De La Dignité Humaine Dans Les Soins

Le refus de soins en gériatrie Elisabeth Quignard Médecin gériatre, Unité de soins palliatifs, centre hospitalier de Troyes, membre du comité de pilotage de l’EREMA P. 1 ©EREMA Mars 2011 Sommaire Le consentement aux soins .......................................................................... 3 Les spécificités du refus de soins en geriatrie ................................................. 4 refus de soins de la part du patient :................................................

laisser mourir un patient et de l’accompagner « vers une fin de vie paisible ». L’article 1 de la loi qui vient compléter l’article L. 1110-5 du code de la santé publique indique ceci : « Ces actes [les actes de préventions, d’investigation ou de soins] ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintient artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. » L’article

Sommaire I] Le référé-liberté : l’ultime recours du patient face au « pouvoir médical » A- L’entrée en scène du référé-liberté en droit médical 1) Le refus de soins analysé sous l’angle des libertés publiques 2) Un mécanisme d’extrême urgence opportun et prometteur B- Le consentement aux soins, liberté fondamentale 1) Le statut de liberté fondamentale 2) Une liberté fondamentale à « éclipses » II] La démarche conciliante et soucieuse des obligations

bon exemple de sujet controversé, car ce n’est pas dans toutes les régions du monde qu’il est légalisé et accepté. Plusieurs valeurs concepts, opinions et conflits tournent autour de ce sujet. Est-il moralement acceptable d’enlever la vie à un être humain pour le soulager? Certains seront en faveur, d’autres non et c’est sur ce débat que je me lancerai. Le suicide assisté remonte à l’Antiquité, à l’époque classique où les romains effectuaient ce geste quand ils jugeaient qu’une personne n’était

(1948). Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a

------------------------------------------------- Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et

intégral) Préambule Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et

intégral Préambule : Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur

On se souvient d’ailleurs, en 2008, du cas de Chantal Sébire, qui relance le débat sur l’euthanasie, âgée de 52 ans et défigurée par un esthésioneuroblastome demandant au président de la république, Nicolas Sarkozy, le droit de mourir dans la dignité sans avoir à se rendre dans un autre pays autorisant l’euthanasie de façon légale. Elle n’a pas pu obtenir satisfaction. Vient ensuite le cas de Rémy Salvat, âgé de 24 ans, atteint d’une maladie dégénérative incurable qui s’est donné la mort tout