De La Conscience Théorique Au Cogito Pratique

mystère du monde. La conscience, l’inconscient « La conscience est toujours conscience de quelque chose ». Husserl Plan du cours : Introduction 1) La conscience morale : Augustin et Rousseau 2) La conscience et le cogito cartésien 3) La conscience dialectique chez Hegel 4) La conscience comme mémoire chez Bergson 5) L’inconscient dans la psychanalyse freudienne 6) L’inconscient après Freud : Jung et Maslow Conclusion 1) La conscience morale : Augustin (334-430) et

une expérience plus profonde, celle d’une réalité « subjective », qui est plus ou moins accessible à notre propre conscience. Il y a une sorte d’expérience « antéobjective », « pré-objective », mais qui est difficile d’accès puisque ce qui la rend possible pour nous, c’est le filtre « objectivant ». Mais nous pouvons l’approcher et la vivre lorsque nous laissons de côté la conscience réfléchie pour tendre vers le ressenti. L’expérience est donc subjective, en ce sens qu’elle ne nous donne jamais

française des Principes, et contient la célèbre image de la philosophie considérée comme un arbre, déclare que celui qui veut devenir philosophe doit se constituer d’abord une morale provisoire, puis étudier la logique, puis s’exercer « longtemps à en pratiquer les règles touchant des questions faciles et simples, comme sont celles des mathématiques », pour ne passer qu’ensuite à la métaphysique. En la suite de cette lettre, exposant, cette fois, l’ordre de ses publications, Descartes semble oublier

cours était à l'origine, une introduction au cours sur la conscience (où il s'agissait essentiellement de se demander si la conscience est une entité réelle ou une fonction et si elle est une source de vérité). Il me permettait d'insérer dans un cours l'étude d'une œuvre. Étant donné la longueur des Méditations, j'avais choisi de n'étudier que les deux premières. J'ai quelque peu remanié ce cours, afin de l'extraire du cours sur la conscience. Vous trouverez ainsi pour l'essentiel, les mêmes choses

Leibniz : à l'origine Kant est leibnizien. Pour Wolff le monde est œuvre de raison souveraine. Accord complet entre la raison et la foi. La raison est entièrement logique pour Wolff. En essayant d'expliquer la nature selon des principes purement théoriques l est au fond wolfien. Considération du monde comme une idée métaphysique qui relève de la dialectique transcendantale/le phénomène de l'erreur. Cette dissociation faite par Kant restera longtemps après lui. Jusqu'à qu'Avenarius publie « critique

les enfants. Donc 3 grands pôles : vérité, bonheur, vertu, correspondant aux différentes grandes questions que se pose l’homme au sujet de sa propre condition. => problématique du cours : la condition humaine, étudiée au travers des notions de conscience, de liberté et de bonheur. La Grèce Antique, vers 500 av JC Les Grecs anciens sont reconnus pour leur esclavage, ce qui leur libère beaucoup de temps pour se cultiver. Ils sont reconnus pour être très instruis en politique, en astronomie, en

instruments d’une linguistique rognant avec avidité sur le domaine de la philosophie dont les sciences humaines triomphantes disputent alors avec vigueur l’empire intellectuel. C’est en effet dans l’horizon ouvert par le cogito cartésien que le propos de Benveniste trouve son plein écho, sonnant comme le tocsin de toute une tradition de pensée où le sujet se devait d’être conçu comme autonome : La « subjectivité » dont nous traitons ici est la capacité du locuteur

Raison = faculté humaine *s’oppose à l’imagination. * peut se définir par le désir de connaître. *faculté de compter, régler, mettre en ordre. *homme raisonnable = agit sans excès. *discourt cohérant et universelle. *intelligence humaine = théorique, capacité d‘abstraction * déf d’Aristote: homme = animal raisonnable *raison égale en tout homme mais différence d‘usage, il faut avoir du bon sens (Descartes) B/ Qu’Est-ce que juger? *acte par lequel on affirme ou ni en arrêtant le contenue

trouve un certain nombre de déterminations, de facteurs étrangers, c’est dire qu’il n’est pas immédiatement possible de penser par soi-même. Est-il possible de lever ces déterminations ? Comment atteindre une pensée autonome ? Prendre conscience de notre dépendance Admettre que notre point de vue, toujours produit par notre culture est une façon de penser parmi tant d’autres. Cela évite laculturation, l’égocentrisme et la pensée dogmatique (personnage convaincu d’avoir toujours raison

opposition entre « ses actions » et « ses jugements ». On peut parler d’une valeur pratique (et non d’une valeur théorique du probable), « le plus heureusement » correspond au plus probable, en attendant que soit fondée la vraie morale quand toute la philosophie sera constituée. La vraie sagesse procurera alors la béatitude totale et ici Descartes cherche à s'approcher de cette béatitude, c’est pourquoi on parle d’une valeur pratique. En attendant la réforme complète du savoir, Descartes se trouve plongé dans