Commentaire La Commendatio

pratiques de serment de fidélité. Les individus jurent fidélité envers d’autres plus puissants en échange de leur protection. Des guerriers font allégeance à des chefs de guerre. Fait place à une véritable cérémonie, à l’époque carolingienne : commendatio (« recommandation »). L’échange suppose deux parties, c’est un contrat réciproque. C’est un contrat synallagmatique. Mais réciprocité ne signifie pas égalité : les deux parties ne sont pas au même niveau. Une des parties est quelqu’un de plus âgé

poursuivre l’indispensable unité législative. c)- La doctrine Oeuvre doctrinale des juristes classiques (1er-3ème siècles) reste applicable : « jus vetus » par opposition aux nouvelles « leges » : commentaires à l’édit du préteur, responsa et exposés de droit civil. Doctrine des IVè-Vème siècles beaucoup moins brillante et profondément différente de la doctrine classique : - anonyme : De + en + de juristes servent l’emp. dans les bureaux. Leur œuvre

serment des l’Eudes (celui des Hommes libres) -    le serment des commendatio : un serment plus fort que celui des l’Eudes ; c’est le serment des proches du Roi qui le servent personnellement. Charlemagne organise une prestation de fidélité généralisant le Commendatio à tous les Hommes libres. Les Carolingien, dans la continuité des Pépinides, mettent en place des vassi regales : des vassaux royaux qui prêtent un serment de type commendatio qui engage à la fois le vassal et le seigneur. Le vassal doit

Histoire du droit Examen : 4 questions de cours en 1h si pas de TD sinon une dissert et un commentaire sur la matière a TD Si pas matière à TD : - Première question = date clé du cours → décrire l’événement qui s'y rapport et expliquer ses incidence par rapport à l’histoire des institutions - Deuxième question = Un roi → donner un max d'elmt vu en cours sur lui, pas + (dates de règne, généalogie, élmnt bio, époque à laquelle il vit, gd evnmt politiques auxquelles il a été mêlé) - Troisième question =

postérieures en y joignant des extraits des jurisconsultes du 3 e siècle encore connus en Gaule : l’Epitome Gaii, les Sentences de Paul, un fragment des Responsa de Papinien. Ces textes sont accompagnés d’une interpretatio (interprétaion/analyse/commentaire) qui représente l’expression du droit vulgaire tel qu’il était connu au 5e siècle dans le royaume visigoth. Le Bréviaire a fait l’objet d’un certain nombre d’abrégés (ex : Epitome Parisiensis ; Epitome d’Ægidius). D’autre part, dans les manuscrits

par Alaric II, il est promulgué en 506. C’est une loi qui se veut plus vaste que la loi romaine des Burgondes. Les textes de jurisprudents y sont plus nombreux et on y trouve la Constitution du Code Théodosien. Chaque texte est accompagné d’un commentaire et l’objectif est de remettre en ordre et de mettre au clair ces lois héritées des romains. C’est une opération politique car il intervient au moment où Alaric est affaibli politiquement, il veut obtenir le soutien des gallo-romains. C’est une

plus en plus de grands Les carolingiens vont avoir recours à des relations contractuelles (serment de fidélité pour se garantir obéissance, …) - les carolingiens vont avoir recours, pour se constituer une clientèle, au contrat de recommandation (commendatio). Il s’agit du prototype du contrat de fiefContrat par lequel une personne modeste (avec peu de moyens) va se placer dans la dépendance d’une personne puissante. La personne modeste attend la protection physique et rémunération pour se nourrir etc

matérialiser ce lien personnel. Par ailleurs, les carolingiens vont généraliser une institution de la vassalité, qui permet à un homme libre d'entrer dans la dépendance d'un homme plus fort que lu. L’acte sanctionnant cet engagement s’appelle : la « commendatio » : le vassius (vassal) se recommande à un seigneur et cette fidélité est récompensée par des cadeaux (terres, bijoux, armes.. appelé le : «bénéficium» donné de la part du roi ou du seigneur. Ainsi, dès 802, alors que nous sommes en pleine gloire

recommande à un lus puissant est s’engage à le servir et à le protéger il doit donc partir à la guerre avec lui. Le grand s’engage à protéger celui qui se met sous sa protection. On dit qu’il s’agit d’un contrat qui s’appelle une recommendatio ou de commendatio. cf formule de Tours deuxième quart de 7ème siècle ou formule de Marculf «  je n’est pas de quoi me nourrir ou me vêtir je me recommande à toi tu me nourrira je te défendrais ». Le plus souvent celui qui se recommande se traduit par une concession

autre homme, le vassal. Au cours d'une cérémonie, celle de l'hommage, le vassal jure foi et fidélité à son seigneur, et ils sont désormais lié par un engagement personnel qui constitue la vassalité. Cette cérémonie de l'hommage, en latin la commendatio c'est à dire la recommendation. Pendant cette cérémonie, le vassal est agenouillé, et il place ses mains jointes dans les mains du seigneur, c'est l'immixtio manuum, c'est un signe de dédition (il fait don de sa personne). L'hommage est parfois