Corpus Libertin

scène la société du 18ème siècle et les libertins, parmi lesquels le personnage de Prévan. Il convient donc de se demander quelle est l'importance de ce personnage dans le roman? Nous verrons d'abord en quoi il sert à la compréhension de la société libertine, avant d'étudier la manière dont il révèle le personnage de la Marquise de Merteuil. Enfin, nous verrons comment Prévan illustre l'idée de Liaisons Dangereuses, le fil conducteur du roman. Les libertins, ou roués, sont au centre de ce roman

qu’un un officier de carrière, bon père et bon époux, comme Choderlos de Laclos a pu écrire un roman épistolaire aussi brûlant. Le roman retrace au travers de lettres les manœuvres de la marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont, deux pervers libertins qui racontent leurs exploits respectifs, dans un jeu complexe de défi et séduction. Le vicomte a réussi à séduire l'austère et dévote Mme de Tourvel, pendant que son époux, président au Parlement de Paris est retenu en province pour un procès. Jalouse

exemple des relations complexes qui unissent le maître et le valet. Axes : I. La foi de Sganarelle II. Le libertinage religieux de Don Juan III. Le couple Don Juan - Sganarelle I) La foi de Sganarelle :  sert de contrepoint au libertin  croyant et conformiste  défenseur de la morale traditionnelle qu’il essaie de faire triompher Scandalisé par l’impiété de son maître, il tente dans se passage de le convertir, en lui pouvant l’existence de Dieu.  foi religieuse repose

-Triomphe du libertin mis en évidence dans la lettre 81 : Merteuil montre cmt faire pour se libérer des règles et revêt le masque de la vertu, renom d’invincible, puis jms écrire preuves de défaite, libertine doit soutenir réputation de prude contrairement au libertin qui lui le revendique et étale ses exploits sur la place publique. Penser à Valmont pour le masque de pieux, bonne action, il assiste a la messe et revet le masque de la religion avec le père Anselme. Le libertin est un hypocrite

provient de nos sens. Le matérialisme prôné par Epicure et ses élèves a eu son poète officiel à Rome en la personne de Lucrèce. Hédonisme : système philosophique qui fait du plaisir le but dans la vie. Libertinage : manière de vivre dissolue du libertin ; débauche, licence (langue soutenue et vieille).

On sait peu de choses sur l'enfance du Vicomte de Valmont mais on nous avertit assez de son passé de séducteur hors pair. Il s'affirme en tant que libertin, il tient à sa liberté et méprise le monde en général. Son talent d'écriture se manifeste par un cynisme qui fait écho à celui de la Marquise de Merteuil, sa grande complice. Le Vicomte n'accepte les défis de la marquise de Merteuil, que pour afficher une nouvelle tête à son tableau de chasse. Mais vont naître dans son cœur des sentiments qui

un spectre tenant une faux, allégorie du temps, Don Juan veut l’attaquer mais le spectre disparait. La statue arrive et tend la main à Don Juan, celui-ci la prend et meurt foudroyé. Sganarelle réclame ses gages en pleurant. Don Juan incarne le libertin dans toute sa splendeur, il n’a aucune limite, son libertinage s’étend des femmes jusqu’à la religion en passant par la famille, la pensée et ses relations professionnelles. Il s’agit en réalité d’un anti héros du fait de ses actions, Sganarelle

Il y a également le couple improbable formé par Tereza et Sabina fait d’attraction-répulsion (avec bien sûr la scène mythique et encore ô combien symbolique de la séance photo entre les deux femmes). Sabina forme encore un autre genre de couple avec Franz, (personnage plus secondaire et moins intéressant), son autre amant (homme marié qui l’aime en revanche d’un pur amour romantique et ira jusqu’à quitter sa femme et sa fille pour elle). Tereza et Franz sont des personnages plus faibles et soumis

de ses grandes pièces théâtrales, elle a été écrite en 1665. Cette tragi-comédie en cinq actes représente l'histoire d'un fuyard et d'un séducteur libertin, Dom Juan, qui ne croit rien sinon que" deux et deux font quatre". Ici le passage étudié est la tirade de Dom-Juan à l’Acte I scène 2. Dom-Juan explique les raisons qui le poussent à être libertin avec les femmes et à vouloir être infidèle. Nous étudierons d’abord l’éloge paradoxal du libertinage que Dom-Juan fait puis nous analyserons de plus

modéré. BILAN :    Voltaire situe l'homme dans la perspective de son épanouissement ici-bas. Pour lui, ce qui est choquant à l'époque, la recherche du bonheur terrestre l'emporte sur l'attente du Salut Eternel. Ce texte est provocateur, insolent, libertin car il contredit la conception du bonheur propre à la religion. Il se moque des dévots et de tous les nostalgiques d'un bonheur ancestral. Il invite à un libertinage qui ne perd pas de vue la morale (à la différence de ce que propose Sade et Laclos)