De La Solitude Montaigne

: « Malgré tous ces hommes qui avaient combattu comme lui, Katow était seul, seul entre le corps de son ami mort et ses deux compagnons épouvantés, seul entre ce mur et ce sifflet perdu dans la nuit. Mais un homme pouvait être plus fort que cette solitude et même peut-être que ce sifflet atroce : la peur luttait en lui contre la plus terrible tentation de sa vie. Il ouvrit à son tour la boucle de sa ceinture [...] » Dans Vol de nuit, Saint-Exupéry, célèbre les pionniers de l’Aéropostale qui ont risqué

qu’un matelot ne le mettrait pas sur sa peau ; un autre rappellera qu’il a vécu plus de onze lustres au même lieu, attaché comme une éponge5 ; un autre prétendra qu’il s’est cassé la voix à force de chanter ; un autre qu’il s’est abruti par la solitude ou qu’il a perdu, dans le silence perpétuel, l’usage de la parole. Mais le Christ arrêtera le flot sans fin de ces glorifications : « Quelle est, dira-t-il, cette nouvelle espèce de Juifs ? Je ne reconnais qu’une loi pour la mienne ; c’est la

troublait l’imagination européenne : La forêt était, dans l’imaginaire médiéval et moderne, un lieu périlleux pour l’homme car peuplée d’animaux sauvages et d’hommes vivant aux marges de la société humaine (ermites, bandits), on n’y rencontrait que la solitude et l’errance. En outre, le Canada était habité par des peuples en lesquels les métropolitains continuaient de voir des « sauvages », et leur contact était potentiellement dangereux. En 1759, l’officier Louis-Antoine de Bougainville observait que

mais il fut mis à l'écart. Il y étudie la philologie, une discipline qui ne l'intéresse pas. Mais sa passion de la connaissance rendait difficile un choix qui lui fut véritablement agréable. Il travaille avec intensité, en partie pour oublier sa solitude, partie grâce au soutien vigoureux de Friedrich Wilhelm Ritschl (1806 – 1876), un professeur latiniste auteur d'ouvrages importants sur Plaute. Nietzsche écrit alors quelques mémoires. Il ne trouve aucun intérêt aux modes matérialistes et démocratiques

mais il fut mis à l'écart. Il y étudie la philologie, une discipline qui ne l'intéresse pas. Mais sa passion de la connaissance rendait difficile un choix qui lui fut véritablement agréable. Il travaille avec intensité, en partie pour oublier sa solitude, partie grâce au soutien vigoureux de Friedrich Wilhelm Ritschl (1806 – 1876), un professeur latiniste auteur d'ouvrages importants sur Plaute. Nietzsche écrit alors quelques mémoires. Il ne trouve aucun intérêt aux modes matérialistes et démocratiques

fuite (drogue) expriment l’angoisse d’abandon provenant de la petite enfance. Elles expriment une recherche de soi, du désir d’identité qui aurait dû être forgé dans l’enfance, c’est la raison pour laquelle il faut qu’un enfant puisse supporter la solitude car elle montre donc qu’il n’est pas complètement dépendant des autres. Le seul pathologique des névroses (à quel moment il faut aller consulter) c’est quand on ne peut plus aimer et travailler (par exemple la dépression). Il y a des degrés de dépression

grégaire, c’est imiter l’attitude du groupe, tout le monde fait la même chose. Texte 2 : III. LES ENFANTS SAUVAGES (...) Les enfants privés trop tôt de tout commerce social, - ces enfants qu'on appelle "sauvages" - demeurent démunis dans leur solitude au point d'apparaître comme des bêtes dérisoires, comme de moindres animaux. Au lieu d'un état de nature où l’homo sapiens et l’homo faber rudimentaires se laisseraient apercevoir, il nous est donné d'observer une simple condition aberrante. (..

encore plus. Nécessité de l’apprentissage, de la prudence. Mais qui a un poste de responsabilité va avoir affaire à des êtres humains. Le patron sait écouter. Apporter aux autres et recevoir, oeuvrer ensemble est une joie. Cependant le chef connaît la solitude. Des incompréhensions, des malentendus, parfois des oppositions systématiques de la part de tel ou tel meneur. Celui-ci doit apprendre à surmonter sa timidité, celui-là se méfier de son impulsivité. Des décisions parfois douloureuses sont à prendre

que nous sommes travaillés par un futur qu’a l’avance nous petrissons sans le connaitre , qui a son tour nous petrit sourdement. L’œuvre suit sa route et il nous faut bien la suivre , « la main se porte toujours ou nous ne l’envoyant pas » dit montaigne et nous savons par pascal que «  l’ame aime la main ». Le passage du regard a la vision, comment le situer ? Au moment ou le peintre peint , ce n’est pas son « moi » d’hier que le peintre projette sur la toile , ce n’est pa l’etre qu’il croit

Savait-elle seulement qu’elle était une petite fille9 ? __________ 7. 8. Ibidem, p. 83. Ibidem, p. 118. Noter également à quel point les noms attribués à certains personnages (Doutreleau, Formangeon, l’écrivain Jean-Michel Heycken qui nous rappelle Montaigne etc.) contribuent à eux seuls à combler les ellipses du texte. Jules Supervielle, L’Enfant de la haute mer, © Éditions Gallimard, Coll. Folio, n° 252, 1972 (première édition 1931, renouvelée en 1958), p. 8. 9. 199 Gardienne de sa rue qu’elle