Discours De Vautrin

illustre le lien inextricable entre argent et sexualité. Il coïncide avec le désespoir et la déchéance où le jette l’abandon de ses filles : « J’avais trop d’amour pour elles pour qu’elles en eussent pour moi. ». « Homme à passions » (p.144, l.24) selon Vautrin, il vendrait tout pour Anastasie et Delphine : «  … Moi, moi qui vendrais le Père, le Fils et le Saint Esprit pour leur éviter une larme à toute deux ! » (p.308, l.22) Ce sentiment trouve son corollaire dans l’attitude mercenaire de ses filles : « Je

focalisation interne  La focalisation zéro 3. La narration et la description 4. Le récit et le discours Situer un roman L’AUTEUR, LE NARRATEUR, LE PERSONNAGE 1. L’auteur 2. Le narrateur  Le narrateur personnage  Le narrateur qui raconte à la troisième personne  Le narrateur invisible 3. Le personnage LES DISCOURS RAPPORTES 1. Le discours direct. 2. Le discours indirect 3. Le discours indirect libre. LE POINT DE VUE OU FOCALISATION DANS UN RECIT 1. La focalisation externe 2. La

balzacien Le père Goriot Un personnage bizarre, riche qui passe son temps dans une pension ridicule et qui vit dans une parcimonie terrible. Un homme mystérieux qui suscite l’intérêt des autres puisqu’il fait l’objet préféré de leur discussion. Pour Vautrin : « Le père Goriot carottait sur les rentes après s’y être ruiné. » (p.29) Le père Goriot est très avare, mais il payait sa pension. « Chacun essayait sur lui sa bonne ou mauvaise humeur par les plaisanteries ou par des bourrades. » (p.29) Un vieux

Nicolas, Satires, VI, v. 1-26 / Balzac Honoré de, Le Père Goriot, Portrait de Poiret, de « M. Poiret était une espèce de mécanique » jusqu’à « pourtant des comme ça »*. Chénier, Poésies, « Néère », v. 7 à 32 / Balzac Honoré de, Le Père Goriot, Discours de Vautrin à Rastignac de « Voilà le carrefour de la vie » jusqu’à « l’enterrer sous la boue »*. Diderot Denis, Jacques le Fataliste, « Comment s’étaient-ils rencontrés ? » jusqu’à tous les hasards qu’il me plairait » / Hugo Victor, Les Châtiments, III

poursuit en 1834 avec Claude Gueux. En 1845, il entreprend une grande fresque épique qu'il intitule d'abord Les Misères, dans laquelle le personnage principal se nomme Jean Tréjean. Il interrompt sa tâche en février 1848, mais écrit à la même époque son Discours sur la misère (1849). Durant son exil, après la rédaction des Contemplations (1856) et de la Légende des siècles (1859), il se remet à l'écriture des Misérables, à Guernesey en 1860. L'ouvrage est terminé et publié en 1862. -------------------------------------------------

poursuit en 1834 avec Claude Gueux. En 1845, il entreprend une grande fresque épique qu'il intitule d'abord Les Misères, dans laquelle le personnage principal se nomme Jean Tréjean. Il interrompt sa tâche en février 1848, mais écrit à la même époque son Discours sur la misère (1849). Durant son exil, après la rédaction des Contemplations (1856) et de la Légende des siècles (1859), il se remet à l'écriture des Misérables, à Guernesey en 1860. L'ouvrage est terminé et publié en 1862 par l'éditeur Lacroix

principaux étant : Vautrin et Rastignac. => L'oeuvre de Balzac trouve son unité grâce à ce procédé => on possède des images différentes du même homme. Une structure complexe : structure de la Comédie humaine pas linéaire, par ex ds le Père Goriot : à côt du drame d'un vieillard ruiné par ses filles, il y a celui d'un forçat arrêté par la police et celui d'un jeune homme tenté par le démon de l'ambition. Il veut ainsi étreindre "le vie entière" (52). Les personnages : Vautrin est l'une des plus

particulirement au portrait. 2-Le caractre raliste de cet incipit est visible dans les thmatiques et les descriptions ( Lomniprsence du thme de largent trait en dtail grce ce qui peut tre considr comme le discours intrieur du personnage retranscrit au discours indirect libre de Cela reprsentaitau choixou au discours indirect (voir plus loin). Le champ lexical de largent francs, sous centimes alli la multiplication des chiffres renforce cette impression. Mme les dtails vestimentaires donnent lieu une

intense avec la philosophie. Malgré cette introduction rédigée sous les ordres de Balzac, on notera tout de même la grande admiration de Félix Davain envers celui qui le prit sous son aile, allant jusqu’à prendre publiquement sa défense. VII. Discours de Daniel D’Arthez à Lucien de Rumbempré, tiré des Illusions Perdues, composant l’œuvre Un grand homme de province à Paris Daniel D’Arthez et Lucien de Rubempré sont des personnages de La Comédie Humaine. Lucien est un jeune écrivain, naïf et

amant - par un discours réflexif, analytique, sur l’hypocrisie sociale concernant le mariage, la sexualité, le rôle de la femme, l’éducation de la fille, etc..., et qui se termine par une impossibilité de dire, voire d’articuler : « Oh ! Oh ! Oh ! cria-t-il plusieurs fois, puis il se calma. Nous restâmes un long moment silencieux. Il pleurait à chaudes larmes et demeurait sans mot dire en face de moi, secoué par les cahots du train. »9 Cette rationalité et cette rhétorique du discours auxquelles le