De La Colère Sénèque

de signification. Parce que, d’une part, il est l’œuvre de Dieu ou d’êtres surnaturels et d’autre part, c’est en lui et par lui que la ou les divinités se manifestent. Les catastrophes, tel le déluge présent dans de nombreuses religions, disent la colère de Dieu, les victoires aux combats sont preuves de sa bienveillance. La pluie et les récoltes abondantes sont expression d’une faveur que l’on peut obtenir par 85 les prières et les sacrifices. Les grecs ont fait se lever des vents favorables par

toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la tragédie, et qui sont propres à exciter la compassion et la terreur. En effet, Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente : elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime dont elle a horreur toute la première : elle fait tous ses efforts pour la surmonter : elle aime mieux se laisser mourir que de la déclarer à personne ; et lorsqu’elle est forcée de la découvrir, elle en parle

membres, y compris la femme. La jeune fille passe de l'autorité du paterfamilias à  celle de son époux, futur paterfamilias . C'est le chef de famille qui choisit et décide le mariage de ses enfants. Les mères, non consultées, peuvent bien se mettre en colère : elles n'ont aucun pouvoir. Auguste divorce à  vingt-cinq ans de sa première femme, pour épouser Livie trois jours après qu'elle a mis au monde un deuxième fils. Evidemment, il a d'abord fallu faire divorcer Livie. Mais, dans les sphères du pouvoir

Phèdre (Racine), Didot, 1854 Esther  ► Jean Racine Œuvres de Jean Racine, précédées des Mémoires sur sa vie, par Louis Racine Didot , 1854 (p. 241-261). Phèdre PHÈDRE, TRAGÉDIE. — 1677. PRÉFACE. Voici encore une t ragédie dont le sujet est pris d’Euripide. Quoique j’aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l’act ion, je n’ai pas laissé d’enrichir ma pièce de tout ce qui m’a paru le plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée

toutes les qualités qu’Aristote demande dans le héros de la tragédie, et qui sont propres à exciter la compassion et la terreur. En effet, Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente : elle est engagée, par sa destinée et par la colère des dieux, dans une passion illégitime dont elle a horreur toute la première : elle fait tous ses efforts pour la surmonter : elle aime mieux se laisser mourir que de la déclarer à personne ; et lorsqu’elle est forcée de la découvrir, elle en parle

multiplient, l’Ars moriendi est un succès d’édition (environ 100 éditions de 1465 à 1500), le Dies Irae est très chanté. Pour répondre à cette angoisse se diffuse une « piété de prestations » : on recherche les pratiques religieuses pour fléchir la colère de Dieu ; les confréries, le recours aux saints, les indulgences, etc., ont d’abord pour but de « gagner » son Salut. Mais cette piété peut être fragile, car on ne connaît pas le « prix » du Salut, on n’est jamais sûr de toucher le but, on peut toujours

dans son énoncé, il amplifie ses jugements par le recours à des termes mélioratifs ou péjoratifs, à des adverbes d’intensité, à des images qui heurtent ou font rêver. Il spécule le plus souvent sur des réactions primaires : joie, peur, tristesse ou colère… Pour persuader son lecteur ou son auditoire, le locuteur va jouer sur les émotions fortes de l’indignation ou de l’enthousiasme. Il peut exciter la pitié pour les victimes, l’indignation devant l’inacceptable, la révolte contre l’injustice. Ce type

d'être mère ! Ils ont beau nous faire du mal, nous n'avons pas de haine pour nos enfants." Sophocle, Électre. "La tendresse du père est presque toujours en conflit avec les intérêts du chef." Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien. "La pire colère d'un père contre son fils est plus tendre que le plus tendre amour d'un fils pour son père." Henry de Montherlant, La Reine Morte. "Ah ! mon fils ! que la tendresse d'un père est aisément rappelée, et que les offenses d'un fils s'évanouissent

Quant au plus grand nombre d’entre eux, il faut leur parler avec franchise, remuer leur cœur engourdi, leur montrer qu’on ne se joue pas impunément avec le péché, leur en faire sentir l’horreur et les funestes conséquences, en les menaçant de la colère de Dieu. VII. J’arrive à la dernière partie de notre surveillance, je veux dire l’exercice de la discipline ecclésiastique. Après avoir averti les pécheurs en particulier, nous devons les avertir publiquement, — les exhorter à la repentance

solennellement les statues en ces jours de fête. Selon Tite-Live (Hist. 7, 2), la première représentation théâtrale publique à Rome (en 364 av. J.-C.) a bien eu une fonction religieuse : on fit venir d'Etrurie des danseurs et des musiciens pour apaiser la colère des dieux, manifestée au travers d'une épidémie, en représentant des pantomimes. Tite-Live donne le nom de saturae ("pot-pourri") à ces représentations dramatiques d'époque ancienne, qui combinent chant, musique et danse mimétique. Ces représentations