Commentaire La Condition Humaine Hannah Arendt

choses. Sinon Aristote toujours considère que l’être humain a la plus grande capacité possible, pour lui tout élargissement va être vécu comme un accroissement de ses possibilités de vie. Pour Marx l’idéal est de développer toutes les compétences dont il est potentiellement porteur, devenir un homme total. Pour Marx la spécialisation du travail est une amputation de leur possibilité de vie ; c’est un appauvrissement. Selon Aristote l’être humaine est le plus vivant des êtres, encore faut-il qu’on

libres. L’idéal de la vie humaine que se donnait les grecs ne faisait pas du travail le but de la vie, ils voyaient plutôt le but de la vie humaine, son achèvement dans la contemplation plutôt que dans l'action pragmatique. La vie idéale, c’est un corps sain et un esprit sage qui se consacre à la Culture, donc aux œuvres de l'esprit. Que l’on puisse voir dans le travail le but de la vie, voilà qui paraît servile et étranger à la mentalité grecque. (texte) Hannah Arendt rectifie ainsi un préjugé que

loisirs, du travail, bref, du Progrès. Un nouveau rapport aux sciences et aux techniques s’instaure, sous l’égide de cette Modernité ardemment souhaitée. Celles-ci représentent l’avenir de l’homme, elles portent l’espoir de l’amélioration des conditions de la vie humaine. Malheureusement, l’application de fait de l’idéologie moderne produit des effets non voulus qui vont devenir de plus en plus gênants. En effet, si le projet moderne visait à l’obtention de plus d’égalité au sein de la société, à plus

veux » de Spinoza ou Hobbes ou la liberté intérieure par laquelle je me détermine moi-même de Rousseau ou Kant. Malgré ces différences, la liberté permet à l’homme d’être l’auteur souverain, de fait et de droit, du monde humain. Et c’est dans la démocratie que la souveraineté humaine est mise en œuvre et en scène (ex : l’élection au suffrage universelle). La difficulté réside maintenant le rapprochement des 2 notions : la démocratie tente de réglementer la science. Pour Heidegger, il s’agit d’un vain

électronique Cairn.info pour Gallimard. © Gallimard. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable

croissance. L'absence de véritable critique de la société de croissance dans la plupart des discours environnementalistes, qui noient le poisson dans le discours sinueux sur le développement durable, est significative. Dénoncer la ''frénésie des activités humaines'' ou l'emballement du moteur du progrès ne peut suppléer à l'absence d'analyse de la mégamachine techno-économique capitaliste et marchande dont nous sommes les rouages peut-être complices, certes, mais sûrement pas les ressorts. I-Le territoire

Philosophie à l’Université de Bourgogne Frédéric GROS Professeur de Philosophie à l’Université Paris Est Créteil François MARTY Professeur émérite de Philosophie au Centre Sèvres “Pourquoi y a-t-il quelqu’un plutôt que personne ?” Hannah Arendt “La fatalité, c’est personne, la responsabilité, c’est quelqu’un.” Paul Ricœur “Noé ! Noé ! Noé ! Pourquoi t’es pas sur le bateau ?” Julien Clerc   2   RESUME : Nous sommes devenus insoutenables. Il faut organiser une responsabilité

des modernes qui porte sur une polémique au sujet de l'art. Et ce sont un ensemble de réflexions sur le temps. C'est l'idée que la vénération du passé est une idolâtrie. Et ni l'immobilité ni l'immutabilité ne doivent avoir cour dans les affaires humaines. Perrot va instaurer une distance critique entre le présent et l'antiquité par laquelle il va chercher à faire porter l'attention sur le présent, lui accorder une surcroit de valeur. Ce moment illustre assez bien la modernité en tant que rupture

Collection dirigée par Étienne Chantrel THÈME DE CULTURE GÉNÉRALE 2014–2015 EN PRÉPA COMMERCIALE 20 dissertations avec analyses et commentaires sur le thème La vérité Sous la coordination de Anne Staszak Par Caroline Baudouin : professeur agré- gé de philosophie Hubert Carron : professeur agrégé de philosophie en CPGE Benoît Da Silva : professeur agrégé de philosophie Henri Dilberman : agrégé de philoso- phie, docteur en philosophie Laurent Giassi : professeur agrégé de philosophie en CPGE, docteur

définitions de la culture générale : Etymologie : origine latine colo, colere : je cultive, soigner, honorer, rendre un culte… c’est un rapport que l’homme entretien avec la nature pour subsister «  c’est une activité de tendre souci »  d’après Hannah Arendt (page 271 la crise de la culture). Cette activité consiste à respecter ce que l’on cultive, l’homme n’est pas là pour « violer son champ » comme dit Sophocle, cultiver un champ c’est faire en sorte que ce champ donne le meilleur de lui même d’après