dom Juan AUTEUR : Molière DATE DE PUBLICATION : 1665 NATURE DE L'OEUVRE : Comédie PRINCIPAUX PERSONNAGES : Dom Juan, fils de Dom Louis. Sganarelle, valet de Dom Juan. Done Elvire, femme de Dom Juan. Gusman, écuyer de Done Elvire. Dom Carlos & Dom Alonse, frères de Done Elvire. Dom Louis, père de Dom Juan. Charlotte & Mathurine, paysannes. Pierrot, paysan et amant de Charlotte. La Statue du Commandeur. La Violette & Ragotin, laquais de Dom Juan. M. Dimanche, marchand. La

Dom Juan, acte I, scène 2 Introduction En 1665, Molière publie sa comédie, Dom Juan. En s’inspirant de la pièce El Burlador de Sevilla crée par Tirso de Molina, Molière donne au personnage de Dom Juan une toute autre dimension, ce qui lui a permis de créer un véritable mythe. Dom Juan est joué pour la première fois le 15 février 1665 au théâtre du Palais-Royal, la plus grande salle parisienne. La pièce remporte un très grand succès mais elle est censurée dès le deuxième jour et disparaît de

l’année 1664, Molière dont le Tartuffe vient d’être censuré décide d’écrire Dom Juan. Il reprend un mythe qui parcourt toute l’Europe, un mythe bien connu du public du XVIIème siècle. En cette période classique, règne de « l’honnête homme », le personnage espagnol excessif intéresse le moraliste qu’est Molière mais, non sans ambiguïté, le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, de bien des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre

I/ ELOGE DE L’INCONSTANCE A/ CONDAMNATION DE LA FIDELITÉ *Condamnation de la fidélité : hyperbole : « qu’on renonce au monde pour lui » : la vertu est absurde. *La fidélité est vécue comme un sacrifice : métaphore « s’ensevelir dans une passion » : renversement de valeur *La vertu est une anti valeur : antiphrase : « la belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur » : désacralisation des valeurs. B/ ELOGE DU LIBERTINAGE *Eloge de l’inconstance : « la constance n’est bonne que pour