Contrôle De Conventionnalité Par Le Juge Administratif

l’administré. Pour Weil : Administratif : c’est un droit « fantastique » car il a permis de progressivement encadrer le citoyen. Dans un pays où ceux qui déteignent le pouvoir ne sont pas libres d’en faire ce qu’ils veulent. C’est un droit jurisprudentiel.   A l’origine : organiser le fonctionnement de l’administration. Dans l’ancien régime. Beaucoup de règles de droit sont à l’origine de règles de droit actuel.   A la révolution : séparation fondamentale entre le juge et l’administration.

différence entre droit privé et administratif. Le droit administratif est un droit dérogatoire au droit commun qui serai le droit privé, on parle aussi d’un droit exorbitant du droit commun. L’idée d’un droit administratif qui constituerai une sorte d’anomalie est celle qui ressort puisque l’on applique aux litiges entre les particuliers et l’administration un droit différent du droit que l’on applique aux litiges entre les particuliers. On aurait donc un droit spécial et un juge spécial puisque la distinction

découlent. Cet arrêt met en évidence le rôle crucial de la clause de réciprocité dans la protection des intérêts de la France.Pendant longtemps le juge administratif estimait que la compétence pour apprécier au fond la clause de réciprocité était le ministre des Affaires étrangères, ceci a été affirmé dans l’arrêt Rekhou de 1981, ainsi le juge administratif en fonction de sa réponse pouvait se prononcer si le traité était applicable et pouvait le juger mais si le traité n'était plus applicable, il était

s’assigne le pouvoir politique. Elle est soumise à un droit spécifique, le droit administratif. Ce droit est intégré dans l’ordre juridique français, il en est une des branches . A ce titre, l’origine des règles du droit administratif, les sources qui l’irriguent ne sont pas différentes de celles des autres secteurs du droit. La Constitution, source essentielle de tout le droit français, est donc aussi celle du droit administratif. C’est elle qui organise le système français de légalité. En ce sens s’explique

exceptionnelle. En droit administratif, cette règle ne fait pas défaut puisque l’Administration est soumise au principe de légalité, lui imposant de respecter les normes de droit supérieures, parmi lesquelles se trouvent les traités internationaux. En somme, il appartient bel et bien au juge administratif de contrôler la compatibilité des actes administratifs et des lois avec le droit international et le droit communautaire. Cette suprématie du droit international sur le droit administratif n’a cependant

rejet. - Le CE prévient qu'a partir de là, il contrôlera la conformité de la loi aux traités. Avant cet arrêt : jurisprudence du CE, dite des "semoules" posait le principe selon lequel le juge adm : =>pas de ctle de conventionnalité = si loi postérieur et contraire au traité =>contrôle de conventionnalité + accepte d'écarter la loi = loi antérieur et contraire au traité => si il y a un traité et le législateur adopte ensuite une loi contraire au traité : le CE respecte la volonté du législateur

démocratique que l’exception d’inconstitutionnalité (correctement parlant, la « question de constitutionnalité ») représentait pour la France. Le Professeur MOLFESSIS a en outre relevé que l’on avait fait le choix d’une technique inédite de double contrôle – a priori et a posteriori – unique dans le monde. Dès le départ, il a été précisé que, faute de loi organique en vigueur, l’exception d’inconstitutionnalité ne saurait être utilement invoquée, malgré les tentatives de certains avocats, dans les

Droit Administratif – Semestre 3 Introduction Le droit constitutionnel nous a situé au sommet de l'Etat dans l'étude du statut des pouvoirs publics et aussi dans l'étude des relations entre les pouvoirs politiques et les citoyens. Les ambitions intellectuelles et philosophiques de ce cours sont beaucoup moins fortes. Il s'agit de traiter des relations entre l'administration et les administrés et parfois des relations entre les différentes administrations. L'administration est définie dans le

n'annule pas la loi de 1977, il se contente de l'écarter du litige, il laisse au Conseil constitutionnel le soin d'exercer sa compétence en matière de contrôle constitutionnalité des lois comme il l'a fait dans sa jurisprudence antérieure (Arrêt, CE. Sect 6 novembre 1936, Arrighi). Il s'arroge quant à lui , le contrôle de conventionnalité des lois et rompt ainsi avec sa position traditionnelle qui était d'appliquer la loi postérieure incompatible à un traité préexistant (Cas de méconnaissance

la justice en termes de balance d'intérêts et d’équilibration de valeurs » et non plus comme un modèle pyramidal. Les critiques de la hiérarchies des normes Aujourd'hui, le système de la pyramide de Kelsen serait tout d'abord critiquable car les contrôles de conformité par les différents ordres de juridictions peuvent entraîner des contradictions. En outre, la théorie de la hiérarchie des normes est aussi critiquée en raison du développement de ce que l'on appelle la "soft-law*". *Également appelée