Ecrire Un Fabliau

EN BOHÈME, p. 54 Cette édition réunit un choix d’épisodes significatifs et savoureux du Roman de Renart, ordonnés de manière à offrir une histoire cohérente. À la fin du volume, le dossier invite à explorer le Moyen Âge par les textes (fable, fabliau, chanson de geste et roman courtois) et à étudier deux extraits du Roman de Renart en ancien français. Édition de Christian Keime. Texte intégral / Collège 9782081209633 2,70 € • 160 pages. 9782080722386 3,80 € • 224 pages. S SAINT-LAMBERT

119 Le curé de Cucugnan Tous les ans, à la Chandeleur, les poètes provençaux publient en Avignon un joyeux petit livre rempli jusqu’aux bords de beaux vers et de jolis contes. Celui de cette année m’arrive à l’instant, et j’y trouve un adorable fabliau que je vais essayer de vous traduire en l’abrégeant un peu... Parisien, tendez vos mannes. C’est de la fine fleur de farine provençale qu’on va vous servir cette fois... _______ L’abbé Martin était curé... de Cucugnan. Bon comme le pain, franc

leur haine envers leur maîtresse et leur abjection d’elles-mêmes au moyen du simulacre, mais cette haine, impuissante à « aller jusqu’au bout » (l. 48), se retournera finalement contre elles, laissant Madame indemne. Dans le texte déjà cité « Comment écrire Les Bonnes », Genet s’oppose, avec une ironie mordante, à toute interprétation sociale et politique de sa pièce : « Une chose doit être écrite : il ne s’agit pas d’un plaidoyer sur le sort des domestiques. Je suppose qu’il existe un syndicat des gens

la « Maison Dorée » (c’était le jour de la fête de Paris-Murcie donnée pour les inondés de Murcie), commençait par ces mots : « Mon ami, ma main tremble si fort que je peux à peine écrire », et qu’il avait gardée dans le même tiroir que la fleur séchée du chrysanthème. Ou bien si elle n’avait pas eu le temps de lui écrire, quand il arriverait chez les Verdurin, elle irait vivement à lui et lui dirait : « J’ai à vous parler », et il contemplerait avec curiosité sur son visage et dans ses paroles ce

L’un entre tous m’est cher : c’est le Reineke Fuchs de Gœthe, dont Anna me lisait des passages. Après qu’elle eut achevé ce travail, mon cousin Maurice Démarest lui fit cadeau de petites têtes en plâtre de tous les animaux qui figurent dans le vieux fabliau ; Anna les avait accrochées tout autour du cadre de la glace, au-dessus de la cheminée de sa chambre, où ils faisaient ma joie. Anna dessinait aussi et peignait à l’aquarelle. Des vues qu’elle prit de La Roque, consciencieuses, harmonieuses et discrètes

our website: http://www.blackwellpublishing.com Contents Preface 1 THE MIDDLE AGES Introduction Language Literature Its diffusion Authors Hagiography The chanson de geste Lyric poetry to Rutebeuf Romance Comic realism Le Roman de Renard The fabliau The literature of devotion, moral reflection and information Learning and ideas Theatre Later lyric poetry Fifteenth-century ‘modernism’ Chartier Charles d’Orléans The anti-courtly reaction ‘Rhétoriqueurs’ Villon Conclusion xxii 1 1 2 2 3 4 6 7

« J’écoute » ou « écoute-moi » (les dernières années de l’activité littéraire de Calvino) p. 168 A) Palomar p. 170 B) Sotto il sole giaguaro p. 180 Il nome, il naso p. 183 Sapore sapere p. 188 Un re in ascolto p. 192 Deuxième Partie Écrire pour la musique p. 203 Chapitre I Les passions d’écriture au-delà de la narration Chapitre II Les années cinquante et soixante : la collaboration de Calvino avec Sergio Liberovici et le groupe de Cantacronache A) p. 204 p. 213 « Cantacronache

eût dit que la morte jouait à l'invisible, comme une enfant. Elle se sentait aimée tellement! C'était bien naturel. Une année s'était écoulée. Le soir de l'Anniversaire, le comte, assis auprès du feu, dans la chambre de Véra, venait de lui lire un fabliau florentin: Callimaque. Il ferma le livre; puis en se servant du thé: - Douschka, dit-il, te souviens-tu de la Vallée-des-Roses, des bords de la Lahn, du château des Quatre-Tours?... Cette histoire te les a rappelés, n'est-ce pas? Il se leva, et, dans

dire, voilà que tout à coup entre un de mes amis, homme d’intelligence et d’enjouement, lequel, me voyant si sombre et si rêveur, m’en demanda la cause. Comme je ne voulais pas la lui cacher, je lui répondis que je pensais au prologue qu’il fallait écrire pour l’histoire de don Quichotte, et que j’étais si découragé que j’avais résolu de ne pas le faire, et dès lors de ne pas mettre au jour les exploits d’un si noble chevalier. « Car enfin, lui dis-je, comment voudriez-vous que je ne fusse pas en souci

gens disgraciés, des traits qui passent la licence ! - Eh ! croyez-vous, messieurs, que j'eusse un talisman pour tromper, séduire, enchaîner la censure et l'autorité, quand je leur soumis mon ouvrage ? que je n'aie pas dû justifier ce que j'avais osé écrire ? Que fais-je dire à Figaro, parlant à l'homme déplacé ? Que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours. Est-ce donc là une vérité d'une conséquence dangereuse ? Au lieu de ces inquisitions puériles et fatigantes