Eginhard

quart du IXe, ornement : intaille antique en réemploi, représente Julie fille de l'empereur Titus (79/81 après JC), BNF. ex : œuvre d'orfèvrerie, l'arc d'Eginhard, 828, socle de croix, représentait un arc de triomphe, emblématique de l'antiquité, Eginhard = biographe de Charlemagne. Aix-la-Chapelle Palais que Charlemagne fait construire dans sa nouvelle capitale en Allemagne vers 790. Palais doté d'une chapelle particulière. Configuration générale du palais : organisé en un pôle civil (grande salle

ne remarquait pas que son cou était gras et trop court, son ventre saillant. Sa démarche était assurée, son allure virile et sa voix claire […]. Il parlait avec abondance et facilité et exprimait tout ce qu’il voulait avec grande clarté. D’après Eginhard, Vie de Charlemagne, IXe siècle. (1 pied = environ 25 cm) POUR ALLER PLUS LOIN voir les ressources numériques sur le site Un jeune homme descend au perron, accompagné de trente beaux garçons sans moustaches ni barbe au menton. Chacun d’eux

conquérants : Les conquêtes permettent des revenus, consolide le pouvoir, étend les frontières. Cependant, une partie du royaume est occupée par des princes mérovingiens (Aquitaine, Armorique). Charlemagne est un conquérant. Son biographe de l'époque, Eginhard, parle d'une véritable dilatation du royaume dans les années 768 – 800. Il ne fait pas la guerre par goût, et n'a pas vraiment de stratégie. Il consacre cependant 45 années de règne à la guerre, mais les armées ne sont mobilisées qu'au Printemps

résisteront pas à la flambée d’élitisme qui s’en suivra sous le règne de Louis Le Pieux, fils de Charlemagne, et seront rapidement fermées, sous l’influence bénédictine. La culture devint ainsi le monopole des clercs et des moines. Hormis le biographe Eginhard, les grands écrivains de l’époque carolingienne, sont tous les gens d’Eglise. Le troisième ordre restera longtemps encore, à quelques exceptions près, composés d’illettrés. Sans déconsidérer l’effort carolingien, étape important dans le développement

Textes 1 : Clovis, entre pouvoir militaire et romanité (Gélase Ier, Lettre à Anastase Ier (nouvel empereur romain byzantin) ; Grégoire de Tours, Histoire des francs ; Lettre de Saint Avit à Clovis) Texte 2 : Edit de Chilpéric, vers 575 Texte 3 : Eginhard, Vita Caroli... Textes 4 : Le couronnement impérial de Charlemagne (Lettre d’Alcuin à Charles, juin 799 ; Le couronnement d’après le « Liber Pontificalis » ; Le couronnement d’après les « Annales de Lorsch ») Texte 5 : Ordinatio Imperii, 817

pérégrinations de sa nation jusqu’en 744. S’appuyant sur les « autorités » antérieures (Grégoire de Tours, Isidore de Séville, Cassiodore), il ajoute une veine orale qui rapproche son récit de la légende épique. Autre membre de l’académie palatine, Eginhard (770-840) renoue avec la tradition de la biographie antique, dans la lignée de Suétone, en rédigeant sa Vita Karoli. Proche du panégyrique, cette vita, dont le succès est attesté par le nombre de manuscrits survivants (plus de 80), a fondé le mythe

qu’Hermold nous dit qu’il va réparer en 814 l’iniquité faite par son père. 816 -817 : 2 conciles sont réunis par Louis le Pieux, il va envoyer des missi dans tous l’empire pour réparer l’iniquité et rendre les vols de son père à l’église. *Selon Éginhard, Charlemagne était mécontent de son sacre car ce n’est pas lui qui a décidé, et donc en 813, il couronne son fils pour bien montré que c’est lui qui dirige l’empire *. En octobre 816, Louis le Pieux renoue avec la tradition gélasienne et se fait

Charlemagne accorde une importance particulière à la culture et à l’éducation. L’empereur aime réunir les grands penseurs de l’époque autour de l’école palatine, au palais de l’empereur, des « intellectuels ». Alcuin parle de la nouvelle Athènes. * Eginhard (770-840) : grand savant, école palatine de Charlemagne, biographe de Charlemagne, chargé de l’éducation personnelle d’un des fils de Louis le Pieux : Lothaire I. * Alcuin (735-804) : formé à l’école cathédrale d’York. Conseillé intime de Charlemagne

au sommet de la société féodale, mais l’empereur Charlemagne est un des principaux héros du Moyen-Âge et de l’histoire postérieure de l’Europe. Il est devenu mythique de son vivant (748-814), et la Vita Karoli, sa première biographie, rédigée par Éginhard vers 840, s’inspire de celle des Douze Césars de Suétone. Guerrier féroce contre les Saxons, protecteur de la papauté, défenseur de la foi, législateur, il est un héros complet, polyvalent et fondateur pour tous les souverains (les rois de France

carolingienne et romane, il s'est conservé plus de cinquante manuscrits (entiers ou en fragments) de ce traité d'architecture, rédigé au temps d'Auguste par un architecte théoricien. Nul doute que les maîtres d'œuvre carolingiens s'en inspirèrent. Eginhard, conseiller de Charlemagne, auteur des basiliques de Steinbach et de Seligenstadt, semble en avoir été un fervent admirateur. Quelques semaines avant de mourir, en mars 840, il demande encore à l'un de ses disciples de recopier le passage de Vitruve