Commentaire Monologue Phedre

à six textes pour éviter les risques d’inconsistance ou d’émiettement. Les groupements de textes offrent, entre autres possibilités, celle de fixer la réflexion sur une question d’ordre littéraire, comme une modalité d’écriture (par exemple : le monologue dans la dramaturgie classique, la métaphore dans le roman algérien, la description dans le roman balzacien, le symbole dans la poésie du XIXe siècle), les lois d’un genre ou d’une forme (par exemple : la fable, le sonnet, la nouvelle, le poème en

prêtait à ses moindres sensations une importance extraordinaire ; elle les douait d’une motilité qui lui rendait difficile de les garder pour elle, et à défaut de confident à qui les communiquer, elle se les annonçait à elle-même, en un perpétuel monologue qui était sa seule forme d’activité. Malheureusement, ayant pris l’habitude de penser tout haut, elle ne faisait pas toujours attention à ce qu’il n’y eût personne dans la chambre voisine, et je l’entendais souvent se dire à elle-même : « Il faut

remonte aux XVIe et XVIIe siècles. Des noms s’imposent : Robert Estienne (1503-1559), imprimeur du Roi, fait paraître en 1539 un dictionnaire bilingue, mettant en regard l’une de l’autre, la langue française et la langue latine, avec quelques commentaires en français. En 1606 paraît le premier dictionnaire français, mais toujours latinisant, digne de ce nom, le Trésor de Nicot. Antoine Furetière (1619-1688) avec son Dictionnaire universel contenant tous les mots français de son époque et de la

prêtait à ses moindres sensations une importance extraordinaire ; elle les douait d’une motilité qui lui rendait difficile de les garder pour elle, et à défaut de confident à qui les communiquer, elle se les annonçait à elle-même, en un perpétuel monologue qui était sa seule forme d’activité. Malheureusement, ayant pris l’habitude de penser tout haut, elle ne faisait pas toujours attention à ce qu’il n’y eût personne dans la chambre voisine, et je l’entendais souvent se dire à ellemême : « Il faut

7. La Prisonnière, GF, p. 350. 8. Ibid. p. 350. 9. La Prisonnière, op. cit. p. 481. 10. Voir les ouvrages d'Anne Henry, dans la bibliographie, p. 524. Analyse du "Temps retrouvé" 1. Denise Mayer, "Un chapitre inédit du Temps retrouvé", Commentaire, n° 22, Julliard, 1983. 2. Une note de cinq lignes, Pléiade, 1954, III, p. 1118. 3. Jean Milly, Les Pastiches de Proust, Armand Colin, 1970. 4. Brian G. Rogers, "Deux Sources littéraires d'À la recherche du temps perdu: L'Évolution d'un Personnage

visite à Mme Stroehlin et la trouve en train de jouer aux échecs, puis à Gustave de Maupassant, qui a mal aux yeux : « Il était dans l’obscurité la plus complète et orné de lunettes bleues ». Flaubert a des « maux de dents du diable. […] Je fais des monologues muets où je jure beaucoup ». Il déjeune chez le docteur Cloquet et va ensuite rendre visite à la famille Collier. Alfred Le Poittevin et Bourlet dînent chez les Flaubert à Rouen. Mme Stroehlin rend visite à Henriette Collier. Flaubert va voir le

naissance et avec la mort, avec le commencement et le terme de l’existence individuelle en atteste. Les phénomènes transpersonnels révèlent des connexions entre l’individu et le cosmos qui dépassent le cadre actuel de notre compréhension. Voici le seul commentaire que nous puissions faire à cet égard : que quelque part dans le processus du développement périnatal, il semble se produire un étrange transfert qualitatif évoquant la bande de Moebius au cours duquel l’exploration en profondeur de l’inconscient

riches. Ni mouches, ni vérole, ni mauvaises odeurs, ni secrets de famille. Chez les riches, tout est propre, lisse, sain et conséquemment préservé de la tyrannie des tapettes à mouches et de l’opprobre publique. Voici donc la phénoménologie : un monologue solitaire et sans fin de la conscience avec elle-même, un autisme pur et dur qu’aucun vrai chat n’importune jamais. 47 7 Dans le Sud confédéré — Qu’est-ce que vous lisez là ? me demande Manuela qui arrive, essoufflée, de chez une Dame de

Stein ; les Mineurs parisiens publiaient, en 1473, les commentaires de Scot sur le Livre des Sentences ; Louis XI, le 1er mars 1474, prohibait le nominalisme ockhamiste. Mais, l’édit rapporté le 30 avril 1481, les modernes p157 reconquirent à Paris la Sorbonne et la plupart des collèges. Thomas Bricot, pénitencier de Notre-Dame, et Georges de Bruxelles, rédigèrent alors, sur la philosophie d’Aristote et le Livre des Sentences, un ensemble de commentaires, arides et sans génie, fréquemment réimprimés à Paris

dialoguée, on compte la traduction d’A. Butte, (Paris, Pierre Seghers éditeur, 1947), celle de Buzy (Paris, Éditions Letouezy et Ané, 1950), celle de Daniel Lys, qui a collaboré à la Traduction œcuménique de la Bible (Le Plus Beau Chant de la création. Commentaire du Cantique des Cantiques, Paris, Les Éditions du Cerf, 1968)… Comparatismes -n° 1Février 2010 15 49 Les traductions dramatiques du Cantique des Cantiques : représentation moderne d’un poème biblique ? l’hypothèse dramatique. Il devient