De La Monarchie Limitée Au Parlementarisme

dépend du législatif. C’est un régime de séparation souple des pouvoirs. Dans le texte « Le régime parlementaire in Mélanges R. Carré de Malberg » René Capitant, homme politique et juriste français montre l’évolution des régimes politiques d’une monarchie vers un régime parlementaire qui a lui-même donné naissance à diverses variétés de régimes politiques. Il s’intéresse donc à la notion de régime parlementaire, soit à la séparation souple des pouvoirs et à son aboutissement ultime. Ainsi, le régime

l'histoire de France, débutant en Août 1814 avec la chute de l'Empire et qui prend fin avec la Révolution Française des Trois Glorieuses de Juillet 1830. Elle se définit par un retour à la souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d'une monarchie limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI. Cette période se subdivise en deux parties, puisqu'elle est entrecoupée en 1815 par les 100 jours, durant lesquels Napoléon reprend le pouvoir. Il y a donc

de Montesquieu, s'inspirant de Locke. Cette théorie repose sur trois caractéristiques. La première, c'est son but, celui d'empêcher la confusion des pouvoirs au sein d'un seul corps ou une seule personne comme c'était le cas jusqu'alors avec la monarchie absolue. On identifie deux principales fonctions du pouvoir que sont la fonction législative et la fonction exécutive auxquelles on rajoute ou non la fonction judiciaire, qu'on peut inclure au sein de la fonction exécutive. La deuxième caractéristique

deux aspects: le parlementarisme dualiste, puis moniste. 1) Le parlementarisme dualiste ou orléaniste Si l’on poursuit la comparaison, il s’agit de l’ancêtre de la famille, né au Royaume-Uni, en 1782 (d’émission du Gouvernement de Lord North) et qui disparaît, en 1837, lors de l’avènement de la reine Victoria. Sur ces entrefaites, il s’est acclimate en France, à partir de 1814, au point d’y être appelé également orléaniste, du nom de la dynastie régnante sous la Monarchie de juillet (1830-1848)

évêques ne sont que des aristocrates. Dans le même temps on assiste à un développement de l’industrie, du commerce avec une montée de la bourgeoisie qui devient plus riche que la noblesse. Le pouvoir d’un seul : A cette époque on est dans une monarchie absolue de droit divin. Le roi reçoit directement ses pouvoirs de Dieu qui lui donne par ce fait une légitimité. Le roi détient tous les pouvoirs dans l’état et de se fait il en est le souverain. Il détient le pouvoir sans partage et sans limite

été différents dans chaque régime politique français de 1789 à nos jours. Les principes visent d'une part la souveraineté et d'autre part l'aménagement du pouvoir. Les principes imposés en 1789 sont pour lutter contre les abus de pouvoir, lié à la monarchie absolue et à la souveraineté royale. La lutte s'est développée sur deux fronts: les concepts de souveraineté ont permis d'organiser la participation du citoyen à l'exercice du pouvoir. La théorie de la séparation des pouvoirs, qui vise la mise en

le régime parlementaire s’est instaurer avec la naissance de la monarchie parlementaire anglaise, c'est-à-dire petit à petit, par revendications séparées dans le temps, avec les idées des lumières et la révolution française de 1789. Adopté en France par la charte de 1814, il s’implante à ce moment là comme modèle de référence lors de la monarchie de Juillet (1830-1848). Historiquement, il a ainsi permis le passage de la monarchie à la démocratie en faisant du gouvernement l’organe deconciliation

Parlement. Certes, la réalité fait que certains aménagements organisent la coopération entre l’exécutif et le législatif, aux Etats-unis par exemple. Mais on peut maintenir qu’il s’agit d’un principe essentiel du régime présidentiel. Au contraire, le parlementarisme admet la séparation souple des pouvoirs. Le caractère « souple » implique une collaboration, un rapport fonctionnel entre les pouvoirs c’est-à-dire entre l’exécutif bicéphale (dualité indispensable au jeu des mécanismes réciproque) composé du

souveraineté monarchique, exercée dans le cadre d'une monarchie limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères de Louis XVI. Cette période est entrecoupée par les Cent-Jours du 20 mars au 8 juillet 1815 pendant lesquels Napoléon reprit le pouvoir1. Cet intermède permet de distinguer la Première Restauration de la Seconde Restauration. Elle est suivie par la Monarchie de Juillet de 1830 à 1848, également limitée par la nouvelle Charte de 1830, sous le règne de Louis-Philippe

contestation de la monarchie absolue A) Des parlements revendiquant une participation au pouvoir B) L’équilibre des pouvoirs de Montesquieu C) La subordination de l’exécutif de Rousseau Section II : Une société impossible à réformer §1) L’échec des réformes §2) La convocation des Etats généraux A) Les modalités de la réunion des Etats généraux B) Les élections et la rédaction des cahiers de doléances TITRE I : Le temps des révolutions (1789-1799) Chapitre I : La monarchie constitutionnelle