Derniers remords avant l'oubli

gardait l'empreinte du tranchant d'une hache musulmane; des lances, des sabres mauresques, des étendards pris sur les infidèles décoraient cet appartement. « Ce cimeterre, disait le comte, je l'ai enlevé au cadi de Vejer, qui m'en frappa trois fois avant que je lui ôtasse la vie. - Cet étendard était porté par les rebelles de la montagne d'Elvire. Ils venaient de saccager un village chrétien; j'accourus avec vingt cavaliers. Quatre fois j'essayai de pénétrer au milieu de leur bataillon pour enlever

? — Cet après-midi, j’étais avec Pichon. il m’avait dit qu’il passerait me prendre à deux heures. En sortant d’ici, on a rencontré Chapusot qui allait faire des commissions. D’abord, on a été chez le médecin pour son oncle qui est malade. Depuis avant-hier, il se sentait des douleurs du côté du foie,.. Mais le père comprit qu’on voulait l’égarer sur de l’anecdote et coupa : — Ne te mêle donc pas du foie des autres. On n’en fait pas tant quand c’est moi qui souffre. Dis-moi plutôt où tu étais

détienne l'énigme de son désir c'est à dire l'objet a. de ce côté là de l'idéal du moi cela chute ou plutôt se transfère ailleurs. Si l'adolescent de par sa dynamique y est foncièrement réfractaire, quelle place accorde-t-il à l'analyste? Quant à ce dernier qu'est-ce qu'il en va de son désir? D'autant que certains paraissent flotter voire reculer devant des adolescents aux symptômes asociaux voyants.. .Certains les considèrent même inaptes au transfert, autre façon d'éviter l'inconfort et l'incongruité

Caïd en 1849. Mais bientôt il se détourne de la verve comique sans pour autant réussir pleinement à illustrer les sujets dramatiques qui attirent son attention. Il écrira une vingtaine d’ouvrages lyriques qui ont pratiquement tous sombré dans l’oubli. Sa première approche de Shakespeare avec Le Songe d’une nuit d’été (livret de Rosier et De Leuwen) date de 1850 et n’arrive pas à la hauteur de son modèle : on y trouve Falstaff et Shakespeare lui-même et non Titania et Obéron. Heureusement, la

découvrir à minuit. Minuit, et je crois que mon personnage me révèlera une surprise avec les mots qu’il faut. Car c’est sans forme et sans logique que ma passion des mots aura débuté depuis le début de mon existence. Elle ne s’éteindra qu’au souffle dernier, et me tuera jusque dans son homonymie… «  maux »… « mots »… que cette passion remonte loin… loin, en des souches lointaines où un penchant littéraire se déclenche anormalement. Car, chaque livre que je lis, j’en revêts la consistance. Je me trouve

SOMMAIRE Introduction 5 Première partie : La guerre vue par l’Arrière 8 A. Le patriotisme avant tout 9 1°/ L’enthousiasme de la mobilisation 9 2°/ Le rôle des femmes

cette esclave de roi : 220 Appelle-moi, délie !... Et désespère-moi, De moi-même si lasse, image condamnée ! Écoute... N’attends plus... La renaissante année À tout mon sang prédit de secrets mouvements : Le gel cède à regret ses derniers diamants... Demain, sur un soupir des Bontés constellées, Le printemps vient briser les fontaines scellées : L’étonnant printemps rit, viole... On ne sait d’où Venu? Mais la candeur ruisselle à mots si doux Qu’une tendresse prend

perplexité morale — la complication, l’embarras —, elle détruit les certitudes morales au lieu d’en donner ou de les consolider. Elle désillusionne et déniaise. Mais dans La Littérature, pour quoi faire ?, la leçon inaugurale de la chaire donnée l’an dernier, j’observais un tournant des études littéraires vers les usages et les pouvoirs de la littérature, vers la littérature comme action, et vers la critique comme pragmatique de la littérature. Plutôt que d’un tournant, il pourrait s’agir 724 ANTOINE

temps qui passe 35 Phèdre, Acte 5, scène 7, Racine, 36 La Mort dans les tragédies classiques 38 Les Mouches, l’Acte II scène 7, Jean-Paul Sartre, 39 La confrontation à la Mort 40 La Mastication des Morts, Patrick Kermann, 41 La Mort et l’oublie 43 Biographies 44 Annexe 46 « Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours ! » Alphonse de Lamartine, Le Lac « Vienne la nuit sonne

interdiction infini fraye la voie à la surenchère du fanatisme moralisateur” n “Maintenant que les dévergondages du plaisir règnent sur la place, le veto à son tour est devenu martyr ! Les derniers seont premiers, du moment que les premiers sont passés derniers… Mais il y aura encore des premiers et des derniers. Cette révolution, qui consiste à changer de geôliers, n’est-elle pas une sinistre dérision ? La morale est essentiellement refus…encore que tout refus ne soit pas nécéssairement moral