Dom Juan Critique La Société

Béjart. Grand auteur comique, il a peint les vices de ses contemporains et les plaies de la société de son temps et a créé des personnages immortels : Harpagon, Tartuffe, Don Juan, Alceste. Sans soucis de bienséance il excelle dans la mise en scène de comédies grinçantes et féroces, dans lesquelles il épingle les travers de la société. Provocateur, il a osé critiquer, dans Tartuffe et Don Juan, une société qui ne permettait pas l’expression ouverte d’idées non-conformes au système de pensée en vigueur

nature. Le prix accordé à la mesure apparaît ici comme purement arbitraire. Ensuite, cette maxime suppose que les hommes se répartissent selon une hiérarchie aux allures très aristocratiques : les "grands hommes" et les "gens médiocres", dont la société craindrait les effets : l’"ambition" des premiers semble implicitement dangereuse, dommageable (et il semble nécessaire de la "borner", de lui imposer des limites) ; la "médiocrité" des autres, masse terne et sans relief, résultat de leur nature à

l’intérieur même de la pièce et d’une analyse de l’évolution d’autres personnages que l’on pourra fournir une conclusion certaine étayée de preuves et de concertations. Dans un premier temps, je m’attacherai à comparer le Mariage de Figaro au Dom Juan de Molière, cette dernière pièce en effet met en scène Sganarelle, valet qui est le pivot de l’œuvre. Ce rapprochement risque d’être plein d’enseignement quant à l’évolution des rapports noués par les différents représentants du personnel de comédie

Don Juan : acte 1 scène 1, Tirade de Sganarelle Don Juan 1682 Molière (Jean-Baptiste Paquelin) 1662-1673 Il a marqué l’histoire et le théâtre de la comédie française. Auteur le plus joué encore à l’heure d’aujourd’hui, Molière s’est distingué par des pièces qui mêlent le comique, le pathétique et la critique. Il faisait du rire une arme pour combattre les mœurs et les contraintes de son époque. Issue d’une famille bourgeoise, il fonde en 1643 « l’illustre théâtre ». Cette troupe de comédiens connaît

lignée de héros monomaniaques à venir, dont certains seront bien plus inquiétants. Pour l’heure, Molière semble séduit par ce thème de la jalousie, qu’il va moduler d’une œuvre à l’autre — entre autres, peu de temps après et sur un ton plus grave, avec Dom Garcie de Navarre. Comme tous les obsédés, Sganarelle a une vision des choses déformée par son imagination; il se montre constamment soupçonneux et interprète tout ce qu’il perçoit en fonction de son idée fixe. Mais il est aussi aveugle sur lui-même

*La scène est *donc *un moyen d'expression aussi bien *gestuel* (les acteu*rs) *qu’*intellectuels (les répliques) où l'auteur peut exprimer ses idées* et *sa vision *de la société* plus ou moins indirectement. Aujourd’hui comme hier, le rire fait partie de notre quotidien. Besoin vital, tout aussi bien pour notre corps que pour notre esprit, il est indispensable à tout être pour trouver un équilibre, une stabilité. Ce rire, qu’il soit gras, nerveux, moqueur, jaune, peut être déclenché par plusieurs

littérature est aussi un moyen de montrer l’évolution de la société à travers les siècles et les époques, puisqu’il s’agit d’un document historique. La littérature peut donc retracer les conditions humaines de la société de l’époque comme dans le genre romanesque avec la Condition ouvrière ou encore Le Bonheur des dames de Zola. Elle peut également montrer l’évolution des mentalités, par exemple si l’on prend la réécriture du mythe de Dom Juan de Molière par Eric - Emmanuel Schmitt, La Nuit de Valognes

DISSERTATION : Parce qu’elle lui apprend à se connaître / se construire et apprendre à connaître les autres 1. Moralement 2. Connaître les autres I. Parce qu’elle lui fait découvre une société (avec différents type de milieux) 1. Par les personnages 2. Par la description des différents milieux sociaux Parce qu’elle lui donne des connaissances dans divers domaines 3. Historique

Le libertinage dans Dom Juan Le terme libertin vient du latin « libertinus » qui signifie « esclave venant d'être libéré », « affranchi ». Il peut être vu sous deux sens : dans sa version d'origine, ce terme caractérise celui qui remet en cause les dogmes établi. Il qualifie donc les libres penseurs, aussi appelés libertins d'esprit. En effet, le libertinage est un courant philosophique de pensée, né au XVIIème siècle, qui affirme l'autonomie morale de l'Homme face à l'autorité religieuse

personnages sont insaisissables ( Ex : Phèdre, Dom Juan ). Dom Juan ou "Le plus grand scélérat que le monde ait jamais porté" Un personnage athée "Un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique qui ne croit ni au ciel, ni Enfer, ni Loup-garou" Courageux "Quand un homme se bat seul, tout de suite l'aider" et libertin à la fin tragique. L'auteur peut aussi insister sur la méchanceté du personnage ( En accentuant la peine d'Elvire, en rendant Dom Juan sans pitié et détestable ) Quant à Phèdre, cette