Dom Juan Dénouement Morale

l’attention de l’Eglise, en 1669. Pour finir, c’est Dom Juan (1665) qui est totalement interdit à cause de son personnage Don Juan. Ce dernier, athée, combat la fausse dévotion et l’hypocrisie et va jusqu’à l’affronter en dépit des conséquences (il meurt foudroyé). 3) Conséquence sur le dramaturge. De par leurs censures, les dévots suscitent l’intérêt des dramaturges : c’est pourquoi Molière évoque clairement dans Dom Juan (V, 2) la manière dont la bonne foi des chrétiens sincères

amoureux, ils se chargent de faciliter leurs rencontres et leur mariage, et ils critiquent et taquinent toujours aussi vivement leurs vieux maîtres colériques. Quant aux médecins, ils sont toujours tournés en dérision… L’on n’a qu’à se souvenir de Don Juan et son valet déguisés en médecin, se moquant de ces gens là . Ou encore du « Malade Imaginaire », fabuleuse parodie grotesque de toute la médecine, avec ses jargons incompréhensibles, meubles de l’ignorance, et ses traitements aux seuls lavements et

votre expérience personnelle de spectateur. • Vous trouverez aussi des idées en comparant le théâtre et le cinéma. • Pour trouver des idées, vous pouvez lire : – une affirmation d’un critique, Michel Cournot, à propos d’une récente mise en scène de Dom Juan : « Nous n’allons pas au théâtre en inspecteurs, en contrôleurs. Nous allons au théâtre pour penser, une heure ou deux, à autre chose. Pour nous distraire, nous émouvoir. Pour entendre et voir de belles choses, des choses justes aussi, et bien dites

18:41:07 UTC������������� All use subject to https://about.jstor.org/terms lointaines ou archaïques échappent en grande partie à nos prises. Ce qui importe, c'est qu'un petit nombre de scénarios littéraires parfaitement connus (Antigone, Tristan, don Juan...) aient été mis en rapport avec le type spécifique de récits religieux que l'on a si longtemps appelé « mythes ». De là l'orientation proposée ici à la réflexion. Pour tenter de délimiter le « mythe littéraire », il faut commencer par rappeler

saisir la dimension politique de la pièce. Pour ces rappels socio-historiques, se reporter à la section « L'œuvre dans l'histoire » (livre de l'élève, p. 155-179). On pourra consulter les ouvrages suivants : Paul Bénichou, « Le Héros cornélien », dans Morales du grand siècle, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1988 ; Jean Mesnard, La Culture du XVIIe siècle, Paris, PUF, 1992. Les pages synthétiques sur le contexte du Cid proposées par Alain Couprie dans Pierre Corneille, « Le Cid » (Paris, PUF,

Odile : vision erroné de la vie à cause de sa maladie, monde imaginatif. Aimée : avant le départ de son mari : naïve, amoureuse, heureuse après : méfiante, malheureuse Isabelle : belle, riche, héritière, égoïste Fabio : présenté comme un bel homme, Dom Juan, intrigué par l’aspect de la Femme Donatella (Rose Lombardi) : 18 ans, atteinte de la leucémie, entreprenante Odette Toulemonde : 40 ans, milieu modeste qu’elle représente bien, timide, candide Lily, Tatiana, Olga : très sensible en pensant à

volonté de faire coïncider l'identité sociale et ce que dicte l'union des cœurs( "La pièce est finie quand les deux paliers se confondent, c'est-à-dire quand le groupe des héros regardés se voient comme se voyaient les personnages spectateurs. Le dénouement réel, c'est la rencontre du cœur et du regard." (Jean ROUSSET, Marivaux ou la structure du double registre, in Forme et signification.)) , c'est-à-dire de soumettre l'exigence sociale à l'épreuve de la "nature", sans laquelle rien n'est vrai, ni

l'homme aux rubans verts , pour Alceste, dans Le Misanthrope de Molière). Pavis 1987 Aparté Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre). Robert 1991. Aphorisme Formule résumant un point de science, de morale. Robert 1991. Archétype Ensemble de dispositions acquises et universelles de l'imaginaire humain. Réseau de mythes ayant leur origine dans une vision collective. Pavis 1987 Archiénonciateur Qui ordonne un réseau de paroles, sans nécessairement

étant marrié avec Armande Béjart, Molière affronte les différentes cabales et sa troupe passe de « Troupe de Monsieur » à « Troupe du Roy ». S'en suit l’écriture de différentes pièces telles que L'école des femmes ou l'Avare en 1662 et 1668 ou encore Dom Juan, écrit en prose en 1665. Dans toutes ses œuvres, Molière dénonce la société de son temps, il défend les mœurs, accuse les nobles, avec l'aide de personnages emblématiques tels que Jourdain, harpagon ;comme la plupart des autres comédiens de l'époque

survient est invité à arbitrer le conflit; mais il tourne les trois autres contre lui. Bataille et sortie des combattants. Le maître de philosophie rentre. M. Jourdain désire apprendre « tout ce qu'il pourra » Mais il renonce à la logique, à la morale, à la physique et se décide pour l'orthographe. M. Jourdain reçoit son tailleur qui lui apporte un habit. Entrée de ballet par les garçons tailleurs qui habillent M. Jourdain en cadence (I, III, IV, V). ACTE III. M. Jourdain, qui veut montrer