Dom Juan Destin

Lully) ou Le Malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665).Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers (prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt…), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont

comtesse qui a jeté la morale par dessus les moulins et se consacre seulement au plaisir des sens. Lorsque la Duchesse paraît, elle leur explique le but de cette réunion : faire le procès de Dom Juan, mais contrairement à la statue du Commandeur de Molière qui entraînera le séducteur aux enfers, la condamnation de Dom Juan par ces dames sera bien différente, sinon pire pour cet homme avide seulement de plaisirs et de liberté. La sentence de leur tribunal, déjà fixée à l’avance d’ailleurs : épouser la filleule

française. La fin de la querelle du Cid est tardive et annonce finalement la victoire du théâtre régulier. 5) Le monologue peut aider le héros tragique à faire le point, à poser son dilemme. C’est le cas de Dom Rodrigue où la question se pose si le héros doit obéir à son père et le venger en tuant Dom Diegue qui est aussi le père de sa bien aimée : Chimène. Ou bien s’il doit abandonner toute idée de vengeance pour garder sa maîtresse. «  Il faut venger un père et perdre une maîtresse, l’un m’anime le

leurs voix à ces derniers, dans le but d'animer, de donner vie au texte théâtral. Même s'il est vrai que quelques auteurs remettent en question les règles dramaturgiques traditionnelles, comme Alfred de Musset, qui a développé un théâtre uniquement destiné à la lecture, à travers son ouvrage Spectacle dans un fauteuil, la nature même du mot théâtre, dont la racine grecque signifie « regarder », traduit de sa fonction première qui est d'aboutir à une représentation. Le fait que ce terme désigne également

Comparaison des 4 dénouements de Don Juan Don Juan, est un personnage mythique depuis son interprétation par Molière en 1665. Mais ce personnage a subit plusieurs histoires, notamment 4 dont nous allons comparer les dénouements. Parmi ces quatre, nous trouverons, Don Juan de Molière (1665), L’Abuseur de Séville de Tirso de Molina (1620), Le Festin de Pierre de Dorimond (1659) et La Convive de Pierre de Pouchkine (1830). Un dénouement étant la manière dont laquelle s’achève une œuvre, à travers

du grec « théômaï », qui signifie « voir ». C’est-à-dire que les pièces de théâtre sont, par nature, liées à la représentation. Contrairement aux autres formes de littérature, qui relèvent avant tout de l’expérience intime, le théâtre est un art destiné à être partagé par un public, des spectateurs en relation directe avec les acteurs, ceux qui portent le texte. La représentation constitue donc un apport incontestable au texte théâtral, qu’il est toutefois intéressant de définir et préciser. A titre

d'une contrebasse, et chante ce qui rajoute à la pièce le côté enfantin, réminiscence d'enfance, puisque ces chants sont connus de Anne, ce sont ceux que sa mère lui chantaient autrefois. La Jeune Anne l'accompagne. Cela ressemble à un chant destiné au enfants, un chant qui doit rassuré, un chant qu'une maman chante. D'ailleurs, celui-ci intervient lorsque un cambrioleur entre dans l'annexe. Le spectateur est projeté dans l'histoire. Tout d'abord, c'est un ambiance très intimiste. Il n'y a qu'un

dénoncera le mariage forcé des femmes et s'attaquera aux principes de la religion. En 1673, après avoir jouer la pièce : Le malade imaginaire, il rentre chez lui et meurt, on refuse au début de l'entéré car il n'a pas renier sa profession. Dom Juan : Résumé : Cette pièce relate la vie d'un personne infidèle, séducteur, libertin blasphémateur, être de l'inconstance et du mouvement. DJ jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses

les passions d'un roi ! Don César, lui posant la main sur l'épaule. Te fuir ! – moi qui n'ai pas souffert, n'aimant personne, Moi, pauvre grelot vide où manque ce qui sonne, Gueux, qui vais mendiant l'amour je ne sais où, À qui de temps en temps le destin jette un sou, Moi, coeur éteint, dont l'âme, hélas ! S'est retirée, Du spectacle d'hier affiche déchirée, Vois-tu, pour cet amour dont tes regards sont pleins, Mon frère, je t'envie autant que je te plains ! – Ruy Blas ! – Moment de silence. Ils se

visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de carton Victor Hugo, dramaturge lui-même, explique très concrètement : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons