Ecjs Banlieue

stigmatisation des banlieues Les années d’après-guerre ont donné naissance à un espace fondamentalement français : la banlieue. La banlieue est un espace urbanisé situé autour des fortifications d’une ville construite pour répondre aux besoins de logement suburbain des années 1950 et 1960. La construction de ces nouveaux logements s’explique par l’émergence de la société industrielle qui a entraîné l’exode rural et de surcroît la venue de main d’œuvre étrangère[1]. Au fur et à mesure les banlieues se développent

rôle structurant. Parfois entouré d’une enceinte jouant un rôle de défense mais ayant aussi une portée symbolique (présence pas systématique, quasi-absente en Angleterre ; souvent une simple palissade) Distinguer le territoire intra-muros // la banlieue (une lieue théorique autour de la ville, sous sa juridiction // le plat-pays (les campagnes environnantes, non fortifiées Quelques spécificités de l’espace urbain au Moyen Age : - un espace marqué par une absence de ségrégation sociale, parfois

Verlaine eut l’occasion de visiter lors de son échappée de 1872 avec son jeune compagnon. Charleroi, en particulier, traduit les impressions d’un voyageur placé dans un train lancé à grande vitesse, passant sans s’arrêter, de nuit, dans une ville aux banlieues fantastiques. Même si l’on retrouve dans ce texte le mot « fétiche » de Verlaine, le verbe « pleurer », le ton et les sonorités employées ne peuvent être rapprochés des poèmes en demi-teintes dont le poète s’est fait le chantre. Charleroi est composé

hauteur de 54cm et d’une largeur de 71cm, conservée aujourd’hui au Musée d’Orsay et peint par Claude Monet, grand peintre impressionniste français. Cette œuvre à été créer durant la période où il vécut à Argenteuil, qui est une petite ville de la banlieue ouest parisienne très prisée et réputée pour ses régates. En problématique on peut se demander, comment les artistes impressionnistes inscrivent-ils les progrès de leur époque dans leurs œuvres ? Contexte historique : Le 19ème siècle

glorieuses : accélération de l’urbanisation * Exode rural * Baby-boom * Immigration * Crise années 70 > ralentissement * Années 90 > ré accélération * 2007, la croissance se poursuit dans les centres-villes, banlieues et espaces périurbains. * Urbanisation > armature urbaine très spécifique : * Macrocéphalie parisienne (12m) : situation à l’échelle des régions DOM (30% dans la ville principale) * Les autres aires métropolitaines les plus peuplées

communs sont saturés aux heures de pointe. Près de 5 millions d’actifs résident et travaillent en Île-de-France, mais l’évolution des métiers ces vingt dernières années, le recul de l’emploi à Paris et le renforcement du poids économique de la proche banlieue ont modifié la structure urbaine de l’Île-de-France et poussé les Franciliens à se déplacer autrement pour aller travailler. L’automobile et les transports en commun assurent à parts sensiblement égales la majeure partie des migrations alternantes

périphérique est d’ailleurs souvent perçu comme la limite de l’espace vécu des Parisiens, une discontinuité de l’espace ressenti. o La banlieue demeure c’est vrai une terre inconnue (« terra incognita ») pour les Parisiens, comme l’est aussi pour les habitants des banlieues les espaces parisiens loin des gares RER. o Pourtant Paris est depuis longtemps très fortement lié à sa banlieue plus ou moins proche par son réseau de transports, ses aéroports Le dynamisme de la région n’est plus porté uniquement par la

dangereux. Les médias ne présentent pas des « faits », ils véhiculent des interprétations ou des non-interprétations dont il faut interroger le sens. 1981 : le thème des désordres urbains apparait dans l’actualité médiatique. 2 idées : le malaise des banlieues et, une liaison fondamentale entre délinquance et immigration. 1990 : des émeutes urbaines donnent lieu à plusieurs 100aines d’articles de presse. 2 interprétations : - certains y voient une menace fondamentale de l’ordre public et social, un

à cette époque, la population blanche fuit les centres villes entre autre par crainte des | | |manifestations (combat pour les droits civiques) et déménagent vers des quartiers résidentiels excentrés (banlieues résidentielles). | | |Rappels historiques :

un centre attractif pour toute l'Europe. Le projet s’appuie sur trois thèmes: le logement, économie et la création d’un réseau de transport. Le Grand Paris prévoit un urbanisme complètement revu autour d'un axe majeur, la Seine : on intègre les banlieues dites "sensibles", on ne procédera plus par cercles centriques comme aujourd’hui. L’objectif est de bâtir une ville durable en ouvrant la porte aux îlots urbains ouverts et aux quartiers évolutifs qui offre une véritable qualité de vie pour être