Don Quichotte

Introduction sur le roman « […] le critique qui, après Manon Lescaut, Paul et Virginie, Don Quichotte, Les Liaisons dangereuses, Werther, Les Affinités électives, Clarisse Harlowe, Emile, Candide, Cinq-Mars, René, Les Trois Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba, Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, Notre-Dame de Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, Monsieur de Camors, L'Assommoir, Sapho, etc., ose encore écrire : « Ceci est un roman et cela n'en est pas

"spiralée", comme en caducée, où les motifs s'enroulent autour du pilier central, le voyage. Ceci est moins original qu'il n'y paraît : les récits enchâssés se retrouvent souvent dans le roman de l'époque, notamment le roman picaresque (qu'on pense à Don Quichotte ou au Gil Blas de Santillane de Lesage), où l'itinéraire du héros croise la route d'autres personnages, eux-mêmes assez pittoresques et bavards pour ouvrir le champ à leurs histoires. Ce qui importe davantage ici, c'est la persistance des mêmes

en bon représentant du Sentiment, surgit en nous à notre insu et souvent à notre corps défendant (l’exemple des amours immorales est l’exemple le plus extrême.). Aussi, dès que nous voulons l’éprouver (dès que nous décidons de l’éprouver, comme Don Quichotte a décidé d’aimer Dulcinée), l’amour n’est plus amour mais imitation de l’amour. Son exhibition. Un sentiment édulcoré et dénué de vérité, de spontanéité. Se forcer à l’amour, user de raison pour s’en convaincre (on remarque que les mariages dits

(XVII°s) En France et en Espagne, se développe un type de roman qui se moque de la littérature noble. Charles Sorel dans La Vraie Histoire comique de Francion (1622), recourt aux histoires comiques. Il s’inspire des romans picaresques tels que Don Quichotte de Cervantès. Scarron dans Le Roman comique (1651-1657) s’oppose aux excès idéalistes et sentimentaux des romans précieux qui exaltent l’aristocratie et ses valeurs. 5) Le roman épistolaire (XVIII°s) Dans ce type de roman, l'intrigue évolue

accompagnées de textes rimés. Les collectionneurs de jeux de l'oie sont appelés ocaludophiles. Le jeu de l'oie et les écrivains Plusieurs oeuvres ont été illustrées par le jeu de l'oie. Dès le XVIII° siècle les fables d'Esope, puis de la Fontaine, Don Quichotte, les contes de Perrault servent de base à des parcours originaux. Au XIX° siècle deux romans d'Eugène Sue inspirent les imagiers : le jeu du juif errant et celui des mystères de Paris. Jules Verne base son roman Le Testament d'un excentrique sur

Accablé de paresse et de mélancolie, Je rêve dans un lit où je suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d'Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté Où mon âme en langueur est comme ensevelie. Je trouve ce plaisir si doux et si charmant, Que je crois que les biens me viendront en dormant, Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine, Et hais tant le

divertissante. On peut cependant citer Rabelais (Gargantua), qui découle de la parodie des chansons de geste en racontant les aventures burlesques de géants. 2. Un « ovni littéraire » : Don Quichotte Il faut également citer, au début du XVII° siècle, une œuvre (espagnole) qui marquera l’histoire du roman : Don Quichotte de Cervantès (1605). Ce récit est considéré comme le premier roman moderne, parce qu’il confère à la parodie romanesque une autre dimension en l’inscrivant au sein même des aventures

conception du roman et de ses personnages apparaît peu à peu : de simples bourgeois sont mis en scène dans des situations de la vie quotidienne. On s'y moque des codes traditionnels et on crée des personnages plus proches des lecteurs. • Ex : Don Quichotte de Cervantès, Le Roman comique de Scarron, etc. 5. Ce processus continue au siècle des Lumières et témoigne d'une double revendication d'individualisme et de reconnaissance de personnages populaires. Le triomphe de la bourgeoisie après 1789

sujétion avec le pouvoir : ils doivent célébrer la grandeur de leurs commanditaires royaux ou princiers. Des romans-fleuves, exagérément baroques dans le genre picaresque ou pastoral,  exaltent l'héroïsme exalté, qu'il soit  guerrier ou amoureux (« Don Quichotte » en 1615 deCervantes, « L'Astrée » rédigé par Honoré d'Urfé de 1607 à 1627). Dans un climat d'inquiétudes métaphysiques, les romanciers du XIIème siècle théâtralisent l'affrontement du danger, en sublimant, en transfigurant leurs personnages. 

cette raison qu’à l’époque où il a paru, aucun autre écrivain n’eût été capable d’écrire un pareil ouvrage. Nous eumes le temps de nous donner quelques coups de poing. Lesage a procédé dans le roman comme au théâtre, en préludant par des imitations ou des traductions à des œuvres de plus en plus personnelles. Il traduit la continuation de Don Quichotte, il remanie et agrandit le Diable boiteux, comme il avait d’abord traduit et imité des pièces de Rojas et de Calderón puis, dans l’affermissement