Controverse Valladolid Cannibal

français, a ainsi composé le premier ouvrage du genre de l’époque moderne. Il y propose ses réflexions humanistes sur le choc des cultures découlant de la découverte du Nouveau Monde, et inspirées de sa propre existence (il a lui-même rencontré des cannibales). A travers cet ouvrage, il livre une véritable critique de l’Ancien Monde et de sa colonisation. Le texte étudié permet de mieux cerner la position du penseur, et de voir comment il construit sa critique. I) Critique du comportement

La controverse de Valladolid est une confrontation sous forme de débat sur l’humanité des indiens, opposant principalement les espagnols Bartolomé de Las Casas au professeur Sépulvéda. La dispute se déroule à Valladolid en 1550. Jean-Claude Carrière qui a écrit cette pièce en 1992 est un auteur français du XXème siècle. Dans l’extrait proposé Sépulvéda se montre très virulent dans ses propos envers les indiens et tente de défendre au mieux ses convictions. Sépulvéda retourne la situation à l’avantage

à feu) comme le dit Michel de Montaigne dans l’extrait des Essais, où l’on peut lire qu’ils n’ont d’autres armes que « des arcs ou des épées de bois, aiguisées par un bout, à la façon des fers de nos épieux ». Pourtant, il dit également que ces cannibales sont également forts par la dureté et le courage de leurs combats. Nous, peuples « civilisés », avons également profité à des fins incorrectes de leur naïveté. Pourtant, malgré leur vie primitive, les barbares ne sont pas dénués d’intelligence

ceux-ci et il pourra faire preuve de plus d'objectivité. Mais il est aussi essentiel de rétablir des vérités en luttant contre des préjugés sur des peuples lointains et inconnus que semblent être des sauvages, le texte du corpus "La controverse de Valladolid" de Jean Claude Carrière permet au lecteur de comprendre que ce n'est pas parce qu'il a d'autres moeurs et coutumes que l'indigène est plus sauvage que l'Européen. Comme nous l'avons vu avec Christophe Colomb, l'Européen est un conquérant

parallèle entre entre les deux civilisations: c'est donc un passage épidictique et humaniste où la théorie de la relativité est explorée. En 1580, la première édition des « Essais » de Montaigne parait. Le chapitre 31 du livre s’intitule « Des Cannibales », où l’on constate l’influence des écrits de Jean de Léry. En 1585, il édite la troisième édition sur son voyage, et plusieurs pages dans le livre décrivent Thévet sous son vrai jour. En 1599, Jean de Léry édite la quatrième édition du « Voyage

découvertes et ses réflexions sur ce Nouveau Monde dans des lettres rendues plus tard publiques. L’auteur Montaigne écrit également sur la question de l’Altérité, dans des cannibales. Plusieurs siècles plus tard, des auteurs contemporains, reprennent cette réflexion, comme Jean-Claude Carrière qui écrit en 1992, La Controverse de Valladolid. Seulement ses récits, malgré les apparences, n’ont pas seulement pour objectif de narrer un voyage ou une expérience mais aussi d’apporter une réelle réflexion, une

présents dans le nouveau monde. Mon ethnographie du peuple nouveau m’a ainsi permis de mieux comprendre la vie des indigènes. J’ai voulu par la suite diffuser ce que j’avais appris sur eux en écrivant. J’ai donc rédigé plusieurs essais tels que « Des cannibales » ou «Des coches ». J : J’ai lu vos essais et je suis d’ailleurs passionné par ce que vous avez écrit mais j’aimerais que vous m’expliquiez en quelques phrases, la notion de « mythe du bon sauvage » selon vous. M : Selon moi, le mythe du bon

lecteur, servir à se moquer d’autrui ou de certaines idées, et s’engager concrètement. Tout d’abord, Certains auteurs peuvent choisir de dénoncer un quelconque élément de la vie et de faire réfléchir le lecteur à propos du thème évoqué. Comme dans « cannibale » de Didier daeninckx, qui dénonce la condition des noirs en France en 1931, quand les blancs les exposaient les Kanak dans des zoos comme de vulgaires animaux. A travers cette dénonciation, Didier Daeninckx fait réfléchir le lecteur sur la situation

CONTROVERSE DE VALLADOLID La controverse de Valladolid est une sorte de tribunal-conseil réuni par Charles Quint en 1550 pour savoir à quelles conditions la colonisation espagnole pouvait être prolongée en Amérique. Juristes et théologiens sont réunis pour déterminer la manière dont les Indiens peuvent être légitimement soumis et convertis. Ginés de Sépulvéda justifie la guerre de conquête par la thèse aristotélicienne de la servitude naturelle. Leur barbarie condamne les Indiens à être dominés

cette confrontation peut s’effectuer par le biais de la littérature. Par exemple, la lecture d’essais, comme Sur les cannibales de Montaigne, a pour but soit de nous montrer l’absurdité d’une thèse, soit, au contraire, de nous la prouver par des exemples précis. De plus si nous assistons à un débat semblable à celui exposé par Jean-Claude Carrière dans La controverse de Valladolid où s’affrontent les points de vue du frère Bartolomé de Las Casas et de Juan Ginés de Sepúlveda sur le sort des Indiens