Commentaire Notre Vie Eluard

ses présupposés l'amènent à éluder les modalités sociales et historiques de la communication littéraire. La relation critique y apparaît avant tout comme la rencontre de deux consciences, le cheminement vers ce centre mystérieux qui donne unité et vie à l'œuvre. Certes, l'apparition de cette dernière est soumise à un certain nombre de conditions, 7 mais ce ne sont que des circonstances extérieures à l'essentiel, la confrontation dans une œuvre d'un sujet créateur avec le monde. Spitzer reprochait

certains auteurs modernes6. Il a aussi permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, qui le condamneront à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire. Ses choix, à la fois moraux et politiques7, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré à sa mort le 22 mai 1885 par des

des théories de la lecture. Dans les modèles centrés sur l'auteur, on considère que la tâche du lecteur consiste à découvrir le sens que l'auteur a voulu attribuer au texte, en recherchant des indices dans le texte, certes, mais aussi en étudiant la vie de l'auteur et de son époque. Les modèles centrés sur le texte partent de l'idée que ce dernier est doté d'une signification déterminée, stable et inchangeable. Il en découle une analyse minutieuse des structures, des personnages et des évènements

Parcours d’adolescents 6239_001_224.indd 3 3 16/08/12 12:36 Ouverture du chapitre p. 14-15 Les quatre images illustrent parfaitement l’adolescence en mettant en scène des jeunes gens dans des situations caractéristiques de cette période de la vie. Toutes sont extraites de films autour de ce thème. L’image extraite de L’Esquive montre une relation d’amitié entre quatre adolescents et leur appartenance à un groupe en dehors de la cellule familiale. ● ● L’image extraite du Grand Meaulnes montre

L’Aventure incertaine : de la Résistance à la Restauration, Le Félin, 1975. – DELBO Charlotte, Une connaissance inutile, Editions de Minuit, 1995. – ROUSSET David, L’Univers concentrationnaire, Hachette, Pluriel, 1998. – SEMPRUN Jorge, L’Écriture ou la vie, Gallimard, collection Folio, 1996. Filmographie – CLEMENT René, La Bataille du rail, 1946. Histoire-Géographie Term. S, coll. Le Quintrec – Janin © Nathan 2014 4 Chapitre 1 – L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale

des révisions traditionnelles – d’étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde. Citations, pistes de réflexion, arguments, exemples et idées clés : chaque article est une mine d’informations à exploiter pour enrichir vos dissertations et commentaires. Inspirée de la presse, la mise en pages met en valeur l’information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : • de fiches de

roman. 4  ntrigue et schéma narratif : l’intrigue en elle-même paraît peu I « romanesque », au sens où les actions des personnages n’ont pas de portée particulière, historique ou autre : mise à part la fantaisie du récit, c’est le cours de la vie quotidienne de Paris que le roman expose. Le schéma narratif est d’ailleurs simple à établir : dans la situation initiale, Zazie arrive à Paris chez son oncle ; sa «  fugue  » constitue l’événement perturbateur venant semer le trouble dans un milieu

que constituent pour grande partie les anciennes colonies. Dès les années 1950, des maisons d’édition (par exemple le Seuil) demandaient aux auteurs anciennement ou encore sous domination française qu’ils parlent de leur condition de dominés, de leur vie sociale difficile, misérable, pauvre culturellement. Il s’agissait en somme de reprendre le relais de ce qui a été nommé la littérature « coloniale », c’est-à-dire les écrits des colonisateurs qui avaient un regard « exotique » sur l’autre et écrivaient

Pourtant, elles ont bien sûr quelque chose en commun : elles viennent de la même société – de la société petit-bourgeoise – et pas une n’est contente de sa vie. Leur vie est pleine de souffrance et agitée de luttes contre cette situation. Leurs souffrances possèdent maints éléments semblables. Or chacune lutte avec sa souffrance de façon différente. Nous avons déjà mentionné plusieurs fois que nous analyserions

multiples : - la culture esthétique est "dépourvue de toute utilité pratique" - Elle est une "chose de luxe" - Elle "contient en elle-même un germe d'immoralité - Elle détend "les ressorts de l'activité morale". L'art "détourne de la vie morale parce qu'il détourne de la vie réelle" - C'est le domaine de l'irréel - L'art ne s'adresse qu'à l'imagination; les images ne peuvent éduquer l'esprit positif, elles lui tournent le dos. - les artistes sont des "irréguliers" - L'art confond le Beau et le Bien