Cueillez Cueillez Votre Jeunesse

immortelle. Je seray sous la terre et fantaume sans os : Par les ombres myrteux je prendray mon repos : Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie. François de MALHERBE   C'est fait, belle Caliste, il n’y faut plus penser C'est fait, belle Caliste, il n'y faut plus penser : Il se faut affranchir des lois de votre empire ; Leur rigueur

nom de louange immortelle. Je serai sous la terre, et fantôme sans os  Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. Marguerite Monahan 1935 Illustration du poème de Ronsard : Quand vous serez bien vieille Ronsard invite la femme à répondre à son amour pendant qu'elle le peut encore, pendant qu'il en est encore temps. Le

dessus la place, Las! Las! ses beautés laissé choir! O vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse; Comme à cette fleur la vieillese Fera ternir votre beauté. Question 2: Influence de la poésie courtoise = allons voir si la Rose = allégorie poétique de l'amour platonique. Amour me tue si je ne veux dire - Pierre de Ronsard

louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1587 Georges de La Tour, La Madeleine à la veilleuse, vers 1640-1645. "La vie auguste, goutte à goutte, heure par heure, s'épand sur ce qui passe et sur ce qui demeure." Citation

travers le temps 2 1.L'Antiquité : corps athlétiques et jeunesse magnifiée 2 Les canons égyptiens 2 2.Le Moyen Âge : l'âge des jeunes filles nubiles 2 La nymphe médiévale 3 3.La Renaissance : une femme charnelle 3 Du corps idéalisé...

louange immortelle. Je serais sous la terre, et, fantôme sans os, Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Sonnets pour Hélène (1578), Pierre de Ronsard Chère Isis, tes beautés ont troublé la natureChère Isis, tes beautés ont troublé la nature, Tes yeux ont mis l'Amour dans son aveuglement, Et les Dieux occupés

Vive et preste2 comme un oiseau : À la main une fl eur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. C’est peut-être la seule au monde Dont le cœur au mien répondrait, Qui venant dans ma nuit profonde D’un seul regard l’éclaircirait !… Mais non, – ma jeunesse est fi nie… Adieu, doux rayon qui m’as lui, – Parfum, jeune fi lle, harmonie… Le bonheur passait, – il a fui ! Gérard de Nerval, Odelettes (1853). 5 10 1. a. Recherchez quelques éléments biographiques concernant la vie de Nerval. b. Quel âge avait-il

sont indissociables, il dit « une carcasse superbe » et utilise des adjectifs comme « resplendissant » pour caractériser une « charogne infâme ». Même Ronsard, dans « Sonnets pour Hélène » qui nous invite à « cueillir les roses de la vie » rejoint jeunesse et vieillesse, deux antithèses, en nous dépeignant une vieillesse « accroupie ». Des objets incarnant la laideur, le dégoût ou l'horreur sont rejetés par les poètes lyriques et romantiques mais sont objets d'une source d'inspiration inépuisable pour

d’une paysanne Marie Dupin, morte en 1573. Ce texte est un sonnet, en alexandrin, mais avec une particularité des rimes, propre à Ronsard : ce sonnet n’est ni italien ni français. Comme on voit sur la branche au mois de Mai la rose En sa belle jeunesse, en sa première fleur Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose : La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur : Mais battue ou de pluie, ou

métaphore qui se rencontre aux vers 7-8, il s’agit tout simplement du temps. Métaphore très conventionnelle qui est tout a fait dans le gout. Métaphore très en vogue à ce moment qui associe la femme par sa fraicheur, sa jeunesse a la fleur. En intertextualité, en effet, on a le fameux « cueillez dès aujourd’hui ». Dans ses vers, il y a également une opposition marquée entre les roses et le front. Paradoxalement, c’est le « barbon » qui va l’emporter, c’est lui d’abord qui parle de ses charmes. Des charmes