Dom Juan Intrigue

plus grande rigueur après 1645. Auparavant, l'action pouvait avoir lieu dans différents lieux d'un même lieu d'ensemble, une ville par exemple1. Par la suite, l'unité de lieu s'est resserrée autour d'un lieu unique représenté par la scène. En une intrigue : l'unité d'action Tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l'exposition jusqu'au dénouement de la pièce. L'action principale doit être ainsi développée du début à la fin de la pièce, et les actions accessoires doivent contribuer

de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre l'action théâtrale vraisemblable car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation. D'autre part l'action est plus facile à suivre car les intrigues compliquées mêlant de nombreux personnages sont proscrites au profit d'intrigues linéaires

récits les plus représentatifs de la littérature libertine reste peut-être Point de lendemain (1777) de Vivant Denon, puisqu’il présente un jeune homme naïf quoique sensuel aux prises avec une femme plus mûre, qui le séduit mais se joue de lui. Cette intrigue mettant en présence le libertin avec des êtres plus jeunes et inexpérimentés qu’il initie à son vice est en effet un des motifs favoris du genre : ce schéma est repris dans les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos, chef-d'œuvre du roman libertin

Tartuffe choque par l’évocation de sujets tabous tels que les faux dévots. Par la suite la pièce a été interdite et a dû être remaniée pour être moins choquante. Un an après, dans une deuxième pièce nommé Dom Juan, les spectateurs sont choqués par la scène de mort du personnage principal. La mort de Dom Juan aurait dû, si la règle de bienséance avait été respectée, n’être que rapportée ou racontée par des personnages de la pièce. La critique accuse également Molière d’amener la laïcité dans le théâtre

de temps), en un seul lieu (unité de lieu) et ne doit être constituée que d'une seule intrigue (unité d'action). Ces règles poursuivent deux buts principaux. D'une part il s'agit de rendre l'action théâtrale vraisemblable car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation. D'autre part l'action est plus facile à suivre car les intrigues compliquées mêlant de nombreux personnages sont proscrites au profit d'intrigues linéaires

Molière Dom Juan Éd. présentée, annotée et commentée par Laurence Giavarini,... Larousse-Bordas, 1998 Note du transcripteur : les didascalies ont été notées en GRAS et */* Les personnages : DOM JUAN, fils de Dom Louis. SGANARELLE, valet de Dom Juan. ELVIRE, femme de Dom Juan. GUSMAN, écuyer d'Elvire. DOM CARLOS, DOM ALONSE, frères d'Elvire. DOM LOUIS, père de Dom Juan. FRANCISQUE CHARLOTTE, MATHURINE, paysannes. PIERROT, paysan. LA STATUE du Commandeur. LA VIOLETTE, RAGOTIN, laquais

MOLIERE , SON PARCOURS LITTERAIRE : Molière s'inspira de la farce traditionnelle française pour les intrigues de ces pièces et aussi de la comédia dell'arte qui structurera son théâtre comique en la faisant tourner autour d'une seule action. Lors de la première représentation devant le roi de Molière qui souhaitait devenir un auteur tragique , il joua NICOMENE de de Corneille mais pour rattraper son échec il ajoutera a son programme la pièce du « DOCTEUR AMOUREUX » qui fit rire le roi le jour

spectateur) et de donner un caractère vraisemblable aux faits représentés et ainsi, satisfaire le spectateur du XVIIe siècle. Unité d'action : (appelée aussi unité de péril) La pièce ne met en scène qu'une seule action principale. Il peut y avoir des intrigues secondaires mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l'action principale. Une fois échappé au danger qui le menace, le héros ne doit pas s'affronter à un nouveau péril qui n'est pas une conséquence directe

Les Précieuses Ridicules en 1659 : les autres comédiens commencent petit à petit à le jalouser. Plus tard, les critiques se feront de plus en plus dures et violentes, notamment pour certaines de ses œuvres telles que L'École des Femmes, Tartuffe ou Dom Juan. Ces comédies sont jugées immorales et grossières. Par exemple, les dévots qualifient L'École des Femmes de pièce obscène et irréligieuse car elle piétine, selon eux, le respect dû au mariage. Mais Molière possède la protection du Roi Louis XIV,

«Ah ! Pour être dévot, je n'en suis pas moins homme ! ». Cette pièce fait un scandale et est interdite par le roi sous la pression des dévots qui se sentent visés. En 1665, Molière fit une autre pièces qui suscita également des remous il s'agit de Dom Juan qui malgré son succès fut retirée. Molière continu ce pendant de bénéficier de la faveur du roi. Viennent ensuite les pièces Le Misanthrope en 1666, George Dandin et L'Avare en 1668, Le Bourgeois gentilhomme en 1670 , Les fourberies de Scapin en