Du Domaine Des Murmures

regard que je pose sur ce qui m’entoure. Les chuchotements des gens attroupés devant les écrans ne me paraissent plus être l’expression d’une admiration respectueuse de l’art. À présent, je perçois un rien d’incrédulité et même un côté choqué dans ce murmure. Je regarde Rita, qui lit en secouant la tête, le front plissé. — J’ai entendu parler de Chris Burden, dit-elle, mais l’autre, Schwarzkogler ? (Elle trébuche sur le nom – après tout, c’est le français qu’elle apprend depuis une éternité, pas l’allemand

ici explicités et synthétisés avec « esprit », « beauté », « vertu ». L’existence de la facette « cultiver son esprit », est un indice de l’appartenance de l’auteur, autrefois, au mouvement de la Préciosité lequel a accordé une place importante au domaine intellectuel.  Champ lexical de l’aristocratie (« la naissance » = l’appartenance à la haute classe sociale) : « une des plus grandes héritières de France » (l.4), « la naissance » (l.16), « Cette héritière était alors un des grands partis qu’il

en dissimulant la vérité. Fuir pour y voir plus clair, pour y trouver Sa vérité. Mais aussi avancer dans sa quête de lui-même car le premier but de Chris n’était pas de réfléchir à la nature ou au monde dans son ensemble, mais plutôt d’explorer le domaine intérieur de son âme. L’idée d’un retranchement total dans la nature en Alaska devenait alors un but à atteindre. Enfin, pour commencer une nouvelle vie loin de toute civilisation, il a abandonné son identité en se faisant appeler Alexandre Supertramp

Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne, 1833 CLAUDIO. Es-tu mon fidèle serviteur, mon valet de chambre dévoué ? Apprends que j’ai à me venger d’un outrage. TIBIA. Vous, Monsieur ? CLAUDIO. Moi-même, puisque ces impudentes guitares ne cessent de murmurer sous les fenêtres de ma femme. Mais, patience ! Tout n’est pas fini. - Écoute un peu de ce côté-ci : voilà du monde qui pourrait nous entendre. Tu m’iras chercher ce soir le spadassin que je t’ai dit. TIBIA. Pour quoi faire ? CLAUDIO. Je crois que

mettre de la musique en fond des publicités télévisées. C’est Ludovico Einaudi en fond sonore pour Orange, What a day for a daydream pour Chanel ou Prokofiev pour Coca-Cola. Aujourd’hui, les maisons de disques gagnent moins d’argent dans certains domaines, comme la vente de disques-formellement appelée « musique physique » par le syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) et plus dans d’autres. Pourtant, elles ont toujours été ouvertes à la synchro. Pour Jules de Chateleux, synchronisateur

1 La Maison Tellier Guy de Maupassant Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 LA MAISON TELLIER On allait là, chaque soir, vers onze heures, comme au café, simplement. Ils s’y retrouvaient à six ou huit, toujours les mêmes, non pas des noceurs, mais des hommes honorables, des commerçants, des jeunes gens de la ville ; et l’on prenait sa chartreuse en lutinant quelque peu les filles, ou bien on causait sérieusement avec Madame, que tout le monde respectait. Puis on rentrait

maître d’école parut et demanda a Sigisbert(aide-instituteur) qu’est-ce qu’il faisait là. Il lui répondu qu’il s’y reposait parfois. Sigisbert poussait vers le font la jeune fille effarée en lui murmurant de se cacher mais le maître d’école l’entendit murmurer et alla chercher une chandelle. Pendant ce temps, le jeune homme perdit la tête et cria a Hortense de mieux se cacher car elle allait le mettre sans pain pour toute la vie et qu’elle allait briser sa carrière. Hortense courut à la lucarne et elle

parcourir chacune des étapes de l’apprentissage du moi, et ceci ne peut se faire en l’absence des parents qui servent de modèle à l’enfant. C’est pourquoi l’absence de la mère de Werner l’a peut-être rendu très mûr et a avivé sa sensibilité dans certains domaines, notamment artistiques (musique et littérature), mais l’a plongé dans un rêve qui lui a servi de fausse protection jusqu’à l’âge adulte. Nous pouvons parler de « fausse » protection puisque, pendant de longues années, il a oublié des’analyser et

habile courtisan et qu’un fin diplomate. Ce qui le rend aimable aux yeux de la Sanseverina, c’est justement sa capacité à considérer la puissance sans la moindre fierté, voire avec un peu de honte. L’héroïsme se voit donc déplacé par Stendhal dans le domaine de l’amour. Tous les grands actes du roman sont commis au nom de cette passion. Même Ferrante Palla, qui pourrait être une figure héroïque plus classique si Stendhal avait voulu, comme un Victor Hugo, donner à ses personnages une conscience politique

amours contrariés de Saint –Preux, précepteur, et de Julie d’Étange, jeune aristocrate. Les années ont passé, Julie, mariée à M. de Wolmar, ayant dit la vérité à son mari sur son ancienne passion, obtient que Saint-Preux puisse revenir dans leur domaine de Clarens. Dans la lettre 7 de la 5ème partie, Saint-Preux décrit à un ami les vendanges à Clarens. Depuis un mois les chaleurs de l’automne apprêtaient d’heureuses vendanges ; les premières gelées en ont amené l’ouverture1 ; le pampre2 grillé