Cosmopolitisme

servit comme instrument de communication international en Europe, au surplus normalisé et codifié, mais il constitua également un moyen d'identification pour les gens instruits. Connaître le français, c'était faire preuve de son appartenance au cosmopolitisme de son temps et, par le fait même, de son rang. Ce n'est pas un hasard si plusieurs «pères de l'Indépendance» américaine, dont Benjamin Franklin, John Adams, Thomas Jefferson, Robert Livingston, etc., seront des francophiles bilingues ou polyglottes

édifices de noms qui évoquaient la Grèce : le Pœcile, l’Académie, le Prytanée. » Le choix de noms grecs pour baptiser les différents monuments et espaces de sa villa à Tibur témoigne de son amour pour la Grèce et rappelle les différents voyages et le cosmopolitisme d’Hadrien. Des réminiscences de différents voyages amènent donc Hadrien à établir des parallèles entre la villa de Tibur et des lieux ou monuments grecs qui lui sont chers. Hadrien est celui qui s’enchante du jeu infini des ressemblances et des

Fontenelle « Mourir debout plutôt que vivre à genoux » La Résistance « L’Homme est un roseau, le plus faible de la Nature, mais c’est un roseau pensant » Blaise Pascal Diptyque = 2 parties en opposition Logorrhée = flot verbal Cosmopolitisme = refus du nationalisme, du racisme / citoyen du monde Pandémie = épidémie qui s'étend à la quasi-totalité d'une population Psittacisme = fait de répéter quelque chose comme un perroquet en raisonnant sans comprendre le sens des mots que

Lumières (« les missionnaires armés sont rarement aimés » Robespierre). Les autres nations sentent cela comme une oppression. L’exportation de l’idée de nation va se retourner contre les Français. Héritage du romantisme politique : s’oppose au cosmopolitisme et à l’universalisme des Lumières. Pour les Romantiques, elle est enracinée dans le peuple (volk), langue, culture, histoire, ou religion. Allemagne : Herder et Fichte qui écrit en 1813 son discours à la nation allemande. En France on le retrouve

culturel européen du XIXème siècle. Le romantisme est un courant littéraire, artistique et culturel européen dont les premières manifestations, en Allemagne et en Angleterre, datent de la fin du XVIIIème siècle. Au XIXème siècle, grâce au cosmopolitisme de l’élite culturel, la littérature romantique s’épanouie dans toute l’Europe : proscrits politiques, exilés volontaires ou grands voyageurs, les écrivains et les artistes sillonnent le vieux continent, diffusant leurs valeurs et nouant des contacts

peut être atteint que par une réflexion sur l'histoire. L'Histoire éduque l'humanité pour lui montrer où aller, ce qu'il faut faire. Elle présente un idéal qui doit permettre d'orienter l'Histoire. Cet idéal est une paix perpetuelle fondée sur le cosmopolitisme c'est-à-dire une société de nations avec une loi universelle valable pour tous. B) Hegel : La raison dans l'Histoire : Avec Kant, on a vu que l'histoire progrèsse d'un point de vue moral, l'humanité progrèsse malgré elle. Avec

représenté par l'élite dirigeante. Karl Marx établissait déjà la lutte des classes dans son Manifeste du Parti communiste publié en 1848 : s'affrontant l’internationalisme prolétarien contre l'universalisme bourgeois des droits de l'Homme et du cosmopolitisme abstrait, qu'il voyait comme une hypocrisie destinée à occulter leurs intérêts particuliers, profitant de l'inculture du peuple. Ainsi en laissant jouer les mécanismes naturels dans les domaines économiques et sociaux, prônés par le libéralisme

1760, Diderot écrit La Religieuse, dont la première publication sera attendue jusqu'en 1796... Le Neveu de Rameau, du même Diderot, ne sera pas publié de son vivant. En 1760, Palissot livrait son auteur à la vindicte publique en dénonçant son cosmopolitisme... Palissot, sous le Consulat, jouera encore un rôle influent. C'est Goethe qui, en Allemagne, traduira Le Neveu de Rameau en 1805. La France devra attendre 1891 pour une véritable première édition. En 1762, c'est l'Émile de Rousseau qui est

une Jérusalem différente, en violent contraste avec les événements actuels. Il semble que le projet de Lemire est de nous exposer un modèle de municipalité mixte. Par ailleurs, les registres de recensement permettent d’avancer l’affirmation du cosmopolitisme de la ville. Il traite cette ville en consacrant dans un premier temps, un chapitre à sa représentation graphique descriptive - en s’appuyant donc sur des cartes et récits de pélerins - forgée par la vision extérieure (surtout occidentale) au

sans pouvoir le supprimer totalement. Si « s’échapper » signifie quitter définitivement, nous dirons que la culture ne suffit pas à nous préserver absolument de la barbarie. Elle n’est pas pour autant impuissante, en tant qu’elle s’élève vers un cosmopolitisme humaniste capable de relier les hommes par-delà leurs différences culturelles-nationales. Cette attitude essaye d’influencer les relations politiques, sans pouvoir autant s’y substituer.