Diderot Traité Du Beau

l’autre : La promesse de l’aube 4.1. Quelques mots de résumé 4.2. De Gary à Abraham-Kremer 4.3. Mettre Romain Gary en scène 4.4. Une scénographie au travail 5. Pistes pédagogiques 5.1. Une mise en abyme littéraire : Eric-Emmanuel Schmitt regarde Diderot qui se regarde 5.2. L’enfance de Bruno Abraham-Kremer racontée au cinéma 5.3. Quelques idées de lecture 5.4. Jouez au scénographe 6. Sources et éléments bibliographiques 1. La vie non romancée de Romain Gary 1.1. De l’enfance (1914) à l’âge

prise en modèle dans l'Europe entière, c'est comprendre le formidable souffle qui a conduit tout un peuple à la Révolution. Ce siècle a connu les plus grands hommes, les plus grands penseurs, encore très présents aujourd'hui : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Beaumarchais, Marivaux, et tant d'autres. Ce courant n'est pas uniquement un courant littéraire : il dépasse toutes les frontières, y compris celles de la France. Les changements qui ont été opérés sont considérables. Ainsi l'influence

orateurs démagogues attisent les braises, appelant à l’insurrection, faisant croire que le Roi veut dissoudre l’Assemblée et arrêter les députés. Camille Desmoulins harangue la foule dans les jardins du Palais Royal et reconnaît son rôle : « j’avais beau échauffer les esprits, personne ne prenait les armes … je gémissais au milieu d’un groupe sur notre lâcheté à tous … on voit mon zèle … on me presse de monter sur une table … autour de moi 6000 personnes : Aux armes, ai-je dit, aux armes ! » • Le

plusieurs lectures. Il a pour but d’inquiéter ses anciens amis, ce qu’il réussit assez bien : Mme d’Epinay obtient l’intervention de la police pour que Rousseau cesse ses lectures ; David Hume publie dès 1766 l’exposé de sa querelle avec JeanJacques ; Diderot attaque l’œuvre dans son Essai sur les règnes de Claude et de Néron. Résumé Dans le préambule, Les Confessions s’annoncent comme « le seul portrait d’homme, peint exactement d’après nature et dans toute sa vérité ». Livre I (1712-1728) : une enfance genevoise

Voltaire : « Le roi doit partager son pouvoir avec le peuple selon le modèle Anglais »Diderot : « Le peuple a le droit de se soulever contre un régime qui ne repose que sur la force »« Un roi ne peut être légitime que si il a le consentement du peuple » -> Contrat entre peuple et gouvernementMontesquieu : « Les 3 pouvoirs doivent être séparé » La crise de l’Ancien Régime I_ Les tensions d’une société en mutation Le « beau XVIII° siècle » La Fr. connaît une forte augmentation économique notamment de

différents thèmes et sujets tels que la justice, la liberté, la tolérance, et est présente sous différentes formes tels que l’essai, le plaidoyer, le pamphlet, l’article d’encyclopédie ou bien le manifeste. Par exemple l’essai politique de Voltaire, le traité sur la tolérance invite à la tolérance entre les religions. Pour cela il utilise différents procédés tels que la prosopopée « La nature… », l’anaphore « puisque vous êtes faibles, secourez-vous, puisque vous êtes ignorant... » ; « C’est moi seule

réflexion dans leur texte. Il existe des poètes philosophes (Ponge), des dramaturges philosophes (Diderot), des romanciers philosophes (Balzac avec ses études philosophiques comme la Peau de Chagrin ) et des genres propres à penser comme l’essai (cf. Montaigne). Certaines grandes figures de la philosophie sont proches de la poésie comme Paul Valéry. Pour reprendre l’exemple de Diderot, dans Le Fils Naturel , il tente d’offrir au lecteur un tableau de la

|Allégorie: l’allégorie est un type particulier de métaphore qui consiste à |Mon beau navire ô ma mémoire/ Avons-nous assez navigué/ Dans une onde | |représenter une idée abstraite de façon imagée en recourant à des éléments |mauvaise à boire/ Avons nous assez navigué/ De la belle aube au triste soir.| |concrets. |(Apollinaire) | |Personnification: la personnification

le principal foyer des Lumières. Une époque de réflexion et de contestation : 1721 - 1781 Le siècle des Lumières est, en Europe, une période de grand essor scientifique et d'épanouissement de la raison critique. Les philosophes français, comme Diderot et Voltaire, énoncent des principes généreux sur les droits naturels, l'égalité entre les hommes, et proclament la nécessité d'améliorer la société, d'interdire l'oppression, d'éliminer l'intolérance et de développer l'enseignement. Il s'agit d'une

personnages eux-mêmes. Diderot l’avait déjà senti lorsqu’il disait des « écrivains qui ont l’imagination vive », songeant surtout à Marivaux : « Les situations qu’ils inventent, les nuances délicates qu’ils aperçoivent dans les caractères, la naïveté (vérité) des peintures qu’ils ont à faire, les écartent à tout moment des façons de parler ordinaires, et leur font adopter des tours de phrases qui sont admirables toutes les fois qu’ils ne sont ni précieux ni obscurs » DIDEROT, Lettre sur les Aveugles