De La Vanité Montaigne

Montaigne humanisteINTRODUCTIONNé en Italie à la fin du XVe siècle, l’humanisme est un courant de pensée qui s’est répandu en Europe de l’Ouest au cours de la Renaissance. Fondé sur la redécouverte des textes et de la culture antique, ce mouvement remet l’homme au centre des réflexions et des préoccupations intellectuelles et entraîne un essor du savoir et de la connaissance, dont la diffusion est favorisée par l’invention de l’imprimerie. Imprégné depuis son plus jeune âge par ce courant de pensée

I) a/ °Montaigne évoque l’insouciance des hommes °Mise en scène de la mort subie °Il évoque de façon imagée l’angoisse de la mort °Tant que la mort n’est pas, l’homme fait preuve de désinvolture, et lorsqu‘elle surgit , il est désespéré °Montaigne fait preuve de condescendance pour le commun des mortels b/ °Montaigne exhorte les lecteurs à apprivoiser la mort Gradation : « ils viennent ils trottent ils dansent » Opposition et personnification : « mais quand elle arrive »

Plan : Comment Montaigne, à travers ce témoignage, arrice-t-il à opposer ses deux sociétés? I. Un témoignage réèl 1/ La rencontre est réelle et attestée par Montaigne 2/ Le dialogue de Montaigne avec les cannibales II. La comparaison des deux civilisations au dépend de la nôtre 1/ La mise en évidence des défauts français (occidentaux) 2/ La valorisation des qualités des indiens III. La critique des dysfonctionnements de notre société 1/ La critique du pouvoir et des inégalités sociales

Michel de Montaigne, les Essais ne sont ni une autobiographie, ni une confession. Conçue à l’origine comme un ornement intellectuel à la louange de son ami mort, La Boétie, cette œuvre est devenue le miroir d’une vie et d’une personnalité dont les reflets sont aussi variés que le sont les expériences de l’être humain, qui est devenu le sujet véritable des Essais. Son œuvre est composé de 3 livres. Le livre qui nous intéresse, le Livre II est centré davantage sur la peinture que Montaigne fait de lui-même

Caractères de La Bruyère en 1668. L'objectif de ces moralistes est de révéler et de critiquer les principaux vices de leurs contemporains, essentiellement les nobles, les courtisans et les mondains. Ces vices étaient admis comme des usages du monde : la vanité, l'égoïsme ou encore la cupidité et bien d'autres pour les corriger. 2) Une vision pessimiste des hommes. De formation Janséniste, ces moralistes partagent avec Pascal une vision très pessimiste des hommes, c'est-à-dire aveuglés par leurs passions

À l’imitation des Œuvres morales du Grec Plutarque (46-120), Montaigne conçoit ses Essais comme une « marqueterie mal jointe », et revendique leur désordre comme gage de sa liberté et de sa « bonne foy ». Préférant à l’organisation didactique et à la rhétorique des pédants une « allure poétique, à sauts et à gambades », il mise sur la bigarrure et la diversité. Les cent sept chapitres des Essais frappent donc par leur variété et par les contrastes qui les animent. Si les plus courts (notamment au

Commentaire littéraire, Les essais, Montaigne III, 9, « De la vanité » Michel de Montaigne grâce à sa fortune familiale a pu obtenir une excellente éducation inspirée des préceptes humanistes du XVIème siècle. Ce courant issu d'Italie, vise à renouer avec les textes antiques ainsi que de mettre en avant la personne humaine et la dignité de l'individu. Montaigne est l'une des figures fondamentale de la Renaissance française, notamment grâce à ses Essais publiés en 1580, d'où nous allons analysé

6 intitulé « des coches » fait partie du livre 3 des Essais de Montaigne. Dans ce chapitre Montaigne évoque de nombreux thèmes sous un aspect qui semble à première vue déconcertant. Le titre parait réducteur puisque un coche n’est rien d’autre qu’ une grande voiture tirée par des chevaux qui servait au transport des voyageurs or le chapitre s’avère plus complexe que cela. C’est pourquoi nous pouvons nous demander: « En quoi Montaigne cache-t’il une critique de la politique des rois et de la politique

17ème siècle est aussi l’angoisse. L’ennui définit la pauvreté de l’homme et l’absence de raison dans ce qu’il fait, l’ennui c’est la misère intérieure .La liasse Ennui montre l’état d’angoisse dans lequel l’homme se débat, conséquence de sa vanité (orgueil ; inconstance). Chez Pascal le mot « ennui » garde l’expressivité de son étymologie latine « in idio esse » littéralement : « être odieux ». C’est un dégout une haine de l’existence. L’ennui repose en effet sur l’idée que la vie est

section II – édition de Léon Brunschvig). Ce qui est méprisable, d'après lui, c'est la vanité : vanité de la science, de la philosophie, de la logique, vanité qui surgit du cœur de l'homme. Pascal dénonce la vanité des sciences et des philosophies qui se complaisent dans la jactance : « Curiosité n'est que vanité. Le plus souvent on ne veut savoir que pour en parler » (Fragment 152 – Section II). Cette vanité nous est agréable, nous nous contentons à bon compte d'une fausse renommée, d'une « fausse