Eginhard

c est la période des rois fainéants. 1)période des roi fainéants[.] L'appellation de « rois fainéants » a été attribuée, après coup, aux rois francs mérovingiens, succédant, à partir de 639, à Dagobert Ier. Cette appellation a été forgée par Eginhard, biographe de Charlemagne, dans sa Vita Karoli (Vie de Charlemagne), écrite au IXe siècle. Il légitimait ainsi la prise de pouvoir carolingienne, car, dit-il, les Mérovingiens « n'avaient plus de roi que le nom ». Cette fin de dynastie, marquée

Charlemagne, ou Charles le Chauve. Le cavalier est certainement carolingien, mais l'identité du souverain reste discutée. En effet, le visage correspond aux représentations monétaires de Charlemagne ainsi qu'à la description que nous en offre son biographe Eginhard, mais il pourrait s'agir également du petit-fils de Charlemagne, Charles le Chauve, dont les traits, connus par des enluminures, rappellent ceux de son grand-père. Jusqu’à ce jour, aucun document historique complémentaire ni aucun historien ne serait

"Voyant cela, j'ai jugé à propos de conserver, bien qu'en un langage inculte, la mémoire des choses passées, afin qu'elles arrivent à la connaissance des hommes à venir. Je n'ai pu taire ni les querelles des méchants ni la vie des gens de bien." Eginhard (770-840) : Vie de Charlemagne Biographe mais peu scrupuleux. B. Les chroniqueurs et historiographes. 1054 : Schisme : séparation Eglises d'orient/ d'occident. Historiens dans tous les royaumes mais peu en tout. Plus en France cependant. Style

renaissance carolingienne est l'activité culturelle de la cour, grâce aux lettrés réunis à l'initiative de Charles, dont le goût pour les lettres est remarqué31, et par ses successeurs. Parmi ces lettrés, les principaux sont Pierre de Pise, Alcuin, Eginhard, Raban Maur, ou plus tard Jean Scot Erigène. C'est la fameuse « école du palais », que Charlemagne aurait visité pour en récompenser les élèves selon une description largement fictive de Notker32. Il s'agit en réalité plus d'un petit groupe élitiste

et leurs successeurs, marchant sur les traces de leurs devanciers, défendirent comme vrai ce qu'ils savaient faux » (l.5 à 6), on a du mal à imaginer aujourd’hui que des artisans de la réforme carolingienne qui a produit des gens comme Alcuin ou Eginhard puissent produire des faux même pour la bonne cause qui consiste à se défendre du pouvoir des puissants qui veulent mettre main basse sur l’Église. Mais pour ces auteurs, que l’on désigne sous le nom collectif de pseudo-isidoriens, faire un faux

arabes du Languedoc, il réforme le clergé de Gaule, il favorise les missionnaires. Cette entente avec l’Eglise continuera avec son fils Charlemagne (768-814). 2. Charlemagne, ses idées Nous possédons l’histoire de sa vie écrite par le moine Eginhard. Charlemagne était un homme robuste, chasseur, nageur et un homme très simple. Il possédait des villas dans le royaume. A la fin de sa vie il séjourne à Aix la Chapelle. Il a voulu faire entendre raison aux germains qui étaient des pilleurs et pour

entre l’histoire et la chanson de geste. Aves les élèves, on insistera particulièrement sur les points suivants : a) Le portrait de Charlemagne Son âge et son apparence réelle à l’époque de Roncevaux en 778. (Faire lire aux élèves son portrait par Eginhard, p. 121). Quel est le sens des différences que l’on note avec le portrait de la chanson de geste ? Majesté, puissance, sagesse… b) Roncevaux, événement historique Voir le rappel historique des faits p. 112-113. Quel est le sens des modifications

déchaîne contre les pêcheurs »1 par Grégoire de Tour, un des grands chroniqueurs du VIe siècle. De plus, ses écrits ont été repris à maintes occasions par d’autres auteurs et historiens, empirant ainsi de plus en plus leur réputation. Par exemple, Éginhard, un bon ami de Charlemagne, implanta plus fermement l’image des « rois fainéants », leurs enlevant par le fait même tout crédits de réussites ou accomplissements. Cependant, les historiens de notre ère ont découvert qu’un autre point de vue pouvait

coupole, a été à la fois une église et une salle du trône, il est dit que des architectes furent envoyés la bas pour examiner les plans. De nombreux éléments architecturaux sont également repris de Ravenne sous l’autorisation du pape Hadrien Ier, Eginhard écrit que Charlemagne ne pouvait pas se procurer les matériaux ailleurs: la coupole de 30m de hauteur entièrement recouverte de mosaïques, le sol pavé, les luminaires, les balustrades d’une extrême richesse, les marbres, les peintures qui recouvraient

dernier des rois mérovingiens, Childéric III, fut tondu avant d'être enfermé par le nouveau roi, comme nombre de ses prédécesseurs qui avaient été écartés du trône. En 750, les derniers Mérovingiens, appelés ultérieurement « rois fainéants » par Eginhard pour légitimer la prise de pouvoir carolingienne, avaient depuis longtemps perdu tout pouvoir, excepté dans les apparences. Ce fut le temps d'une nouvelle dynastie franque issue de l'aristocratie austrasienne : les Carolingiens, dont le premier roi